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 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.

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AuteurMessage
Sasha-Izoenn Macklin
NEW ARRIVANTBack off ! You're standing in my aura.

Sasha-Izoenn Macklin

✂ EMMÉNAGEMENT : 20/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 47

sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Empty
MessageSujet: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 21:51

Sasha-Izoenn Macklin
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T'ES COMMENT SINON DANS LA VIE ?
Moi c'est Sasha-Izoenn Macklin et j'ai vingt-trois ans. Je suis née le treize mars à Sydney vers neuf heures et des poussières. En ce moment, je vis à Boston, Massachusetts, Etats Unis d’Amérique et je m'y sens perdue. Je suis d'origine australienne et on dit souvent que cela se remarque. Ma vie sentimentale, y a pas grand chose à en dire sérieusement, je suis officiellement célibataire et j'avoue que parfois ça me casse les pieds. Pour m'occuper sinon je suis étudiante en musicologie et cela depuis déjà quatre ans. Je déteste les animaux depuis que j'ai perdu mon chien et je suis dans le groupe Do not have pets. I eat pets.
TU ES GENTIL OU MECHANT ?
patiente ★ jalouse ★ attentive ★ silencieuse ★ réfléchie ★ impulsive ★ à l'écoute ★ solitaire ★ modeste ★ cynique ★ ambitieuse ★ froide ★ travailleuse ★ perdue ★ sportive ★ têtue ★ imaginative ★ lunatique ★ drôle quabd elle veut ★ gourmande
TON APPARTEMENT DE RÊVE IL SERAIT COMMENT ?
Isolé, principalement. Mais un appartement isolé, c'est un peu paradoxal, je vous l'accorde. Alors disons... J'aimerais bien vivre dans un petit loft tout simple où les voisins se contentent d'ignorer que votre vie ne tourne pas rond. J'ouvrirais les fenêtres toute la journée pour laisser entrer le soleil et je laisserais ma musique résonner toute la journée dans l'immeuble. Parce que vous savez, la musique apaise les coeurs... Je ferais de cet appartement un havre de joie et chaque pièce représenterait une des couleurs de l'arc-en-ciel, même si ça ferait un peu mal aux yeux à la longue. Mais je me fous d'avoir mal aux yeux moi, je me fous de tout ça parce que mes yeux ne m'étaient utiles que pour le regarder. Oui, une couleur par pièce. Cuisine rouge, salon vert pomme, chambre violette et ainsi de suite... Dit comme ça, c'est assez effrayant. Cela dit, je suis certaine qu'on peut en tirer une certaine harmonie. Pas de pièce blanche à part les toilettes, question de principe. En fait, je ne suis pas très difficile. Je souhaiterais juste un appartement coloré dans lequel je pourrais vider des litres de flotte en donnant l'illusion d'être une source de joie. Ce sont les couleurs qui feront la différence, les couleurs !
TON VOISIN IDÉAL SI TU DEVAIS LE DECRIRE ?
Inexistant. Invisible. Le genre de voisin dont on oublierait le visage à chaque fois qu'il refermerait la porte de son logis, dont on oublierait l'odeur à chaque averse de pluie. Le voisin idéal serait un homme séduisant dont la dépendance ne serait que visuelle, le genre d'homme dont on oublierait le nom à longueur de journée, sans gêne et sans douleur. Parce que vous savez, j'ai connu l'opposé du voisin idéal, il s'appelait Swann et j'en suis tombée folle amoureuse. Il paraît que c'est normal, que les filles ne tombent jamais dans les bras des gentils, elles préfèrent les connards. J'avais bien choisi le mien, tellement bien que la première chose que je faisais en me levant, encore en pyjama et les cheveux en bataille, c'était traverser le palier et me glisser dans ses couvertures. En fait, pourquoi parler du voisin idéal ? Il n'existe pas. Ou plutôt n'existe plus. Il était celui qui scotchait des mots sur la porte de ma baraque, celui qui campait sur mon paillaisson après une dispute, celui qui ne hurlait pas quand je laissais ma musique faire écho dans l'escaliers toute la nuit. J'étais amoureuse du voisin idéal et si vous l'aviez connu, il en aurait été de même. D'ailleurs, j'en suis encore amoureuse. Le seul problème ? J'ai déménagé depuis. Et aujourd'hui, mes seuls voisins de palier ont plus de quarante ans. Triste vie.

i'll be there for you when the rain starts to pour sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 80910
« Poupée ? T’es là ? » J’aurais reconnu sa voix cristalline entre toutes. Finissant d’enfiler un T-Shirt qui jonchait le sol, je ne lui répondis pas. Elle me connaissait par cœur, peut-être même un peu plus, et savait donc pertinemment que j’étais là. Je ne sortais que très rarement sans elle, par peur plus que par obligation. J’avais appris depuis mon arrivée à Boston à fuir les autres, à fuir le monde. Pourquoi ? Parce qu’à travers chacun d’eux résonnait son absence. Swann-Isaiah Malween... « Tu es prête ? » Je relevai la tête et découvris ma meilleure amie dans l'encadrement de la porte. Allant jusqu'à elle, je glissai furtivement mes doigts dans ses boucles dorées avant de lui sourire sincèrement. Lorsqu'elle se trouvait dans la même pièce que moi, lorsque le parfum de Junon montait à hauteur de mes narines, mon intérieur devenait soudain plus calme. Elle était un genre de calmant dont je ne pouvais plus me passer parce que trop dépendante de ces rares moments de répit. « Je suis prête Junon... Mais peut-être devrions-nous rester ici, à l'appart' ? » Je devinai sa réaction avant même qu'elle n'ait prononcé le moindre mot. Elle n'appréciait pas mon quotidien depuis mon arrivée à Boston. Pire, elle se battait chaque jour afin de me forcer à avancer, moi qui étais restée bloquée quelque temps plus tôt, dans le corps d'une jeune femme amoureuse de son voisin, amoureuse d'un fantôme. « Enfile tes chaussures Macklin, j'ai dit qu'on sortait. » Je soupirai et lui assénai un coup de coude dans le flanc, légèrement en colère. La faire changer d'avis semblait impossible et je sus bien vite qu'elle me traînerait dehors par les cheveux s'il le fallait. Pourquoi étais-je autant effrayée à l'idée de mettre les pieds dehors ? Pourquoi la foule me donnait-elle tant la gerbe ? Parce que tout cela s'évertuait à me rappeler que je n'étais qu'une incapable qui courait après l'amour depuis maintenant plusieurs mois sans pour autant arriver à bousculer les choses. Je me détestais finalement de l'avoir trop aimé, de l'aimer trop encore, mais pas de ma bonne manière. A croire qu'il y avait une bible pour l'amour, un putain de livre qui nous expliquait comment il fallait aimer quelqu'un. Mais comment faisait-on lorsque c'était au-dessus de tout ça, planqué entre le ciel et les nuages ? Aussi loin que j'arrivais à me souvenir, mon amour pour Swann n'avait pas eu de limites. « Traîne moi où tu veux, poupée. Je suis tienne aujourd'hui. » Ses yeux s'illuminèrent et mon monde se remit à tourner, un peu trop vite cependant. « Seulement aujourd'hui ? » Mes lèvres se posèrent sur sa joue tiède et j'y déposai un tendre baiser. « Non, mon amour. Hier aussi, puis demain et les jours d'après. » Sa main se glissa dans la mienne et nous sortîmes ensemble, à la recherche du bonheur qui s'était fait la belle le jour où j'avais fui ma baraque et mon voisin de palier.

