i'll be there for you when the rain starts to pour

Parfois la vie vous offre naturellement une amie proche. Il suffit que vos parents, ravis du premier essai - c'est à dire vous -, décident d'avoir un autre enfant. Quand ma mère m'a dit pour la première fois que j'allais avoir une petite soeur, je ne comprenais pas vraiment, j'étais bien comme ça, fils unique, aimé. Mais je n'y voyais pas non plus de gros problème. En même temps, j'avais moins de deux ans et je ne comprenais pas encore grand chose à cet âge-là. Ma mère m'a raconté que, lorsque j'avais vu Trish pour la première fois après l'accouchement, je ne pouvais pas détourner mes yeux des siens qui me regardaient. Je n'en ai aucun souvenir mais je me souviens que les années suivantes ont été superbes. Bien sûr, lorsque nous étions petits, nous ne faisions presque que nous battre et nous chamailler. « Rends-moi ma poupée imbécile ! » « Je peux pas, elle est occupée. » « Qu'est-ce que tu as encore fait ? » « Elle prend son bain... dans les toilettes. » « Quoi ? T'es vraiment nul Noah ! » dit-elle avant de me sauter dessus. Notre mère en avait marre et n'arretait pas de nous punir. Bien sûr, ça ne changeait rien. Nous reprenions de plus belle nos disputes et nous adorions ça. Mon enfance aurait été bien ennuyeuse sans ma petite soeur.
Lorsque nous avons tous deux atteint l'âge adulte, nous avons pris un petit appartement payé d'abord par nos parents puis par nos petits boulots. Nous étions très proches, continuant nos taquineries de temps en temps. Mais nous avons grandi et ce n'était plus qu'un jeu. Notre jeu préféré consistait à aider l'autre à draguer. Notre technique préférée était de se faire passer pour un couple en train de rompre. « Pourquoi t'as fait ça ? Je savais que tu étais con mais de là à m'attacher au lit ! Tu savais que j'étais claustro en plus ! » « Oh arrête un peu ! Tu peux le dire si tu n'aimes pas ça au lieu de me mentir ! » « Te mentir ? Tu racontes n'importe quoi ! J'en ai marre de toi ! Si je restais avec toi, c'est juste parce que tu es un super coup au plumard ! Nous deux, c'est fini ! » « Tant mieux parce que je ne restais avec toi que parce tu étais super souple ! » C'était dur de rester sérieux mais quand nous y arrivions, nous finissions tous les deux la soirée accompagnés. Il faut croire que vanter les capacités sexuelles de l'autre marchait à merveille. Nous adorions élaborer d'autres stratégies du vampire à la malade à qui il reste un jour à vivre. Tout marchait ou presque et nous nous amusions. Une fois, elle s'est même fait passer pour ma femme pour dégager une conquête le lendemain matin. Nous deux, c'est fusionnel, nous nous comprenons sans nous parler et pour rien au monde, je ne changerais ma relation avec elle.

« Tu sais quoi ? »« Non, quoi ? » « Devine... » « Hum... Tu penses à moi tout le temps. » Je l'embrassais dans le cou tout en caressant ses cuisses déjà dévêtues. « Non... enfin oui, mais c'est pas ça. » Je déposais un autre baiser dans son cou avant de relever la tête pour être à sa hauteur. Tous deux couchés dans mon lit, ce moment n'aurait pas pu être plus parfait. « Tu as envie que je t'embrasses ? » « Je dis pas non mais c'est toujours pas ça. » Je posais mes lèvres sur les siennes et roulait de façon à me retrouver sur elle au lieu d'être à côté d'elle. « Tu as envie que je te débarrasse de cette culotte ? » Sans attendre de réponse, je glissais mes mains sous cette dernières et commençait à la faire descendre. Elle ne répondit pas non plus à ma proposition et m'embrassa tout en déboutonnant son chemisier. Il ne fallut que peu de temps avant qu'il ne nous reste qu'un vêtement à chacun, le soutien-gorge déjà dégrafé pour elle et le boxer pour moi. Elle roula afin de de retrouver au-dessus et finit d'enlever son soutien-gorge. Elle m'embrassa dans le cou en remontant vers mon oreille. Une fois arrivée à mon oreille, elle chuchota : « J'ai envie que tu me dises que tu m'aimes. » Je roulais encore une fois et j'embrassais le creu de son épaule. « Je t'aime. » Alors que mes baisers descendaient, je continuais : « Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime... [...] » Je remontais vers son visage et la regardais dans les yeux : « Je t'aime. » Je l'embrassais passionnément et entre deux respiration, je l'entendis dire : « Et si... tu enlevais ce.. boxer maintenant ? » Je souris sans cesser mes baisers et je répondais à sa demande avec grand plaisir. Si on m'avait dit il y a à peine un mois que je vivrais une scène comme celle-ci, je ne l'aurais jamais cru. Ou bien j'aurais cru que je mentais à cette fille pour coucher avec elle. Et pourtant, j'étais on ne peut plus sincère. J'étais fou amoureux d'elle tout simplement. Le pire, c'était que la personne qui nous avait permis de nous rencontrer était une ancienne conquête datant de quelques années. Je lui en étais extrêmement reconnaissant car pour rien au monde, je n'aurais pas voulu connaitre Jude.

