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 i feel you in my bones ♣ sasha&david.

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Sasha-Izoenn Macklin
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Sasha-Izoenn Macklin

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MessageSujet: i feel you in my bones ♣ sasha&david.    i feel you in my bones ♣ sasha&david.  Icon_minitimeDim 27 Fév - 15:32



i feel you in my bones ♣ sasha&david.  2h6x549-2
❝ ’cause i’m using you, you’re using me. it’s never as easy as we believe. is this what you need ? am i what you need ? ❞

Encore une journée à regarder les oiseaux voler au-dessus d'un sol crasseux. Encore une journée à croiser ces couples qui s'aimaient égoïstement, sans penser un seul instant aux âmes pleines de solitude qu'on croisait à chaque coin de rue. Aujourd'hui ressemblait à hier, davantage à demain. Allongée sur la moquette de mon appartement, je broyais du noir. Je respirais et avalais des litres de tristesse en attendant de cracher des kilos de joie. Je réfléchissais, je pensais. A quoi ? A tout ce qui ne tourne plus très rond depuis que je t'ai chassé mon Amour. A tout ce qui me donne envie de me foutre une balle depuis que je suis seule. Mon esprit naviguait entre les regrets et l'envie d'avancer, quitte à me prendre encore quelques coups dans la gueule. Tout ce que j'attendais du destin, aujourd'hui ? Qu'il transforme mes jours tristes à mourir en des jours joyeux à vivre. Parce que malgré l'air rêveur que j'affichais au quotidien pour éviter la pitié des autres, je saturais doucement de cette vie que je menais. Je n'en pouvais plus de courir après ces gens qui volaient trente mètres au-dessus de moi. Je m'échouais sur le sable tandis qu'ils étaient tous déjà au large, chantant gaiement ces chansons dont je n'entendais plus la mélodie. Me forçant à tourner la tête, je tombai nez à nez avec le réveil. Vingt-trois heures et quarante six minutes... Je soupirai tristement. Dormir ? Je n'y arriverais pas. Que me restait-il alors, si ce n'était quelques heures d'insomnie ? J'avais besoin de bouger, besoin de sentir mon sang circuler sauvagement dans mes veines. J'avais envie de m'échapper de cette prison qu'était la monotonie de ma vie, envie d'avoir le souffle court pour avoir trop vécu. Ça me picorait la peau tandis que l'idée de passer ma nuit dehors dans les rues de Boston se faisait au fur et à mesure bien plus oppressante. Qu'est-ce qui m'en empêchera, hein ? Tu le sais toi ? Parce que moi non. C'est un peu ça vivre sans toi. C'est se donner toutes les libertés du monde mais en profiter que trop rarement. C'est pouvoir passer une nuit dehors en pensant à ce que tu m'aurais dit, toi, si tu l'avais su... Je me levai précipitamment et poussai un juron lorsque mes pieds heurtèrent un objet qui jonchait le sol de ma piaule. Je venais de trouver quelle serait l'issue de ma soirée, quelle serait l'issue de ma nuit même et peut-être aussi de mon lendemain. Retournant mon bureau, je mis enfin la main sur mon cellulaire et envoyai un message le plus rapidement possible à David, mon échappatoire dans ce monde que je regardais agoniser le cul sur mon canapé.

Citation :
Besoin de toi petit cœur.
Terrain de baseball dans trente minutes ? Je t'y attends.

PS : n'oublie pas ton sourire.


J'avais couru pour arriver plus vite, couru pour me jeter dans ses bras avant l'heure. Mais j'avais été stupide parce qu'il n'était pas encore arrivé. Comment pouvais-être certaine qu'il viendrait, certaine qu'il ne me laisserait pas coucher avec ma solitude ? Je le savais. C'était enfoui en moi. La luciole au fond de la nuit... Ce qu'il était pour moi. Il viendrait. A moitié soûl peut-être, ou alors le cœur en vrac. Mais je m'en foutais. Je m'en moquais éperdument parce qu'à l'instant où nous nous retrouverions, tout disparaîtrait : les problèmes, la douleur et les petits chagrins. M'en allant jusqu'aux gradins, je m'allongeais sur l'un d'eux, les yeux désormais rivés sur le ciel étoilé. Il faisait froid mais cela n'avait pas d'importance : bientôt il serait là, bientôt. Mes paupières tombaient lentement, la fatigue me caressait la peau, gentiment. David... Tu sais Swann, je ne suis pas certaine que tu l'aurais aimé. Tu lui aurais reproché de trop me regarder, de trop m'effleurer... de trop m'aimer. Mais ça me fait du bien de me sentir aimée. Il est un peu l'espoir, un peu le souvenir de cette vie que j'aurais aimé vivre. Il souffrait trop, et moi aussi. Alors on s'est construit un empire dans le rire de l'autre. On a bâti notre propre forteresse et même toi tu ne saurais pas l'escalader. J'ai besoin de lui je crois... Pour me relever, pour rire à m'en arracher les cordes vocales et faire des conneries sans avoir peur des représailles. Si tu voyais comme je rayonne quand ses lèvres se faufilent le long de mon menton, quand il me porte sur son dos comme on le faisait enfants... Il m'illumine en fait, et c'est pour cette raison que toi, tu le détesterais sûrement... Quand arriverait-il ? Peu importait, j'avais tout mon temps au milieu de la nuit.