« Tu comptes te remettre à vivre dans combien de temps, Izo ? » Je relevai la tête et lâchai sa main. Nous marchions depuis plusieurs minutes déjà, en silence, sans oser prendre la parole de peur de briser ce moment paisible. Il m'arrivait très souvent de détester sa franchise car en me remettant en place de la sorte, elle me prouvait que je courais depuis longtemps derrière un monde qui lui ne m'attendait pas, ne m'attendait plus. « Je vis, Junon. Je vis. » Ma meilleure amie me força à m'arrêter et je fus dans l'obligation de faire le tour de la rue de mes pupilles pour ne pas croiser son regard noir. Peut-être aurais-je dû me perdre dans son regard à elle plutôt que dans les leurs... Parce que les yeux noirs de cet homme assis sur un banc me rappelait les siens. Parce que ce couple qui s'embrassait quelques mètres plus loin faisait remonter dans mon esprit le souvenir de la douceur de ses lèvres. Et la tignasse courte de cette fille qui me faisait penser à toutes ces fois où je l'avais décoiffé avant de me jeter dans ses bras...


« je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon j'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la terre de tourner, j'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées. »


« Reviens-moi, mon Ange. » J'ouvre lentement les yeux et je réalise que je viens de me perdre une nouvelle fois. Les autres n'ont peut-être pas tort quand ils me bousculent en répétant que je ne sais pas faire grand chose sinon rêver. « Hm... J'ai recommencé, c'est ça ? Je me suis encore évadée ? » Je soupire lamentablement et me laisse aller contre le corps de Swann, mon petit ami. Je déteste lorsque je me mets à rêver alors que je suis avec lui. Parce que j'ai peur qu'il se mette à penser qu'il m'ennuie, peur qu'il soit à côté de la plaque. Être à côté de la plaque, c'est mon rôle. Pas le sien. « Je suppose que oui.. » me répond-il calmement avant d'embrasser mes longueurs blondes. Et moi, je le laisse faire, silencieuse. Je ne suis pas très bavarde. En réalité, je crois que je ne suis même pas gentille. Je suis juste la rêveuse, cette fille qu'on évite soigneusement au lycée parce qu'elle est toujours enveloppée d'un silence presque trop pesant. Mais ils ne savent pas. Ils ne comprennent pas que de ce silence dépend mon bien-être. Je n'ai pas besoin d'eux, pas besoin de parler pour raconter de la merde au goût du paradis. Non, ils ne savent pas. Quoi ? Que le silence est la plus jolie des mélodies et que le calme permet d'entendre les cœurs qui battent. « Tu sais, parfois j'aimerais refaire le monde. On ne serait que tous les deux parce que toi, tu ne me demandes pas de parler. » Assis en tailleur pour sa part, avachie contre lui pour la mienne, nous commençons lentement à nous inventer un monde à part, un monde sain où ceux qui s'aiment ne sont pas obligés de lutter contre des vents violents. « Il y aurait bien un avantage à tout cela... Aucun mec trop collant. » Exaspération. « Et aucun petit ami trop possessif. » Mon intérieur remue légèrement tandis que je cherche à envoyer balader la colère qui s'empare doucement de moi. Je déteste me souvenir de cette soirée où il a failli tuer ce mec qui me dévorait du regard, des mains peut-être un peu. Je ne supporte pas sa colère, encore moins sa tristesse. Il a apprivoisé la solitude qui m'habitait et j'ai apprivoisé ses caresses, avec le temps, lentement, parce que les plus belles choses ne se font qu'avec le temps qui passe et ne revient jamais. « Tais-toi. » Pourquoi ? Je ne dis que la vérité. Il me connait sur le bout des doigts, de la langue aussi. Et devine que le souvenir de ses poings dans la figure de ce crétin me nique les entrailles et me donne envie de remplir des bocaux de larmes. « Dans un monde à part, on ne se disputerait pas. » Je me redresse légèrement et tourne sur moi-même de manière à me retrouver en face de lui. C'est dingue lorsque mon cœur se met à battre plus vite lorsqu'il m'effleure ou m'autorise à voyager à travers son regard. J'ai besoin de lui et j'ai souvent la sensation qu'il est tatoué sur ma peau, que son odeur est la mienne et que la chair de poule qui me surprend lorsqu'il fait froid n'est qu'un rappel de ses mains sur mon corps.

