i'll be there for you when the rain starts to pour

Tu ne m'as pas rappelé. Je relève la tête du bureau, enfin plus précisément de l'ordinateur pour observer la brune planté devant moi. Comment elle a su que je bossais ici ? Ah oui suis-je bête c'est la secrétaire de l'accueil. Je ne rappelle jamais. Tu as pourtant pris mon numéro. Je repose mes yeux sur la clavier, essayant de finir le travail que j'ai à faire. Parce que tu as insisté. Et là je suis un peu occupé. Non pas qu'elle ne m'intéresse pas, enfin si un peu quand même. Quoi je n'ai pas l'intention de revoir cette fille, c'était juste un soir, un simple coup pour oublier que j'ai rien à faire et que je tourne en rond depuis deux mois ici. Tu agis comme un de ces mec macho ! Touché, je soupire me mord la lèvre ennuyé de ses dires. Je m'appuie sur le dossier de mon fauteuil en la regardant. Pas du tout, si je rappelle les gens pensent alors que cela devient sérieux, où que je veux recommence. Loin de là. Je ne suis pas intéressée. Elle me fixe en avançant et s'appuie légèrement sur le bureau. Pas intéressée par quoi ? Je ne te demande pas en fiançailles, juste que tu rappel. Pas intéressée? Je ne te crois pas. Je soupire. Pas la tête à me prendre la tête avec une conquête d'un soir, voila pourquoi je ne suis pas fan de coucher avec une fille juste pour une nuit, ça prend la tête après. Je suis en couple. Je ne te crois pas ! D'accord alors sors de mon bureau je dois finir un article. Je prend mes lunettes les mettant sur mon nez et me replongeant dans mon article, me fichant bel et bien de savoir ce qu'elle compte faire de mon ordre ou pas. J'ai assez de soucis pour le moment.
Après plusieurs heure à travailler sur les deux articles que je dois faire pour mon rédacteur, une sonnerie m'annonce un nouvel email. Je clique sur le pop-up qui s'affiche, l'email défilant devant mes yeux. Je sourie, aux anges. L'appartement de Boston est de nouveau à moi. Et le poste aussi. Je me lève de ma chaise contournant le bureau pour me diriger dans celui de mon patron. Monsieur, je démissionne. A la tête qu'il fait il ne s'y attendait pas. Com...comment ? vous ne pouvez pas, vous... pourquoi ? Je sourie de toute mes dents sure de moi. [color=salmon] J'ai vérifié et je peux, n'étant que votre assistante j'ai le droit de démissionner comme ça. De plus je viens de trouver un travail de rédactrice à Boston, mon ancienne agence a été racheté et ils me prennent.

Va la voir. Je tourne la tête vers lui en posant un carton dans le salon. Reprenant mon souffle, et mon équilibre je me fais d'abord la réflexion de ne plus jamais faire un déménagement en talons. Quoi ? Je lui dirais quoi ? Elle doit plus vouloir me parler... en plus elle est pas là, il y a pas de mouvement chez elle. Je pousse le carton et retourne au camion, sentant que Sam me suit. " en faite je crève de trouille Sam." Je me retourne pour le fixer. Pardon ? Je crève pas de trouille, t'es taré. Je lui pose un carton dans les bras en en prenant un autre reprenant le chemin de l'appartement. Les derniers cartons. Je fais signe au chauffeur que c'est bon, après un au revoir, il referme le tout et je vois le camion s'éloigner. Boston, enfin réinstallé, ou du moins les cartons sont enfin dedans. Sloane pitié ! On dirait un mec, sans sentiment, comme si tu t'en foutais entièrement. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous en ce moment à me faire suer avec mon comportement ? Posant le dernier cartons près du canapé encore drapé, je passe un main sur mon front, enlevant mes escarpins. Retrouvant le bien être d'être pied nue. Mais qu'est-ce que vous avez tous à me traiter de mec en ce moment ?! Je te signal premièrement que tu en es un. De plus c'est pas parce que je suis homosexuelle que je suis un mec. C'est quoi ces clichés ? Tout de suite je dois aimer la mécanique, être indifférente, aimer le sexe plus que les autres et n'être pas féminine. Zut. Susceptible ! Je disais juste que c'est par ton manque d'application, et du fait de vouloir reconnaître qu'elle t'a manqué pendant ces trois mois, et que tu t'en veux d'avoir rompu, c'est ça qui fait de toi un mec. Je me laisse tomber sur le canapé, morte de fatigue. Je répond rien, et accepte la bouteille d'eau qu'il me jette, buvant une gorgée, je fixe la fenêtre morose. Comme quoi, moi qui pensait que mon retour se ferait dans la joie. Il n'a fallut à Sam que quelques minutes pour me faire retomber ce plaisir. Même si j'y avais songé, le fait de devoir la recroise,r et surtout au comment je vais faire pour lui reparler et m'excuser. Surtout, trouver le courage d'aller la voir, parce qu'évidement elle va voir qu'elle a un nouveau voisin, et qu'elle va vite savoir que je suis de retour en ville. Je ferme les yeux, finalement mon départ à fait quoi ? Rompre avec ma petite-amie, que j'aimais, et que j'aime toujours. Avoir le cafard pendant trois mois, cirer les pompes d'un débile de rédacteur en chef; pour finalement retourner à Boston, certes avec le job que je voulais, mais sans petite-amie, et ayant l'impression d'avoir perdu beaucoup plus que trois mois de ma vie. Re-bienvenue à Boston jeune fille. Sam... tu serais pas un peu homo des fois ? La douleur qui m'assaillit à la cuisse m'informe de sa réaction. Il n'y a aucun risque crois moi... j'ai peut-être arrêté de vouloir te mettre dans mon lit depuis notre secondaire, mais ça ne veut pas dire que je dédaigner la gente féminine. Ton influence sur deux personnes du même sexe n'est pas nuisible, surtout quand je vois que tu galère autant que moi, voir plus. Merci Sam Toujours le mot pour réconforter et enfoncer.