blabla trompée, rupture, scène

Il y a peu de temps, alors que j'allais à l'université en taxi parce que j'étais vraiment en retard, une voiture folle heurta mon taxi. Le conducteur avait perdu le contrôle de son véhicule et toutes les autres voitures essayaient de l'eviter. Malheureusement, mon chauffeur n'a pas eu le temps de se pousser de sa trajectoire et la voiture a foncé dans l'avant du taxi. On dit souvent qu'on voit notre vie défiler lorsqu'on voit la mort arriver. Moi, je n'ai vu qu'un défilé des personnes que j'aimais. J'ai vu ma soeur, mes parents, la première femme que j'ai aimé et surtout Jude. C'est elle que j'ai vu pendant ce qui m'a semblé une éternité jusqu'au choc. Quand le bruit est survenu, j'ai vu le siège devant moi s'approcher à une vitesse folle et j'ai juste eu le temps de penser que j'avais bien fait d'attacher ma ceinture. Je me suis réveillé deux jours plus tard à l'hôpital avec une simple commotion cérébrale et quelques blessures superficielle. Aucun des deux chauffeurs n'a survécu à l'accident malgré les efforts des médecins. Malgré mon état, les docteurs m'ont gardé deux nuits de plus afin de s'assurer que je n'avais vraiment rien de grave. Ma soeur a passé le plus de temps possible avec moi et quelques amis proches sont également venus me voir. J'étais quand même seul pendant de longs moments et c'était pendant ceux-là que je réfléchissais. J'aurais pu mourir quelques jours auparavant et ce n'était pas le fait d'avoir failli mourir qui m'avait fait le plus peur mais plutôt le fait que je n'avais rien vécu d'extraordinaire. Ma vie amoureuse se résumait à des coeurs de femme brisés, des nuits passionnelles mais sans aucun lendemain et des relations difficiles. Était-ce à ça que se résumait ma courte vie ?
Ma première nuit après ma sortie de l'hopital, je la passais chez ma voisine de palier, Jules. Je ne vais pas vous raconter les détails mais disons que je m'étais plutôt bien remis de mon accident. Jules et moi, c'etait comme ça que ça marchait. On se retrouvait chez l'un ou chez l'autre pour s'envoyer en l'air sans y mêler aucun sentiment. Une fois terminé, je m'assis sur le bord du lit et je pris une clope sur la table de nuit. D'habitude je ne fumais qu'à l'occasion, lors de fêtes mais va savoir pourquoi, j'en avais besoin. Alors que je l'allumais, je sentis les bras de Jules autour de mon cou. « Ça va pas ? » Je ne me tournais pas vers elle et me contentait de tirer une taffe. « Je sais pas. L'accident m'a fait prendre conscience que ma vie était minable. » « Mais non, voyons. Dis pas ça. » Elle se leva et passa ma chemise sur ses épaules. Elle s'accroupit en face de moi sans prendre la peine de fermer la chemise mais étrangement, je ne profitais pas du spectacle. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » Je fumais encore une fois pendant que j'y réfléchissais. « Tu crois qu'un jour je serais capable de vivre une vraie histoire d'amour sans tout gâcher ? » La seule fois où j'avais été heureux en couple, c'était avec Jude mais je l'avais perdu. Et je suis sûr que même si je n'avais pas fait le con avec Epi, j'aurais fini par tout gâcher un jour ou l'autre. « J'en suis sûre. Il te faut juste la bonne fille et je suis sûr que tu y arriveras. » Je la vis se rapprocher de moi alors que j'avais les yeux complètement perdus dans le vide. La bonne fille ? Elle avait surement raison, il fallait que je trouve la bonne. Et quand j'y pensais, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à... « Il faut que je retrouve Jude. Je suis sûr que c'est elle, la bonne. » Jules ferma ma chemise sans que je comprenne pourquoi alors que je me levais et enfilais mes vêtements. « A plus Jules ! » Je sortis de son appartement après avoir éteint ma clope, bien décidé à reconquérir Jude malgré que je lui ais brisé le coeur.

Laissez tomber les meufs, Noah il n'aime que moi n'est ce pas Noah ?

toi t'en rates pas une hein ?
Il fait ce qu'il veut de toute facon
Et merci ma supposee bff qui me traite d'alcolo et de droguee alors que je suis juste bipolaire. Je croyais que tu avais des valeurs ?

Vas-y je t'en mettrais un ressemblant, rappelles moi tu veux quel chiffre toi ? susu 7-5 représente