« Si tu n'avais pas existé, je t'aurais inventée, petite. » Je lui souris doucement et laisse la nostalgie venir me fouetter le visage, un peu trop violemment. Combien d'années ? Depuis combien de temps est-il mon quotidien ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Nous avons arrêté de compter le jour où nous avons compris que compter signifiait qu'il y aurait une fin. Il jouait au foot et je lisais un livre en m'attardant sur ces gestes. Et ce qui à l'époque s'appelait innocence s'est transformé au fil des années en perversion. J'ai grandi pour qu'il s'attarde sur ma silhouette. Il a lu Shakespeare pour passer des heures avec moi sur son paillasson. Il a changé ma vision du monde tandis que je lui ai volé la sienne. « Et... Tu m'aurais enlevé tous mes défauts, hein ? » Swann replace une de mes mèches rebelles derrière l'oreille. « Non, je t'aurais créée exactement pareille ; avec ton grain de beauté derrière l'oreille, ta voix cassée quand tu t'énerves, la jalousie qui te secoue dès qu'une autre me sourit. Je n'aurais rien changé, Sasha. Pas même les quelques centimètres qui te manquent. Encore moins les insultes qui laissent des bleus sur mon corps lorsque tu m'en veux. » Ma paume se pose délicatement sur son torse couvert et glisse ensuite le long de son bras dénudé. C'est tout ça, le silence. C'est ces mots qui n'existent pas mais qu'on aimerait inventer. Ces phrases sans sens qui nous font du bien. Le silence, c'est toutes ces petites choses qui font qu'on garde espoir même quand tout autour de nous se casse la gueule. L'absence de mots reste ma plus belle déclaration, mon plus doux éloge. Je te promets de rester, Swann... Je me fous du monde entier quand tu me serres contre toi. Je veux que tu sois le seul que j'inviterai entre mes reins. Et tant pis si ça paraît fou, tant pis si parfois tu n'y crois plus. Parce que moi j'y crois bien assez pour deux, j'y crois tellement que ça ferait peur aux autres. C'est pour ça que je me tais. Ils seraient jaloux de voir comme je t'aime, de voir comme tu me fais du bien là où on m'a toujours fait mal. Je ne te laisserai pas, jamais. C'est égoïste mais j'ai besoin de toi pour exister... Je pense chacun des mots qui traverse ma tête mais ne les dis pas à voix haute. Je sais que mes yeux parlent pour moi, que la larme qui trace un filet humide le long de ma joue lui est destinée. Le silence ; mes plus belles confidences.

« je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon j'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la terre de tourner, j'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées. »



« Sasha, réveille-toi merde. Tu appelles ça vivre ? » Junon me sortit de ma torpeur et je me sentis stupide. Debout au milieu de la rue, tout le monde semblait s'être arrêté pour me regarder, moi l'immobile. Mes pupilles ne trouvaient aucun endroit fixe à regarder et allaient d'un passant à un autre, d'un visage à un autre pour revenir sur le premier. Que pouvais-je bien lui répondre ? Attendait-elle que je me mette à chialer devant ces autres qui ne savaient rien de moi si ce n'était la peine qui se lisait sur mon visage meurtri ? Je lui interdisais de me blesser avec ses vérités. Pas venant d'elle. Junon était la perle au fond des mers, la personne qui me comprenait même quand je n'osais plus pleurer. Je voyais le monde s'écrouler à travers ses pupilles, j'aimais les autres seulement lorsqu'elle prenait plaisir à leur murmurer des paroles douces. Ma meilleure amie était plus qu'un modèle, elle était l'exemple même de la vertu et de la force. Elle avait été cassée par le destin, déchirée par la mort mais elle s'était relevée, seule. Puis avec Aaron et moi. Aujourd'hui, c'était principalement pour la voir s'émerveiller que j'évitais de ramper, que je relevais la tête et marchais droite malgré les courbatures, malgré mes muscles qui se tendaient de douleur. Alors l'entendre me dire que mes efforts étaient vains m'anéantissait toujours un peu, moi qui ne me battais plus que pour son sourire. « Que veux-tu que je te réponde ? » J'étais à deux doigts de faire demi-tour en courant pour rentrer chez moi. Cette virée en ville n'annonçait rien de bon car je n'en avais pas envie. Chaque passant, chaque tête me faisait mal au cœur, mal à l'âme. Je n'en pouvais plus de les voir s'aimer, je n'en pouvais plus de les punir parce que je le désirais encore. Swann, l'amour d'une jeunesse qui je laissais pourrir par fierté. Swann, l'amour d'une vie dont je devais oublier le nom à longueur de journée. « La vérité, la vérité. » Je serre mes poings. « La vérité crève les yeux mon amour. J'suis en train d'agoniser dans un monde qui a tourné la page. C'est comme ça. Les gens n'attendent jamais éternellement. Ils sont là au début, ils t'écoutent parce que ça les rend heureux de te savoir malheureuse. Puis un jour, ils se rendent compte qu'ils s'ennuient avec toi, que ta douleur est devenue une banalité dans ce monde. Comme la guerre, la mort et les factures de fin de mois. Alors ils s'en vont comme ils sont arrivés : sans prévenir. Je crève de solitude mon Amour, je crève de soli... » « Mais tu n'es pas seule, Izo. » La main qui se posa sur mon épaule me fit sursauter et je reconnus très rapidement la personne qui se cachait derrière ce timbre masculin. Aaron... Qui d'autre ? Son bras protecteur m'entoura les épaules et je me sentis un peu gênée. Mes deux amis avaient eu une relation, il y a déjà un certain temps. Ils s'étaient aimés et quittés mais les iris de ma meilleure amie montrait bien qu'elle n'était pas tout à fait passée à autre chose. « Je sais, Aaron. Cesse d'écouter aux portes... Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu fous là ? » Mon cynisme ne le dérangea pas, il devait certainement s'y être habitué. « Je faisais un tour dans Boston, comme vous je suppose. Mais maintenant que je suis là... Allons boire un verre. » Mauvaise idée. Je lançais un regard interrogateur à Junon, peu désireuse de la mettre mal à l'aise. A défaut de fuir, elle m'offrit un sourire encourageant et me tira vers le premier café, celui situé quelques dizaines de mètres plus loin, à l'angle de la rue. C'était toujours comme ça avec elle : elle envoyait valser ses craintes si en échange la paix me rendait visite. Et Aaron était paisible, à sa façon. Il n'était qu'un homme sur lequel les filles ne pouvaient s'empêcher de se retourner. Il n'était qu'une saloperie de plus dans ce monde... mais quelque part, je m'étais fait la promesse de ne pas crever sans lui. Parce qu'il s'était emmitouflé dans ma confiance et qu'il ne me laissait pas tomber. De nuit comme de jour.


