Sujet: JULES ✿ c’est pas écrit sur ma figure, et pourtant j’suis une sale peste pleine de rancune. Sam 19 Mar - 18:00
ϟ jules marie-albane de rochefords
âge vingt-quatre ans
origines née à Paris le 12 décembre 1986 (mon père est français et ma mère est irlandaise)
nationalité franco-irlandaise
TON APPARTEMENT DE RÊVE: avant je crois que j'aurais dis que j'aimais les grands appartements, luxieux, ceux qui montre que j'ai beaucoup d'argent ! Vue sur toute la ville et grand balcon. Voilà, c'était mon appartement de rêve. Aujourd'hui je n'aspire qu'à la tranquilité et le calme, loin des grands espaces et de Paris, loin des milliards de dollars de mon père ! Je m'en fiche qu'il soit bleu, rouge, blanc, jaune ou vert. Je veux qu'il me reflète, je veux que ça soit un endroit de calme et de paix... MON VOISIN IDEAL: j'aurais beaucoup à dire sur le voisin idéal. La première chose est que le voisin idéal n'existe pas et n'existera jamais parce que si il est idéal il en devient ennuyeux. Je n'ai jamais eu de réels voisins puisque mes parents avaient la plupart d'un immeuble à Paris et un chateau dans le Sud. Les seuls voisins que j'ai eu je me suis contenté de coucher avec eux. C'est si facile de ne pas s'attacher ainsi... On s'attache à un voisin comme on s'attache à une meilleure amie. Je crois bien que c'est ça la vraie amitié : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est. TES QUALITES & TES DEFAUTS: douce, garce, n'a jamais rien volé sauf les mecs de ses copines, nymphomane, intelligente, têtue, aime la saint-valentin, anorexique, absolument pas naïve, courageuse, artiste, infidèle, head bitch in charge, déjantée, sensible, fêtarde.
statut célibataire
célébrité mischa barton
groupe OLD WOMAN WITH CATS
Spoiler:
WHAT'S YOUR NAME BABY DOLL ? je m'appelle Jean-Jacques, j'ai 50 ans et je suis un pédophile sérieusement, je m'appelle Clémentine et on peut me connaitre sur le net sous le pseudo de fairy tales REALLY ? AND HOW OLD ARE YOU ? WHERE ARE YOU FROM ? GIVE ME YOUR ADRESS AND YOUR SECURITY NUMBER je suis française française française J'ai 16 ans, ma maman me laisse traverser la rue sans lui tenir la main *.* WHERE DID YOU FIND US ? DA YA THINK I'M SEXY ? sur bazzart il y a un peu plus d'un mois ! bien sûr que je l'adore plus que tout ce forum, sinon j'aurais pas pris Jules et je serrais pas là à raconter des conneries xD IS THAT YOUR LAST WORD ? J'ai pas écrasé de coccinelle aujourd'hui EXPLOIT xDD voilà c'est bon, Noah je crois que tu m'as reconnu
Dernière édition par Jules M. De Rochefords le Lun 21 Mar - 19:18, édité 6 fois
Jules M. De Rochefords
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Sujet: Re: JULES ✿ c’est pas écrit sur ma figure, et pourtant j’suis une sale peste pleine de rancune. Sam 19 Mar - 18:01
hey, i don't think we've met : i'm a bitch !
Cher Journal, Je suis enfin à Boston ! Le trajet en avion depuis la France était bien plus long que je ne l'imaginais. Mais je suis dans mon nouvel appartement est c'est tout ce qui compte réellement ! Les cartons ne sont même pas encore défaits et je ne sais même pas pourquoi j'écris ! Je suppose que ça me détend... C'est étrange pour quelqu'un comme moi d'écrire comme ça ses états d'âme sur du simple papier. Maman n'approuve toujours pas mon choix de venir faire mes études en Amérique, je la trouve tellement coincée ! Elle ressemble beaucoup plus à ma soeur qu'à moi : elles sont mon exacte opposé et c'est sans doute pour cela que l'on ne s'est jamais comprises... Il faut que je te laisse, je vais finir de déballer les cartons.
Jules.
Cher Journal, J'ai rencontré certains de mes voisins hier, leurs accents américains sont affreux ! J'ai envie de rire à chaque fois, mais je ne devrais rien dire puisque moi même j'ai encore un peu de mal, il m'arrive parfois de parler en français sans m'en rendre compte ! Jude est très sympathique, je pense que je vais beaucoup l'aimer : elle est très différente de moi, elle ressemble à ma soeur. Il y a Noah, il est plutôt agréable à regardé comme dirait ma mère dans son langage codé. Et puis il me fait rire, je pense que l'on va bien s'entendre. Il y a aussi Epimachintruc, je te jure, sa tête ne me revient pas ! Je sens que ça va être drôle !
