Sujet: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 12:29
❝Erin Dalhya Steevens❞
✎ T'ES COMMENT SINON DANS LA VIE ?
Moi c'est erin dalhya steevens et j'ai 23 ans. Je suis née le 12 août 1988 à Boston vers quatre heures du matin. En ce moment, je vis à Boston, Etats-Unis et je m'y sens plutôt bien je crois.. Je suis d'origine française et américaine et on dit souvent que cela se remarque. Ma vie sentimentale, y a pas grand chose à en dire sérieusement, je suis célibataire et j'avoue que parfois ça me casse les pieds. Pour m'occuper sinon je suis étudiante en droit et cela depuis déjà trois ans. J'adore les animaux et je suis dans le groupe des chats.
✎ TU ES GENTIL OU MECHANT ?
✎ TON APPARTEMENT DE RÊVE IL SERAIT COMMENT ?
Vous parlez d’un appartement ? J’en sais rien. Peut-être avec une superbe vue sur l’océan, avec le bruit des vagues se claquant contre les rochers. C’est probablement le bruit qui m’apaiserait le plus. Le silence, non, je ne pourrais supporter qu’il y en ait, notamment quand on a été habitué à vivre dans un environnement bruyant, dans une lutte constante avec soi-même. Je voudrais donc un endroit éloigné de tout. Éloignée de ma famille, de mes amis, de ma vie d’avant, tout simplement. Peut-être une cheminée, mais j’imagine que ça ne se fait que trop rarement dans les appartements. Donc pourquoi pas une maison ? Ce serait beaucoup mieux pour moi. Je déteste faire les corvées ménagères en général, donc j’adopterai une femme de ménage à plein temps qui resterait vivre avec moi pour combler ma solitude passagère. Un grand canapé pour y faire la sieste, un grand lit dans lequel je pourrais tourner et tourner comme bon me semble. Pourquoi pas un balcon aussi où je pourrais me détendre les longs matins d’été.
✎ TON VOISIN IDÉAL SI TU DEVAIS LE DECRIRE ?
Mon voisin idéal viendrait me demander des œufs pour faire un gateau et dans le seul but de me remercier, m’inviterait à en manger une part. Ensuite, il m’offrirait un verre, puis m’inviterait à dîner dans un restaurant chic que je ne pourrais même pas me payer habituellement. J’en profiterai surement pour lui soutirer deux ou trois trucs chez lui – parce qu’évidemment, il travaillerait dans les affaires ou serait un artiste reconnu. Non, plus sérieusement, les seuls voisins que j’ai pu avoir dans ma vie ont été ma sœur jumelle – voisine de chambre – quelques gars dégageant une odeur nauséabonde, alcool et le temps passé sans prendre une douche se faisant. Aujourd’hui, je crèche encore chez une amie, mais j’imagine que d’ici peu de temps, je serais un peu obligée de me faire à la compagnie d’un type qui me chantera la sérénade juste pour que je couche avec lui. Ça se passe comme ça maintenant non ?
Spoiler:
▷ pseudo/prénom. je m'appelle Henry. Mais bon, sinon, on ne m'appelle pas. ▷ âge. 64 ans. ▷ tu viens d'où ? Je viens d'un endroit qu'on appelle Bazzart. ▷ & t'aimes le fo ? Tu le trouve comment ? je le trouve très laid et les gens ne sont pas du tout sympathiques. C'est d'ailleurs pour ça que je suis là. ▷ c'est ton dernier mot ? je crois que j'ai un peu la poisse. Mais on va faire comme si de rien n'était hein.