« on se fera la bise comme de vieux amis. on ira boire un café ensemble comme si la terre ne venait pas de s'écrouler. autour de nous les gens continueront de vivre. on bavardera d'un ton badin, puis, quand on se séparera, l'air de rien, ce sera pour toujours. « au revoir » sera le dernier mensonge. »


« Je peux entrer, Aaron ? » Je suis sur le pas de la porte et je fais semblant d'attendre son autorisation alors que même s'il me refuse l'entrée de son appartement, je forcerai. Il m'étudie un instant et ouvre enfin la bouche pour mettre fin à cette minute de silence imposante, douloureuse, brûlante. « Chez moi, c'est chez toi aussi. Viens, beauté. » Je ne perds pas une seconde de plus et cours dans ses bras, sans une once d'hésitation. Mes lèvres cherchent rapidement les siennes, peut-être trop rapidement puisqu'il m'arrête un instant pour aller refermer la porte de son appartement. Je ne sais jamais pour quelles raisons je choisis de me retrouver dans ses bras plutôt que dans ceux d'un autre. Je ne sais même pas pourquoi c'est à sa porte que je viens désormais frapper lorsque je n'y vois plus rien. Il ne m'en tient pas rigueur. Il est juste là. Quand ça va et quand ça va moins. Quand il fait beau et quand il pleut. Peu importe la date, peu importe l'heure, il attend patiemment les moments où il récoltera les parties de moi que je sème en sa présence. Sa main se niche dans mon cou et son front se colle au mien. Je sens souffle sur mon visage pâle et humide. Je sens son souffle caresser mes plaies et lentement, la tempête qui faisait rage en moi s'en va. « Raconte-moi. » Dans quel but ? Je ne sais que me taire et il le sait désormais. Il a appris à vivre avec, comme tous les autres. Il m'arrive cependant de lui parler. Il m'arrive de me laisser aller contre son torse qui remue calmement et de lui gerber ma vie pour ne pas m'étouffer avec. Et lui, il m'écoute. Il ne dit rien, il lui arrive de sourire et de grimacer, mais toujours à l'ombre de mon regard. Je crois qu'il me panse un peu trop, comme une fleur dont il ne voudrait pas voir la fin. « Demande-moi, alors. » Son visage se met à rayonner et je le laisse m'entraîner jusqu'au canapé, quelques mètres plus loin. J'ai l'impression de connaître chaque coin et recoin de l'appartement pour y avoir trop souvent fini nue, une tasse de café à la main. « Apprends-moi tes cauchemars, beauté. Apprends-moi tes plaies. » Les doigts de Aaron passent brièvement sur mes yeux qu'il clôt avant de m'attirer contre lui, endroit où les démons ne viennent jamais. J'inspire une fois, puis deux et les tiroirs de mon histoire s'ouvrent brutalement, en désordre, et se referment tout aussi vite. Les ébauches de ma vie se dessinent et les vocables remplacent le silence, sans que je ne sois capable de les arrêter. « Australienne, c'est ce que je suis, ce que j'étais plutôt. Fuir encore et encore, c'est ce que je sais faire de mieux. J'ai quitté mon pays une fois, puis quelques autres fois. Par besoin, par peur aussi. Je suis tout sauf forte. Un genre de loque humaine dont on veut tous un jour se débarrasser. Quand je promets de ne jamais partir, c'est toujours que je m'apprête à faire le contraire. Alors si un jour je te dis au revoir, comprends bien qu'on ne se reverra ni le lendemain soir, ni les jours d'après. Je passe dans la vie des gens, je leur offre un morceau de celle que je suis avant de partir ailleurs, là où les horizons seront différents des précédents. » Inspiration. « Parents ni trop riches, ni trop pauvres... aujourd'hui divorcés. Mon père est homosexuel, ou du moins, il l'est devenu avec les années. Quand on connait ma mère, on termine par trouver son choix judicieux, voire compréhensible. Elle passait son temps à hurler. Pour la cuisine, le ménage, l'amour que mon père lui portait ou bien encore les devoirs que je ne faisais pas. Elle ne vivait que pour s'asphyxier les poumons et vouait un vrai culte aux cigares. J'ai appris à vivre au gré de ses crises de nerfs. Elle passait son temps à parler et comme je ne voulais pas lui ressembler, j'ai choisi de passer le mien à me taire. D'ailleurs... Fais-moi taire. » Aaron se veut rassurant, m'embrasse le front et atterrit à la commissure de mes lèvres tandis que le tissu qui couvre le haut de mon corps est balancé à travers la pièce.