Jules.
Cher Journal, Maman a appelé : JE LA HAIS ! Elle me pousse à bout à chaque fois que l'on discute... Je lui ai enfin dis que j'avais laissé tomber mes études de médecines depuis des mois, je lui ai dis que je suivais des cours de théâtre mais comme d'habitude elle n'a rien voulu entendre. Elle a dit que papa et elle me couperont tout accès à leur argent tant que je ne reprends pas mes études de médecines. Plutôt mourir écrasée par un train ! Maman m'a dit que ce pays de bons à rien et de strip-teaseuses m'atteint, ma mère a tellement de préjugés sur l'Amérique, c'est fatiguant à la longue.... Allé je ne vais pas t'embêter plus longtemps. Je vais voir Noah.
Jules.
they're calling me home
Elle était ce qu'on appelle une fille de peu, une fille de jeux, une fille facile.
Elle était la méchante des contes de fées américains. Des yeux trop bleus, des cheveux trop blonds. La fille que l'on retrouve le matin dans le lit du petit-ami qu'on oublie de traiter de salaud, qui ramasse ses sous-vêtements en couinant d'un air outragé et qui part en claquant la porte. Celle qu'ils désirent tous. La fille. Elle n'avait jamais eu de peine à se retrouver dans les teen movies : la cheerleader trop maquillée, le personnage secondaire vacillant entre tous les degrés de ridicule, soigneusement caricaturée, pas la peine de chercher plus loin, c'était elle. Oh, elle avait toujours le beau rôle, au début, pas de problème! Des parents bien trop riches, tout le lycée à ses pieds, et la main mise sur le garçon le plus sexy et populaire du lycée. Et puis elle finissait toujours mal : que ce soit virée de l'école ou humiliée par l'héroïne qui s'était en cours de route rendue compte que le prince charmant n'était pas le playboy de la cour d'école mais bel et bien son meilleur ami dévoué. Qu'en cherchant bien, la beauté était intérieur. Et alors la cheerleader se retrouvait seule. Fulminante derrière la radieuse image du happy end où les deux héros s'embrassaient à en perdre haleine. Parce que sa beauté à elle n'était pas intérieur. Parce qu'elle s'appelait Lindsay ou Serena, selon les versions.
Que devenait-elle plus tard ? C'était une bonne question. Il y avait aussi des films d'adultes qui parlaient d'elle. Elle pouvait se transformer en belle-mère acariâtre et profiteuse, liftée à outrance et bijoutée à l'infini, ou alors mannequin de lingerie, actrice de films X. Parfois, quand on essayait de ne pas trop l'accabler, elle se retrouvait en simple concurrente de travail tirée à quatre épingles, où en parasite à la chevelure blonde et lisse, qui ne portait que des fringues de marque alors que l'héroïne, elle, avait depuis longtemps compris que l'habit ne fait pas le moine. Elle couchait avec tout le monde, ouvrait ses jambes à l'assemblée, mais à la fin elle se retrouvait invariablement seule. Elle pouvait se retrouver en patronne tyrannique et en avocate sans scrupules, en cherchant bien. Qui qu'elle soit, dans les livres simplistes, les comédies romantiques ou la vraie vie, elle avait des caractéristiques qui revenait à chaque fois : des jambes interminables, des sacs griffés et des cheveux blonds. Parfois châtains, mais les auteurs n'allaient jamais au-delà d'une telle audace. L'héroïne lui volait la vedette à chaque fois : elle avait beau mettre sa plus belle robe et se battre pour avoir le devant de l'objectif, habillée en baba-cool, la petite garce revenait et débitait son couplet habituel sur les vraies valeurs sous les applaudissements. L'héroïne se présentait sous diverses formes : elle pouvait être timide, gothique, réservée, avoir comme hobby favori l'écriture de poèmes et se retrouver tout d'un coup sur le devant de la scène; elle pouvait être nouvelle, mystérieuse et provocante -qu'on s'accorde bien sur le terme “provocante” : pas “provocante” comme elle, pas vulgaire, provocante avec du répondant et de long cheveux noirs ou roux, une belle droite et l'œil vif-; elle pouvait être une novice de la vie embarquée dans le cercle vicieux de la popularité avant de revenir aux choses essentielles; elle pouvait être grosse, boudinée, avoir simplement un petit grain de beauté au mauvais endroit, ou une poitrine trop imposante, trop petite, un nez pas très droit, bref, elle pouvait avoir tous les défauts physiques du monde -alors que la cheerleader idéale était parfaite en tous points, elle finissait toujours par s'en sortir, trouver l'amour et s'épanouir. C'était comme ça.