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David-Sullivan Jones
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MessageSujet: Re: i feel you in my bones ♣ sasha&david.    i feel you in my bones ♣ sasha&david.  Icon_minitimeMar 1 Mar - 1:19


Froid. Il avait fait froid toute la journée, aujourd’hui. J’avais tellement scruté le ciel à travers la fenêtre de mon appartement que j’en avais perdu la notion du temps, perdu dans mes pensées, appuyé contre la vitre. La nuit finit même par tomber sur la ville, et je n’ai réalisé cela que lorsque mes sens relevèrent que les lumières de Boston commençaient à illuminer le noir. J’avais presque cru qu’il allait neiger à nouveau sur notre belle métropole, tellement le ciel était gris et semblait sur le point d’éclater, de déverser toute sa rage sur nous, pauvres humains fragiles, à la merci de l’univers. Nous n’étions tous que des pantins manipulés par le fameux destin que l’on aimait tenir comme coupable de nos malheurs pour un oui ou pour un non, nous étions insignifiants après tout, dans l’immensité de ce monde qui m’en voulait, je le croyais. En effet, l’univers paraissait réellement me détester depuis un long moment, puisque même son sous-fifre le temps ne me permettait pas d’oublier mes peines, le bougre. Et c’était regrettable.

Citation :
Besoin de toi petit cœur.
Terrain de baseball dans trente minutes ? Je t'y attends.

PS : n'oublie pas ton sourire.

Mon portable avait sonné : un message de Sasha. Mon amour de Sasha. Cette fille n’était pas comme les autres, non. Elle, elle était spéciale, forte et fragile à la fois, douce et rêveuse, mais piquante aussi. Je l’aimais pour tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle n’était pas ; et depuis que je la connaissais j’avais tendance à penser qu’elle était unique. Pas dans le sens du mot que tout le monde emploie pour qualifier tout et n’importe quoi, plutôt dans le vrai sens du mot. J’en étais certain : Sasha était la seule fille sur cette planète à dégager une telle émotion, la seule capable de me faire retrouver mon insouciance d’enfant, quand je me trouvais avec elle nous vivions hors du temps, seuls au monde, car – tout du moins pour moi – plus rien d’autre n’existait. Elle était ma dose de bonheur, mon réconfort : c’était elle qui profitait de mes plus beaux éclats de rire et de mes taquineries. Alors, quand mon portable avait sonné peu avant minuit, mon ventre s’était tordu agréablement. J’avais senti que nous allions nous retrouver, probablement.

Citation :
Tu as lu dans mes pensées.
Je vole te retrouver.

PS : il n’est jamais loin quand tu es dans les parages.

Je bondissais hors de mon appartement, attrapant une veste au passage avant de claquer derrière moi la porte d’entrée. Minuit et dix-sept minutes. Le souffle court d’avoir presque couru pour arriver au lieu de notre rendez vous, je m’arrêtais quelques secondes, levant le nez vers le ciel. Le ciel était clair, la nuit était belle. Décidemment, Sasha était contagieuse : je sortais d’une rêverie digne d’elle pour détourner le regard vers une des entrées du stade, et je m’engageai dans cette direction. A peine entré, je voyais une jeune femme allongée sur un banc dans les gradins sur le côté opposé auquel je me trouvais. Je profitai de l’air frais de la nuit tout en traversant la pelouse. Elle ne se doutait pas encore que j’étais là, que je pouvais la voir, la deviner dans l’obscurité, bien que l’éclairage nous permette de voir suffisamment. « J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre ». J’avais parlé doucement, mais je me trouvais au niveau du premier rang, et je savais pertinemment qu’elle pouvait m’entendre, elle n’était pas si loin que ça, pas beaucoup plus haut. Je remarquai la douceur de sa peau sous l’éclat de la lune, la tendresse de ses boucles blondes qui lui tombaient d’ordinaire sur les épaules. Je n’avais qu’une hâte : qu’elle se jette dans mes bras et que nous refassions le monde comme des enfants. « Tu me manquais, tu sais. » lui avais-je dit avec mon plus beau sourire. Et pouf. La bulle venait de se refermer autour de nous.