« Attends... » Les lumières sont éteintes depuis quelques minutes et je devine pourtant le regard interrogateur qu'il me lance tout en s'écartant de mon corps pratiquement nu. Je ne suis pas cette fille qui a peur d'offrir son corps, je ne suis pas prude. Non, il ne s'agit pas de ça. C'est quelque chose de bien plus fort, une boule au fond du ventre qui m'annonce de manière insidieuse qu'après ce soir, me détacher de Aaron sera impossible. Parce qu'il en saura trop à mon sujet, parce que m'atteindre deviendra deux fois plus facile. Je regrette presque d'avoir parlé, je regrette presque de lui avoir fait confiance. J'ai peur du noir, davantage de la lumière. J'ai peur de crever en ayant trop raconté, peur de mourir en ayant oublié de raconter. « Je peux te faire confiance, hein ? » Un doigt se pose sur ma bouche et je comprends qu'il m'invite à me taire. Mais c'est trop tard, tout est trop tard ce soir. Je ne veux plus me taire, je veux dégobiller ma vie et lui parler de Swann. Je veux me brûler les yeux pour de vraies raisons, noyer mes pupilles pour avoir fait ressortir tous ces souvenirs que j'avais enfouis au fond de moi, là où personne ne regarde jamais. La pièce est sombre mais je sens son regard sur mes épaules, ma nuque, mes seins. Il essaye de savoir quelle est cette chose qui me donne envie de m'arracher les cordes vocales en espérant que l'organe gorgé de sang qu'est mon cœur suivra. « Je suis tombée enceinte, je suis tombée enceinte putain. J'ai regardé mon ventre grossir mais je n'étais que spectatrice. J'étais jeune, trop jeune pour trimballer un bambin dans mon ventre, un bambin dans mes bras. Il m'appelait, tu sais ? Il me criait de l'aimer et de lui présenter son père. Swann... Le beau brun qui faisait chavirer le cœur des filles alors que j'étais sienne depuis toujours. Mais tu vois, moi je ne suis bonne qu'à fuir. Être mère... Quelle frayeur quand ton seul modèle ne t'a jamais dit "je t'aime". Comment pouvais-je l'aimer, hein ? Je ne savais pas faire Aaron. J'ai essayé quand personne ne m'observait. Mais je ne savais pas faire. Alors j'ai quitté l'Australie avec mon père qui n'était au courant de rien. J'ai quitté l'Australie, l'amour d'une vie et ma jolie maison. Puis j'ai arrêté de sourire, arrêté d'aimer et arrêté de vivre. » Silence paisible. « Il n'y a plus de gosse, plus de bambin à nourrir. D'ailleurs, il n'y a jamais eu bambin à nourrir. Je ne lui ai pas laissé le temps de regarder le monde avec ses propres yeux. J'ai dégringolé les escaliers, je me suis écorchée les genoux et ça l'a éclaté. Le gosse, pas le ventre. Les médecins ont dit que la chute m'avait fait perdre Noah -oui, je lui avais donné un prénom pour lui répéter qu'il était de trop-. Moi, je crois que c'est le destin qui ne voulait pas qu'il naisse. Un peu moi aussi. Mais j'aurais appris à l'aimer comme on aime le soleil, il m'aurait juste fallu un peu de temps. Seulement il n'est plus là, la bulle a éclaté et maintenant, je suis vraiment toute seule. Je dois tout dire à Swann, tout, tout, tout. Mais j'en ai pas le courage. Il est ici lui aussi, il s'est réfugié à Boston quand il a su que j'avais préféré fuir les évidences. » Une larme dévale ma joue déjà rougie mais je ne m'arrête pas. « On fait comment pour dire tout ça ? Tu me vois arriver devant lui, les bras ballants pour lui murmurer : Salut Swann, c'est moi. Tu as changé avec les années, mais tu es toujours autant Swann. T'as l'air perdu... Je suppose que c'est de ma faute. Tu sais, moi je n'ai jamais voulu te faire du mal... Je voulais juste me faire du bien. J'pensais pas que tu allais autant me manquer. Tu m'en veux ? Tu n'es pas obligé parce que je m'en veux assez pour deux. Tant qu'on est là, l'un en face de l'autre à faire semblant de n'avoir jamais compté pour l'autre, j'dois te dire que tu as été père. Pendant quatre mois, treize jours et quelques heures. Noah aurait été magnifique s'il t'avait ressemblé. Mais on ne saura pas, on ne saura pas parce que j'ai inondé le sol de son sang et qu'il est parti là-haut. De toute façon, tu sais bien que le monde aurait été trop moche pour lui. Il méritait mieux que ça. Peut-être qu'allongé dans les nuages, il pense un peu à nous. Tu m'en veux ? Dis-moi. Parce que je peux mourir maintenant sur ton palier si tu me le demandes. Il doit bien y avoir un voisin avec un flingue dans sa table de chevet. On pourrait l'emprunter et je te laisserais tirer la dernière balle si c'est ce que tu veux. J'm'en fous moi, tu sais. De toute façon, depuis que je t'ai puni en m'en allant, j'erre dans la vie. Alors, qu'est-ce que tu attends de moi ? Dis-le. Parce qu'on pourrait aussi dire merde au monde entier et recommencer à s'aimer comme au premier jour. Je préfère cette alternative... Mais tu vois, je t'aime trop pour décider seule, pour décider tout court. Choisis maintenant, fais vite, mon cœur va me tailler les entrailles tellement il frappe fort. » Je suis bête. L'écho de mes vocables se fait entendre, comme un appel à la révolution... Ou à la trahison. « Ou alors, il est peut-être passé à quelque chose sans moi... Ce serait con. Parce que ma venue ici n'aurait plus aucun sens. Enfin, voilà. Tu sais Aaron. Tout. La fin et le début. Le milieu aussi. Dans les lignes droites et en travers. » Je me tais de nouveau, j'enfile ce masque qui me va si bien tandis que mon avant-bras frôle son corps brûlant. On peut oublier maintenant. Il sait. Alors on peut passer à autre chose ensemble, faire l'amour sur ce canapé et se séparer au petit matin. Attrapant sa nuque, je l'attire contre moi et mon dos s'échoue une nouvelle fois sur le futon confortable. Plus rien n'a d'importance. Dans mon cœur, il y a l'envie. « Tu es jolie quand tu parles, jolie quand tu t'animes ainsi. Je te promets de ne pas te casser, beauté. Et de laisser ma porte ouverte lors des tristes soirées. » Aaron s'appuie sur ses bras et s'allonge avec douceur sur moi avant de prendre mes lèvres en otage. Ce qui nous unit maintenant ? Le chagrin. Si j'avais su que tu le connaissais, si j'avais su que tu ne t'intéressais à moi que pour tuer son âme à lui et éveiller son cœur à elle... Si je ne t'avais pas fait confiance, est-ce que tu m'aurais menti aussi souvent ? Ce qui nous unit maintenant ? Les mensonges. Mais chut, je ne suis pas encore au courant.