Dernière édition par Erin D. Steevens le Dim 27 Fév - 3:01, édité 8 fois
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 12:30
Je voudrais savoir comment ça nous est arrivé au juste. Je voudrais juste me souvenir de cette période de bonheur, où nous n’étions que des gosses avec des illusions dans la tête, avec un but simple dans la vie : rester souder quoi qu’il se passe. Aujourd’hui, toutes ces espérances ne sont plus que des cendres que je prendrais le temps de disperser dans la mer si je le pouvais. Je vous en veux comme je m’en veux. Je ne me suis jamais sentie désœuvrée à ce point. Peut-être est-ce un signe du destin. Peut-être n’est-ce qu’un avertissement comme quoi ma présence sur cette Terre n’a jamais été désirée. Je n’étais que l’accident, une erreur de parcours. Après tout, ce n’est pas comme si on s’attend réellement à avoir des jumelles. J’aurais voulu que tu sois là pour moi, que tu m’appelles petite sœur autant de fois que possible, que je me sente importante à tes yeux. Au lieu de ça, tu en as juste profité pour tout prendre ; le bonheur qui m’était réservé, l’amour de nos parents. Tu m’as pris ma vie Gaëlle, bordel. T’avais pas le droit de faire ça, t’avais pas le droit de m’enchaîner au malheur, à la crainte et à la peur constante de n’être rien. D’une certaine manière, c’est ce que vous m’avez laissé devenir. Rien. Un déchet. Je me suis barrée. Je suis partie de la maison. Et j’aurais voulu que tous les trois, vous compreniez que ce geste n’était en réalité qu’un stupide appel au secours que vous n’avez jamais été capable d’entendre. Je ne sais pas si ma perte a été difficile pour vous. Je ne sais pas si je vous ai manqué, si j’avais assez d’importance pour ça. De toute manière, je n’ai jamais eu vent de votre recherche éventuelle. Jamais vous ne vous êtes dis que je n’étais pas heureuse dans le noir, que j’en avais peur parce que là, il n’y avait plus personne pour m’éclaire. Y avait pas de lanterne dans les trous à rat. Y avait que des types puant le je ne sais quoi. Ils avaient ces regards salaces mais en même temps, qui pourrait les en blâmer en sachant que la seule chose dont ils peuvent vivre, c’est d’un malheur. D’une souffrance éternelle, d’un déni constant de l’autre vie ; celle que j’ai appris à détester grâce à vous. Celle que j’ai aussi appris à oublier les mois durant. C’est con la vie n’est-ce pas ? Elle vous prendre à chaque fois ce qui vous permet de tenir, ce qui vous donne envie de continuer à vous battre. Comme un pion, je m’écroulais chaque jour passant. Échec et mat.
« Elle coûte combien la demoiselle ? » J’en avais déjà des courbatures, j’en avais le cœur en miettes. Deux mois que j’étais partie, deux mois que j’avais abandonné la partie. J’en avais juste assez de cette histoire, je voulais me noyer. Je vous m’éteindre. Dormir sur un bout de trottoir sans jamais avoir à me réveiller. Me faire bouffer par les chiens ou les chats, ou les autres cannibales qui courraient en ville. Je voulais disparaître. Pas même être une particule dans un monde de merde. Non, mon existence n’avait plus aucune signification et plus j’en étais persuadée, plus je me laissais crever et me laisser aller dans les bras d’hommes que je ne connaissais qu’à peine. Ils se disaient mes compagnons de route. En fait, ce n’était qu’un remède pour combler ma solitude. Je n’aimais pas ça. Mais je n’avais pas non plus le choix. Peut-être qu’inconsciemment, je luttais encore. « Dégage bouffon. Ici, c’est mon trottoir et t’as rien à foutre là. » Je faisais preuve d’un sang froid hors du commun. Je m’étonnais presque de ne pas être effrayé, d’avoir un courage inexprimable. C’était donc ça vivre dans la rue. C’était donc ça manquer de tout. N’avoir pas d’autres choix que de lutter constamment contre les autres, et aussi contre soi-même. Cependant, il n’y avait pas d’autres options. Dans ces conditions, je n’avais pas d’autres choix que de céder ou me laisser faire. En plein milieu d’une rue, les yeux ruisselant de larmes. J’étais entrain de mourir, je sentais mon cœur défaillir et il n’y avait