Dernière édition par David-Sullivan Jones le Dim 20 Mar - 16:52, édité 1 fois
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Sasha-Izoenn Macklin
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MessageSujet: Re: i feel you in my bones ♣ sasha&david.    i feel you in my bones ♣ sasha&david.  Icon_minitimeDim 20 Mar - 16:06



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❝ ’cause i’m using you, you’re using me. it’s never as easy as we believe. is this what you need ? am i what you need ? ❞

Il n'était pas encore là que déjà je semblais m'être évadée. La perspective de passer ma nuit à ses côtés avait écrasé chacune de mes craintes, chacune de mes peines. Ne restait plus en moi qu'un tissu de souvenirs amers qui serait bientôt déchiré par le rire de mon... de moi quoi, d'ailleurs ? David était tout et rien à la fois. Il était le jour et la nuit, la pluie et le soleil. Il était une échappatoire autant qu'il était celui qui me forçait à rester debout. Mais David avait un avantage sur tous les autres : avec lui, la vie paraissait simple. Chaque problème retrouvait sa solution, chaque sentier menait à la facilité. Comme si tout le reste n'existait pas. Comme si les factures de fin de mois, le frigo à remplir et l'absence n'étaient que de vaines illusions. David, ma plus douce évasion. Tu vois, il n'y a pas de plaisirs violents avec lui. Pas de plaisirs charnels... Ou du moins pas ceux que tu imaginerais si tu nous voyais mon amour. Il y a de la joie, de la joie et encore de la joie. Il y a tout ce qu'on ne m'offre plus depuis que dans la rue, chacun des regards posés sur moi me fait me sentir coupable. Tu crois que ça se voit, toi ? Que j'ai abandonné le père de mon enfant et tué celui-ci quelques mois plus tard ? Lui il le sait et pourtant, il n'y fait pas attention. Il a cassé tous les murs noirs qui m'enfermaient en enfer et en a reconstruit des blancs avec de larges ouvertures sur un monde nouveau, un monde joyeux... Tu ne l'aimerais pas. Et c'est bien dommage...

« J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. » Je ne sursautai pas et ouvris lentement mes paupières tandis que la noirceur du ciel n'abîmait pas mes pupilles. Il était venu. Et c'est pour cette raison que je croyais chaque jour un peu plus en lui, un peu plus en nous. Nous n'étions pas faits pour nous faire du mal. Nous étions destinés à quelque chose de différent, quelque chose qui ne regardait que nous. Parce que les autres n'auraient pas compris. Les autres auraient écorché le sens de notre amour à coup de rumeurs dont nous nous moquions éperdument. « J'ai couru pour arriver plus vite mais j'ai eu le temps de reprendre mon souffle comme ça. Ne t'en fais pas, David... » Une esquisse de sourire s'invita à la commissure de mes lèvres et je glissai mes doigts dans ma poche afin d'en sortir mon cellulaire. Je remarquai que mon compagnon y avait laissé un message mais je n'eus pas le temps de le lire car j'avais déjà appuyé sur le bouton arrêt. Ainsi, je ne serais pas dérangée par ces autres qui me pourrissaient la vie autant que je me battais pour la leur rendre plus paisible. Emportée par une force dont je ne savais pas l'origine, je me rendressai enfin et descendis les marches afin de mettre un terme à la distance qui nous séparait l'un de l'autre. « Tu me manquais, tu sais. » Mon regard croisa le sien, un court instant, et je me jetai sur lui, peut-être un peu trop fort à l'entente du petit cri qu'il poussa. Mais le rire qui suivit et son nez s'enfonçant dans ma chevelure coupèrent toutes les tentatives d'excuses. Dans ses bras, je retrouvais ma place dans ce monde malade. Profitant de son étreinte, j'inspirai longuement, humant son parfum. Est-ce qu'il m'avait manqué ? Il le savait, j'en étais certaine. Alors je ne répondis pas, offrant au silence la possibilité de raconter tout ce que je n'aurais pas su lui murmurer.

« J'ai toujours rêvé de me retrouver au centre d'un terrain pour que le monde entier me regarde remuer mon bassin ! » Lui racontais-je en me détachant de la chaleur de son corps. Petit sourire espiègle, je refermai ma main sur la sienne et couru, en l'entraînant avec moi, au milieu -approximativement- du sol vert. Ici, nous paraissions tellement petits et pourtant tellement forts face au vent qui s'était endormi. Je n'avais pas dit de bêtises. J'avais longtemps eu pour rêve de porter une tenue courte afin de supporter une équipe sportive. Et j'avais abandonné l'idée en laissant mon pays, mes amis et ma vie. « Te marre pas, je suis certaine que me voir à moitié nue en train de me déhancher en aurait attiré plus d'un... En commençant par toi, mister Jones. » lui annonçai-je en lui tirant la langue, remarquant le sourire narquois qui illuminait son minois angélique. Je fis un tour sur moi-même et remuais mes fesses quelques secondes, en insistant bien. Il faisait nuit et je venais pourtant de retrouver toute ma force. Il avait suffi d'une étreinte et d'un sourire, d'un bonsoir et d'une paire d'yeux émerveillés, d'un lui et d'un moi. Entrelaçant de nouveau ses doigts avec les miens, je fis un tour avec lui, et encore un autre. Des danseurs cabossés, des cœurs abîmés... tu as vu comme malgré ça je suis belle avec lui ? Je crois qu'il me rend jolie. Lui, ses mains tièdes, son sourire toujours un peu nostalgique et sa présence au quotidien... « Je suis contente que tu sois venu, petit cœur... »
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