« on se fera la bise comme de vieux amis. on ira boire un café ensemble comme si la terre ne venait pas de s'écrouler. autour de nous les gens continueront de vivre. on bavardera d'un ton badin, puis, quand on se séparera, l'air de rien, ce sera pour toujours. « au revoir » sera le dernier mensonge. »




L'odeur du chocolat liégeois qu'on déposa devant moi me fit revenir à la réalité. Rêveuse, je l'étais encore... Un sourire compatissant naquit sur mon visage tandis qu'ils me fixaient tous les deux, épuisés de ne pas arriver à me faire reprendre goût à tout cela. Vous n'y êtes pour rien, mes amours... Je lui ai juste laissé une trop grosse partie de moi en m'en allant... J'aurais dû être un peu plus égoïste, histoire d'avoir le droit de m'en sortir. Je cours après mon passé comme vous courez après le vôtre. On est les enfants oubliés... Mais moi je n'oublierai pas tout ce que vous avez fait, tout ce que vous ferez. Lisez à travers moi, je ne veux plus parler. Attrapant ma tasse, je la portai à mes lèvres et les brûlai légèrement. « Izo ? » On m'appelait très souvent Izo. Sasha faisait partie d'une époque révolue, époque qui me sortait par les tripes. « Hm ?» Vague mouvement de tête. « Tu faisais quoi, avant ? » Ou voulait-il en venir ? Avant ? Comme eux. Je me levais, mangeais et faisais face aux coups durs. Je bossais en cours, je riais aux blagues de mes camarades et il m'arrivait de pleurer devant un film. J'étais humaine, putain. « Comme vous, Aaron. Et encore aujourd'hui. Arrêtez de croire que je me laisse pourrir, que je me transforme en loque humaine. Parce qu'il n'y a pas un jour où je ne me bats pas. Que ce soit pour sortir du lit, saluer les voisins, faire les courses... Boire un verre avec vous. » Je venais d'y aller un peu trop fort mais je ne m'excusai pas. Ils ne m'en tiendraient de toute manière pas rigueur. Ils avaient tous les deux arrêté de me tenir rigueur de chacun de mes faux pas. Comme si mon état m'autorisait à être un monstre plus que de raison, comme si mes faiblesses me donnaient le droit de les ruiner, de leur faire du mal sans avoir besoin de m'excuser derrière. « Merci... » « C'est normal, poupée. » Non, ce n'était pas normal. Il n'était pas normal que je sois assistée à vingt-trois ans, pas normal que j'aie sans cesse besoin d'être poussée pour marcher droit. « Non, merci. D'être là. Merci Junon de me faire sortir de mon appartement, de me faire sortir de ma déprime même si ça ne dure qu'un temps. Et toi Aaron... Merci de me cueillir chaque nuit où l'obscurité me fait peur. » Je m'attardai sur eux, tremblante. Et eux restaient gueules ouvertes, à ne pas y croire. Je ne me confessais que trop rarement, souvent après plusieurs verres de tord-boyaux dans le sang. Mais j'étais fatiguée de les voir s'inquiéter, fatiguée de les laisser porter mes soixante-trois kilos de craintes sans rien faire. « En fait, vous voulez la vérité ? Je suis épuisée. Réellement. Je voudrais juste m'endormir et passer huit heures d'affilée sans voir son visage... » Je voudrais juste que cette rupture n'ait jamais eu lieu, que ce départ ne soit qu'un mauvais rêve et que le manque qui me tue une illusion... Mais tout ça était vrai... Et je m'en souvenais parfaitement.


« je me croyais forte, tu sais, inoxydable, tout-terrain, inentamable, trop orgueilleuse pour souffrir. mais là, brusquement, plus d'orgueil, plus de distance, plus d'ironie. Juste un bon gros coup de vie dans la gueule. »


Je dévale les escaliers à toute vitesse, soudain effrayée à l'idée qu'il soit trop tard. Mes pas résonnent dans toutes les pièces, davantage sur le plancher en vois. Où est-il, putain ? Je cours dans le salon et remarque qu'il n'y a personne puis la cuisine subit le même sort. J'ai mal. Je n'arrive plus à respirer. Mes poumons ne fonctionnent plus correctement parce que mon cerveau est concentré ailleurs. Je ne pense plus qu'à le retrouver. J'enchaîne les pièces, les allées et venues entre les étages. « Papa ? » Il est là, posé contre le lavabo de la salle de bain. Je ne réfléchis pas plus longtemps. « Papa, emmène-moi. » Son regard se fige. Je le vois au reflet que j'aperçois dans le miroir. Il est pétrifié, pire, il semble inanimé. Comme ma mère le jour où elle a appris qu'il la laissait pour un homme. Je n'ai jamais été très proche de mes parents. Je crois qu'ils m'en ont toujours trop demandé et que je n'en ai jamais assez fait. Tout ce qui me plaisait, moi, c'était me réveiller et courir en pyjama jusqu'à la prochaine porte, jusqu'au vrai bonheur. J'ai un peu oublié de profiter d'eux même si je lisais partout qu'on part tous un jour. Son regard est figé et je commence à m'en vouloir d'avoir été si peu présente. Suis-je tant égoïste ? « Tu... Tu es sûre, ma puce ? » Oui je suis sûre, papa. Je suis sûre parce qu'il n'y a que cette échappatoire. J'ai besoin de partir, besoin d'oublier, tu comprends ? Les cris de maman, les crêpes de Swann... Cette vie qui pousse dans mes entrailles. J'ai besoin de me casser, de vivre pour moi. Et je m'en fous tu sais... De cet homme qui fait battre ton cœur. Je me moque de lui autant que je me moque de vos nouveaux bonheurs. Je n'étais pas prête. A quoi ? A vous voir partir chacun de votre côté. J'aurais voulu pouvoir courir dans votre lit afin d'y trouver un peu de réconfort. Mais tu ne dors plus ici et maman a choisi le canapé pour pleurer son malheur. Je suis seule. Peu importe le nombre de personnes dans la même pièce que moi. Qu'on me parle ou non. Je reste seule. Je vous déteste. Bouche-toi les oreilles très fort, tu entends comme je vous déteste ? Parce qu'à cause de vous, je ne crois plus en Swann. A cause de vous, j'ai peur de le voir partir aussi. Alors oui je suis sûre, sûre de te suivre à l'autre bout du monde. Parce que j'supporterais pas que ce soit lui qui me lâche. J'ai vu maman, son visage blême et les litres de flotte qu'elle verse encore pour toi. J'veux pas. Ça me cramerait trop l'intérieur de le voir filer. Alors j'vais m'enfuir avant. Je vais être lâche comme toi, papa. Tu es mon modèle maintenant. Je ne dis rien. Rien du tout. Je suis celle qui ne parle pas et ce rôle me convient parfaitement. Je hoche simplement la tête. Réponse positive. Je m'en vais avec lui. Je le suis là où il me conduira. « Prépare tes affaires dans ce cas. On part dans une heure, chérie. » J'aimerais qu'il remballe ses surnoms affectifs. J'observe sa silhouette sortir de la salle d'eau et je me demande ce qui nous rapproche encore. Rien, si ce n'est le nom de famille et la couleur des yeux.