personne pour m’aider, personne pour me dire quoi faire. Bordel, j’avais juste seize ans. J’étais une adolescente, j’avais besoin d’une présence à mes côtés pour m’apprendre la vie ; non pas pour la voir défiler. Elle me tend la main, puis au dernier moment, je sens qu’elle s’échappe. Etais-je donc l’erreur ? Pas seulement pour mes parents, pour ma famille, mais pour le monde entier. J’étouffais. Cette nuit-là, serait la dernière. Plus personne ne me touchera. Plus personne ne fera de moi une marionnette. « Hey, gamine, qu’est-ce que tu fais là ? » J’ouvrais les yeux avec difficulté, les rayons du soleil se réjouissant d’avance de m’éblouir. Je donnais des coups, je ne sais où jusqu’à ce que je sente mes poignets en possession d’une autre personne. « Vous allez me lâcher pervers ! Laissez-moi tranquille ! » Je me débattais. J’aurai tant aimé ne pas avoir à me réveiller, succomber de solitude, succomber de tristesse, succomber d’un manque beaucoup trop profond. « Je ne te veux pas de mal gamine. Qu’est-ce que tu fais en pleine rue ? T’es pitoyable en plus. Les gosses de ton âge, ce n’est pas censé être en cours ? » Je stoppais soudainement toutes mes envies de prendre la fuite. « En quoi ça vous intéresse ? » J’entrevis un sourie, puis ensuite, un visage en colère ; ce qui n’annonçait rien de bon en soi. « Je crèverai si je savais que ma petite sœur était entrain de dépérir au milieu de nulle part et à moitié nue. Tes parents, ils sont où ? Tu n’as pas de famille dans le coin ? » Il posait beaucoup trop de questions à mon goût, j’avais juste hâte qu’il retourne mener sa vie bien tranquillement, comme n’importe qui souhaiterait le faire au jour d’aujourd’hui. Moi-même, tout cela me manquait. Alors comme réponse, j’hochais la tête de gauche à droite avec un « ils sont morts » à peine audible. Dans un sens, ce n’était pas un mensonge. Pour moi, ils étaient morts depuis ma naissance, depuis le premier jour de ma vie même si à l’époque, je ne pouvais en avoir conscience. « Je t’amène chez moi alors. Tu prendras une douche, tu vas en profiter pour te remplir l’estomac et peut-être que tu me raconteras ce qu’il t’est arrivé. » Je ne voulais pas me lever. Pourquoi personne ne me laissait tranquille ? Pourquoi lorsque je désirais être seule au monde, y en avait toujours un pour me tendre la main ? Au final, ils finissaient toujours par le lâcher. Lassitude ou simple pitié, je n’y connaissais rien et pour être tout à fait honnête, ça me foutait la trouille. Si j’avais la capacité de rester ignorante toute ma sainte existence, je n’irai pas m’en plaindre. Je n’étais qu’un pion sur une partie d’échec. J’allais finir par m’écrouler, sans avoir la chance de faire tomber la reine. Tic, tac, tic, tac. Ce gong dans ma tête, cette alerte, ce sablier qui ne cessait jamais de perdre ses grains. Ma vie ne tenait plus qu’à un fil. Je l’avais compris il y a deux jours quand je n’avais plus été capable de lever le petit doigt, me laissant porter par le vent ; sans savoir où il allait me mener. Je pensais à ma sœur, à ce qu’elle était entrain de vivre. Cette bulle de bonheur dans laquelle elle était couvée depuis sa plus tendre enfance. Dieu s’était réincarné en ma chère sœur jumelle. Je n’étais que le vilain petit canard. « Et ça donne quoi si je vous suis ? » Je ne le connaissais pas. Il pouvait me faire toute sorte de choses que je ne préférais même pas imaginer. Encore assise sur le sol, il me tendit la main comme pour tenter de me rassurer. Je ne l’étais pas, mais je la lui ai prise. « Tu auras tout ce que tu voudras gamine. »