Dans la vraie vie, la vie du métro et des courses à Boston, elle s'appelait Jules. Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile. Mais -allez savoir pourquoi-, aujourd'hui c'était son anniversaire, et personne ne s'en était souvenu. Ce n'était pas tant qu'elle aime les anniversaires, elle ne trouvait ça presque aussi imbécile de célébrer chaque nouvelle ride, mais elle n'était pas logique, et surtout elle était humaine, aujourd'hui, elle aurait voulu que quelqu'un s'en souvienne. Aujourd'hui, comme depuis un an, elle n'aurait pas de cadeaux pour son anniversaire. Elle posa son sac de courses sur un banc, s'y posa aussi, passa un ongle manucuré dans sa chevelure soigneusement rangée en boucles évanescentes, croisa ses jambes parfaites et attendit. Elle pria, pour qu'il se passe quelque chose, je ne sais pas, n'importe quoi, que quelqu'un l'aborde ou l'importune, la surprenne, mais non. Au bout d'une dizaine de minutes, lorsqu'il devint évident qu'il ne se passerait rien, elle rouvrit les yeux. Une petite rousse excentrique à quelques mètres d'elle remercia un monsieur qui venait galamment de lui proposer son parapluie. Elle pesta et se rendit compte qu'il pleuvait. Son mascara allait couler. Elle repensa à la petite rousse et se sentit très seule. Pourquoi tout le monde semblait soudain s'être rendu compte que les bonnes filles n'étaient ni blondes ni maniérées et ne faisaient en aucun cas du 95C mais s'appelaient Rachel ou Jude, savaient faire de la peinture sur céramique et étaient mères célibataires ? Pourquoi n'était-elle jamais qu'une aventure de passage ? Que devait-elle dire ? “Non, je ne suis pas celle là!” à ceux qui pensent tout haut ? Mais c'était ce qu'elle était. La maîtresse de leurs maris. Traînée, pouf, chienne, salope, pétasse... Enchantée : Jules. Un coup en vitesse ? Elle se recroquevilla davantage dans son manteau Jigsaw. Peut-être que quelqu'un allait lui prêter un parapluie ? Non, pas la peine de rêver.
Alors elle pleura. Elle pleura, mais ce n'était pas magique comme dans les films, ce n'était pas les réponses qu'elle attendait quand elle ne connaissait même pas les questions, ce n'était pas libérateur ni même agréable, non, c'était un peu de pluie en plus avec du sel et du noir en grosses boursouflures sur les joues. Ce n'était même pas joli. Ce n'était rien qu'une douleur qu'elle découvrait sans vraiment en être surprise, une douleur immense et tapie dans son ventre insatisfait, une mosaïque d'espoirs déçus et d'idéaux brisés, de vague à l'âme et de spleen mal guéri. De cicatrices. Une souffrance incompréhensible et incompressible. Une vraie douleur. Mais le lendemain, le jour d'après et celui d'encore après, elle la cacherait avec du fond de teint. Ce n'est pas comme si elle était si grande que ça. A peine un océan de peine, une étendue infinie de pleurs à la dérobée, de verres cassés et de gestes manqués. Jules se leva, resserra autour d'elle les pans de son manteau, s'autorisa à pleurer encore une petite demi-heure en marchant, prit ses courses sous son bras, respira fort, apaisa la douleur qui ne s'en irait jamais, ne prit pas la peine de réajuster son sourire, et se mit à marcher dans les rues de Boston. Parce qu'elle l'avait toujours su. Elle était de celles qui perdent.
Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile.
Dernière édition par Jules M. De Rochefords le Lun 21 Mar - 6:43, édité 2 fois
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Sujet: Re: JULES ✿ c’est pas écrit sur ma figure, et pourtant j’suis une sale peste pleine de rancune. Sam 19 Mar - 18:05
JE T'AIIIIIIIIIIME Bienvenue :)
K. Everleigh Charlton
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Sujet: Re: JULES ✿ c’est pas écrit sur ma figure, et pourtant j’suis une sale peste pleine de rancune. Sam 19 Mar - 23:19
Daisy
GENRE L'AUTRE COMMENT ELLE POLLUE MA FICHE AVEC SES BONHOMMES DE CM2 on voit comment tu traites tes amis *mode victime on* nan mais on va gérer nous deux t'façon tu sais que tu m'aimes Jude, arrêtes de le nier
Dernière édition par Jules M. De Rochefords le Dim 20 Mar - 0:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: JULES ✿ c’est pas écrit sur ma figure, et pourtant j’suis une sale peste pleine de rancune. Sam 19 Mar - 23:26
Owi je t'aime mon kinder & sous toutes formes . même en bitch.
Jules M. De Rochefords
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