Je m'approche du miroir qui borde le mur afin de me prouver qu'ils sont bien de la même couleur que les siens. Mais je regrette très vite mon geste. Le miroir me renvoie une image de moi que je ne sais plus apprécier depuis que je joue au deux en un. Ma paume tend le vêtement qui me couvre du froid et une ébauche de ventre rond se dessine alors. J'ai envie d'en racheter un, de dégommer celui-ci et de retrouver celui que j'avais avant. Avant de me retrouver en cloque. Jusqu'à l'os. J'ai l'impression que tout le monde le voit mais qu'ils font semblant de ne rien voir. C'est tellement plus simple d'ignorer ce qui cloche, d'ignorer que ma vie a été gâchée en une nuit d'amour. Je rêve encore d'un tour du monde, de ces études en musicologie. A la place, je vais devoir donner le sein à un gosse que je n'ai même pas voulu, du moins pas si tôt. Et je me fous des médecines qui existent aujourd'hui, je me fous des alternatives parce que je suis incapable d'annoncer ça à Swann. Moi, je ne suis bonne qu'à faire vœu de silence, encore une fois. Et ça me tue mon Coeur... Ça me tue de ne pas y arriver, de te regarder dans les yeux et de les baisser trop vite... Je ne suis pas distante, et évidement que j'ai encore besoin de toi. Notre amour coule dans nos veines. Ça crève les yeux que je suis dingue de toi, dingue de ton sourire et de tes caresses. Mais toutes les belles histoires ont une fin, non ? Et puis tu me connais... J'ai bien trop peur de tes yeux noirs, de la colère qui pourrait t'habiter si je te raconte que dans neuf mois, on aura un gosse entre les pattes. Je ne sais pas si tu te souviens de cette nuit où l'on s'était promis de toujours tout faire pour aider l'autre ? C'est ce que je vais faire ce soir. T'aider. Et il va falloir être très fort mon amour parce que tu vas devoir t'entraîner à me détester, puis à m'oublier. C'est pour toi, pour que tu arrives à te réveiller demain, et les jours d'après. Tu vas me détester et je vais t'aimer deux fois plus fort, d'accord ? Finalement, la seule chose qui me pousse à partir, c'est lui. Je cours dans ma piaule et attrape la première valise qui me tombe sous la main. Je n'ai pas le temps de réfléchir, encore moins le temps de me retourner. Mon père ne m'attendra pas : il court après la joie, lui. Moi je rattrape la mort. Pas le temps de réfléchir. Je prends les fringues et les enfonce au fond de la toile, de plus en plus vite, de façon monotone. Je n'ai plus le cœur à penser. J'enfonce tout ce qui m'appartient dans le bagage, je me fous de froisser mes vêtements, je suis de toute manière déjà froissée de l'intérieur. Et le temps défile. Il passe, il court et ne ralentit pas. Lui dire au revoir ? Partir sans un mot ? « Sasha ? Ma puce ? Il faut y aller, Brandon nous attend. » Mon cœur loupe un battement et ma respiration se bloque. La douleur m'oppresse et la tristesse sera ma dernière mélodie. Je ferme les yeux tandis que je les sens se noyer dans une eau impure. Pars, vas-t-en... C'est pour lui, pour qu'il s'en sorte indemne. Swann me porte encore une fois, même s'il ne le sait pas. Je boucle ma valise et intérieurement, je me fais la promesse de ne pas oublier son rire qui claquait contre les murs hier encore. Je me fais la promesse de ne rien oublier, de remplir mon estomac de ses mots doux et mes poumons de son odeur. Je dévale les escaliers sans un regard derrière moi. Je suis vide, vide d'amour. « C'est parti pour une nouvelle aventure ! »Ferme-la papa, ferme-la. Mon aventure c'était lui. Alors laisse-moi... Emmène-moi loin de tout ça mais je t'en supplie, tais-toi. Parce que si tu dis un mot de trop, je vais me liquéfier et pleurer comme je n'ai jamais pleuré. Je l'aime, tu vois. Je l'aime plus que quiconque ne l'aimera jamais. Et pourtant je laisse ma place à la prochaine... Je vous déteste. Vous et vos sentiments en boîte... Pas d'adieux, pas d'embrassades douloureuses. Je m'en vais comme je suis arrivée, je m'en vais en lui laissant tout ce qu'il y avait de bon en moi. J'emporte le reste, les défauts, les cauchemars et la solitude.

Citation :
Pardonne-moi, oublie-moi. Tu vaux tellement mieux que ça...

Dix mots sur un papier arraché. Dix mots pour dire au revoir. Dix mots pour une éternité. Dix mots pour mourir. C'est tout ce que je laisse. C'est tout ce que je donne. Moi la fautive, moi l'incomprise. A notre histoire, mon Ange... A notre fin...