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Ce n’était même pas une affaire de goût. Pas même un chemin à suivre. J’étais pitoyable, il avait bien raison. Je n’étais qu’une gosse un peu trop rebelle, un peu trop jalouse, un peu trop de tout et peu importe où j’allais, il y aurait toujours quelque chose pour me rappeler que je n’étais pas la bienvenue. Ou peut-être qu’au final, les choses changent. Je me sentais comme chez moi dans son appartement bien trop petit pour deux. La rue me paraissait être infinie, sans doute une habitude à présent. « Je te fais visiter un peu parce que je crois que tu ne vas pas rester qu’une seule nuit ici. » Sans rien dire, je le suivais à travers les deux pièces du studio – donc on peut largement supposer que le trajet ne fut pas très long. « On dormira ensemble parce que comme tu le vois, je n’ai pas deux lits, mais un seul. Et c’est le canapé. Donc, à moins que tu veuilles continuer de dormir à même le sol, c’est comme tu veux. Moi je ne renonce pas à mon petit confort surtout que je dois me lever tôt chaque matin. Ensuite, la salle de bain, faut faire gaffe. L’eau chaude est assez limitée. Je te conseille de la prendre le matin et non pas le soir. Sauf si tu aimes l’eau froide. Pour la cuisine, je m’occupe de tout. Tout ce que tu as à faire ici, c’est me tenir compagnie et parler quand t’en as envie. » « Tu vas vraiment m’aider alors. Pourquoi ? » Toujours des pourquoi, des questions, des réponses, des interrogations pour qu’au final, tout s’efface, tout redevienne poussière. C’est ainsi. Je voulais toujours en savoir plus en ayant la conviction que ça ne me mènerait nulle part. « Je ne sais pas. Je veux jouer au bon gars sans doute. »
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Le bonheur est un état d'esprit, une condition, et non une destination. C'est comme être fatigué ou avoir faim, c'est pas permanent. Ça vient, ça part, et c'est bien. Je pense que si les gens avaient pensé de cette façon, ils auraient trouvé le bonheur beaucoup plus souvent.Elle était belle la famille, elle ressemblait à un formidable portrait remplit de ratures, remplit de craqures. Inexistant. J’étais devenue quelqu’un. Avec son aide, grâce à son amitié, grâce à lui. Il ne m’avait pas été d’un secours important, non. Il avait remis ma vie sur pieds, il m’en avait redonné le goût et jamais je ne trouverais les mots assez forts pour l’en remercier. Mais en attendant, nous vivons tous avec des secrets, tous avec des peurs. Je ne souhaitais rien d’autre de voir les autres heureux, bien que parfois, j’avais l’obligation de rester éloignée, de jouer celle qui s’en fiche, qui n’est atteint par rien. Je crois que ma sœur n’a jamais été au courant de mon calvaire, ni même de la manière dont j’avais pu être traitée. Lorsque j’ai repris contact avec elle, je l’ai retrouvé à moitié morte, abattu par la douleur. Tuée par le chagrin d’une perte énorme et ce n’était pas la mienne, ni celle de nos parents. Un être qu’elle aurait pu mettre au monde si seulement on lui en avait laissé l’occasion, si seulement elle ne s’était pas écroulée sur le sol à cause des coups. La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
Dernière édition par Erin D. Steevens le Dim 27 Fév - 2:56, édité 12 fois
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 12:44
Bienvenue à toi & merci de ton inscription. Je me demandais quand Kstew allait être prise. J'adore le prénom Erin, il est superbe
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 12:47
Je te remercie beaucoup J'étais un peu surprise de voir que Kristen n'était pas dans les avatars pris. Je tente ma chance (a) Merci encore.
Daphné G. Von Bart DAPH' → roses have thorns they say.
Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 18:09
LES CHATS comme ça on fera des poisson-chats
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 18:10
Si je rejoins les chats, j'ai le droit à un cadeau ? Des poissons chats et des chatons. Bon, je crois que je n'ai pas trop le choix si je veux avoir ça pour moi.
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 18:12
Erin D. Steevens a écrit:
Si je rejoins les chats, j'ai le droit à un cadeau ? Des poissons chats et des chatons. Bon, je crois que je n'ai pas trop le choix si je veux avoir ça pour moi.
PLEINS DE CADEAUX MÊME owii prends les chats
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Sujet: Re: If you run away , I follow you. done. Lun 21 Fév - 18:16
Alors je prends les chats si j'ai le droit à pleins de cadeaux.
Sid K. Fawkes
NEW ARRIVANT → Back off ! You're standing in my aura.