« je me croyais forte, tu sais, inoxydable, tout-terrain, inentamable, trop orgueilleuse pour souffrir. mais là, brusquement, plus d'orgueil, plus de distance, plus d'ironie. Juste un bon gros coup de vie dans la gueule. »



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Dernière édition par Sasha-Izoenn Macklin le Mer 23 Fév - 14:11, édité 114 fois
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 21:51

ne sait-on jamais.
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 21:53

    MA CAM. I love you I love you I love you Tu me harcèles et me suis partout, mais j'avoue que j'aime bien cette idée. (a) BIENVENUE sur le forum. Encore un où on va faire notre loi. Arrow Et oui, je sais que tu me détestes d'avoir encore Pettyfer en avatar. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 22:04

Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche :)
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 22:21

    Aaron D. Wentworth a écrit:
      MA CAM. I love you I love you I love you Tu me harcèles et me suis partout, mais j'avoue que j'aime bien cette idée. (a) BIENVENUE sur le forum. Encore un où on va faire notre loi. Arrow Et oui, je sais que tu me détestes d'avoir encore Pettyfer en avatar. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315
    IL A CRAQUE CET ENFANT sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 982663 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 982663
    TA LOI ? VRAIMENT ? POUR LE MOMENT J'AI ENCORE RIEN VU sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 463581 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 62156
    OSEF, bienvenue à toi & merci de ton inscription. Dès que bazzart ouvre, je botte les fesses de Swann. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 74394 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 318575
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 22:45

    Toi, la Jude, la ramène pas ou ce sont tes fesses que je vais craquer. Rolling Eyes sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315
    MA LOI, TU VAS LA VOIR PASSER ! sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 62156
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 22:50

Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 22:55

Aaron ▬ je ne savais même pas que tu étais ici, la catin. tu vas descendre d'un ton illico parce que je sais comment m'y prendre avec toi moi tongue une nouvelle aventure avec toi, quelle joie mon loup. I love you

Caleb ▬ merci beaucoup. ton prénom (pseudo du personnage en réalité) me rappelle pas mal de choses (a).

Jude ▬ je vais le tenir en laisse le petit monstre, ne crains rien king (en passant jem, tu veux craquer les fesses de qui avec la taille de ton kiki ? too bad.) merci beaucoup et je patiente pour swann, gentiment. (a)

Jones ▬ merci Very Happy
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Swann-Isaiah Malween
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeDim 20 Fév - 23:40

EDIT : d'accord. Moi ? A côté de la plaque. XD

Alors BIENVENUUUUUUUUUE I love you sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 603415 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 407922 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 74394 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 507338 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 104254 Merci d'avoir pris le scénario, je suis super contente que le scénario plaise autant ! sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 855789 Comme je l'ai dit, si tu as d'autres questions, n'hésite pas I love you
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 0:29

Bienvenue à toi I love you
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 0:52

    BLAKE MAGNIFIQUE LIVELY I love you sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 74394 bienvenue & j'exige un lien.
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 0:55

Daisy S. White a écrit:
    BLAKE MAGNIFIQUE LIVELY I love you sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 74394 bienvenue & j'exige un lien.
excellent choix, vraiment. I love you
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 1:14

BLAKE sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 317302 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 227357 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 74394 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945 bienvenue et excellent choix de scénario sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 3:36

    BIENVENUUUUUUUUUE. I love you
    j'suis certaine que tu vas l'avoir ce perso ne t'inquiète pas.
    bonne chance pour ta fiche. va nous falloir un lien parce que BLAKE. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 317302
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 9:57

L'autre personne sur le rôle a terminé sa fiche mais comme nous jugeons à la meilleure fiche, tu as deux jours pour finir ta fiche afin que Swann puisse juger.
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Sasha-Izoenn Macklin
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 15:51

Merci beaucoup pour cet accueil I love you

Teddy chérie, merci beaucoup. Je vais faire de mon mieux en tout cas (: & Noah, j'avance, j'avance (a)
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 15:52

BLAKE sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 18791 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 600945

bienvenue & réserves moi un lien belle blonde I love you
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 15:55

Parce que CAM quoi ! sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 603415
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 16:07



    Ah mais il y a tout le gratin de THUB ici ou quoi ? Shocked What a Face
    J'suis Abbey, et je te souhaite pas bienvenue, parce que je ne suis pas encore validée sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 965443 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 En tout cas, contente que tu sois là Loni, et Jem aussi sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 463581
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 16:12

Et celestine, Abbey, sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 971762 Arrow !!
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 16:27

    Han j'étais pas sûre que c'était toi, c'est pour ça. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 678343 Évidemment que je suis contente que tu sois là toi aussi. I love you
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 16:30

Ah me voilà rassurée !
THUB en force ! sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 965443
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 17:52

    Charlotte Grey-Delacroix a écrit:


      Ah mais il y a tout le gratin de THUB ici ou quoi ? Shocked What a Face
      J'suis Abbey, et je te souhaite pas bienvenue, parce que je ne suis pas encore validée sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 965443 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 En tout cas, contente que tu sois là Loni, et Jem aussi sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 463581

    ABBEY! What a Face
    Oui, y'a tout THUB par ici. (aa) Junon, c'est Celestine en plus. I love you On est une grande famille qui se suit partout.

    Finis ta fiche, que je puisse rendre Lena folle de jalousie et faire crever Swann. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 603415
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Swann-Isaiah Malween
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 17:55

Aaron D. Wentworth a écrit:
    Charlotte Grey-Delacroix a écrit:


      Ah mais il y a tout le gratin de THUB ici ou quoi ? Shocked What a Face
      J'suis Abbey, et je te souhaite pas bienvenue, parce que je ne suis pas encore validée sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 965443 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 En tout cas, contente que tu sois là Loni, et Jem aussi sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 463581

    ABBEY! What a Face
    Oui, y'a tout THUB par ici. (aa) Junon, c'est Celestine en plus. I love you On est une grande famille qui se suit partout.

    Finis ta fiche, que je puisse rendre Lena folle de jalousie et faire crever Swann. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 603415

Pfff, tu vas pas t'en tirer comme ça, moi j'dis. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 678343
T'as juste la haine parce que je suis le préféré de Lena, et de Sasha. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitimeLun 21 Fév - 17:57

    Tu verras ça si c'est toi leur préféré. sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. 638315 Tu rêves un peu là, grosse tête.
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MessageSujet: Re: sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.   sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres. Icon_minitime

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sim ▬ on ne voulait pas faire les mêmes erreurs alors on en a fait d'autres.

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