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 Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »

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MessageSujet: Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »   Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Icon_minitimeSam 19 Fév - 20:47




« Dites lui que je ne peux pas pour quinze heures, j'ai déjà deux rendez vous importants avec des entrepreneurs du quartier Est. Non non je ne veux pas entendre de "mais", demain a treize heures point. »

Qu'est qu'il n'arrivait pas à comprendre ce foutu employé? Ces derniers temps, Joshua était complètement overbooké. Son agenda ressemblait à celui d'un premier ministre, il n'avait pas le temps pour Mr. Johnson aujourd'hui. Ce dernier allait devoir se montrer patient. Dans le business deux mots d'ordres règnent : réactivité et fermeté. Joshua était tout à fait capable pour rester sur ses positions et ce n'est pas demain la veille pour un certain Johnson qui venait de débarquer comme une fleur que cela allait changer. Joshua était devenu quelqu'un d'important qui ne cessait d'évoluer et grossir en importance dans Boston depuis son arrivée. Très curieux, il touchait un peu à tout, dans la mesure du possible et si le cas était intéressant. Rien qu'aujourd'hui, il avait visité plusieurs appartements potentiellement intéressants, eut des réunions et préparer une nouvelle stratégie pour promouvoir la Saint-Valentin dans son hôtel. Il avait même eu le temps entre deux visites d'aller taquiner et embêter cette douce Jordan, qui lui refusait encore et encore ses avances. Ah quel jolie et douce créature cette jeune femme. Sentiments contradictoires émanent en lui lorsqu'il pense à cette jeune femme bien étrange et mystérieuse. Ravi des défis, Joshua ne se lasse pas de ses tentatives de séduction. Elle finirait par craquer de toute les façons, ce n'était qu'une question de temps et Joshua savait se montrer très patient. Joshua devait également aller à l'entrée pour accueillir un client important avec lequel il avait une réunion. Joshua se remit face à l'entrée, il apparut une jeune femme toute botoxée et qui devait avoir la quarantaine. Refaite et maquillé comme une voiture volée, le jeune homme faillit en vomir tellement ce spectacle le répugnait. La "jeune" peinture qui ressemblait très probablement à une femme s'approchait malheureusement de lui. Finalement, il aurait préféré avoir une réunion avec Mr. Johnson. Il regretta soudain d'avoir envoyé chier son employé et ferait tout pour retourner en arrière comme Hiro Nakamura rien que pour éviter cette catastrophe nucléaire qui venait à lui. Il rassembla toutes ses forces en lui et lui tendit son plus beau sourire hypocrite. La jeune femme, baissa ses lunettes, paraissait même le reluquer et lui fit un sourire sexy crispé comme un chat. Il lui rendit ce sourire par un petit sourire interloqué et l'invita à l'intérieur. La jeune femme le prit par le bras si bien qu'elle fit sursauter Joshua, qui avait finalement un peu peur de cette créature étrange. Il mit son autre main de sa poche, de peur qu'elle ne la prenne, et monta bien haut son bras, essayant de rassembler tout le courage qu'il avait en lui. Et en plus, la "chose" marchait lentement, faisant rouler doucement ses fesses liposucés dans cette robe trop moulante pour elle. Joshua s'empressa de la laisser au bras de la réception. « Je vois que vous avez fait connaissance avec ma femme Mr. Bradford. » Joshua se retournait, encore un peu troublé par cette rencontre haute en couleurs. Mr. Lockwood lui tenait face avec un grand sourire sincère. Joshua voulait bien lui dire franchement d'homme à homme que sa femme était un monstre, mais il se contentait de lui renvoyer son sourire poli, ajouté d'une petite phrase proprette : « En effet. Charmante créature Mr. Lockwood. » Joshua tentait de garder l'air sérieux. Chose faite, ils partirent ensembles vers la réunion, mais soudain, Mme Lockwood donc, prétextait qu'elle voulait tester l'amabilité du service et souhaitait que Joshua l'accompagne à sa chambre. Rien que ça. Joshua se tournait alors vers son client, qui avec un sourire satisfait approuvait sa décision. Et merde. Aucune tactique de repli n'était possible. Joshua offrait donc un verre a Mr. Lockwood tandis qu'il allait à ses risques et périls accompagner sa femme à sa chambre. Il tentait d'arborer l'air fier a ses bras, mais une fois dans l'ascenseur, relâchait un peu de sa prestance, le sourire nias et hypocrite pour faire plaisir à madame. Cette dernière n'arrêtait pas de jacasser et observer du coin de l'oeil et avec perversité qui plus est Joshua. L'accompagner à sa chambre sans éprouver de dégoût fut l'épreuve de toute une vie, de toute son enfance et adolescence passé à mentir et se voiler la face. Elle lui proposait alors un café, d'un ton coquin, que Joshua acceptait poliment à condition qu'il l'emporte avec lui. La "jeune" femme lui préparait donc son café, en prenant bien le temps de lui sourire et se trémousser devant un Joshua impassible. Le cirque fini, quel bonheur de sortir de la chambre maudite. Combien de temps cette garce lui avait fait-elle perdre de temps? Le temps est précieux. Le temps c'est de l'argent. Et là, Joshua n'a vraiment pas le temps pour ce genre de distractions, qui dans le fond n'en était même pas une. Il se dirigeait donc d'un pas décidé et rapide vers l'ascenseur, pensant déjà a ses arguments pour Mr. Lockwood. Il finissait rapidement ce café très bon, étant donné qu'il venait de son hôtel, et soudain à l'angle du couloir, un mirage, un rêve, ou un cauchemar, enfin bref une apparition fantasmagorique et inattendu. Une femme. Un prénom. Cinq lettres. Un souvenir. Une histoire. Une douloureuse histoire. De l'amour. De la haine. De la rancoeur : Daphné Von Bart. Femme aussi belle que destructrice. Femme qui l'avait quitté il y a six mois et dont le jeune homme ne savait que penser, que Joshua avait tenté d'oublier. Et il avait presque réussi. Presque. Le jeune homme gardait le fond de délicieux café dans la bouche et avalait dans un grand bruit glacial difficilement ce petit reste. Joshua voulait parler. Mais pour cela, il fallait déjà qu'il arrive à respirer. La jeune femme paraissait aussi décontenancée et désarçonnée que lui. Il fallait donc qu'il s'y coller, feigner l'indifférence d'un ton sec et anodin. « Daphné. Quelle bonne surprise. »


Dernière édition par Joshua A. Bradford le Mer 2 Mar - 18:38, édité 1 fois
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Daphné G. Von Bart
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MessageSujet: Re: Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »   Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Icon_minitimeLun 21 Fév - 20:37


Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Tumblr_lc8oso3VxH1qa4qnzo1_500
“joshua a. bradford & daphné g. von bart„
she's got you high and you don't even know yet !




    Chaque matin, quand la lune se voile et laisse place à son ami le soleil, je m'enfuis la tête dans l'oreiller en essayant de ne pas me rappeler du cauchemar de la veille. Je ne veux pas. Je ne veux pas y penser sans cesse, je ne veux pas m'en rappeler du tout ! Tout simplement parce que ça fait mal, que ça me fend le coeur en milliers de petits morceaux. Comme si il n'était pas assez brisé comme ça ! Comme si on avait pas déjà assez piétiné mon coeur ! Chaque matin j'aimerais rester là, la tête sur l'oreiller, les yeux fermés et surtout, j'aimerais ne pas bouger. Mais la routine est là entrénante, enlaçant nos corps meurtris par le quotidien, la routine nous assassine, tranquillement. Lorsque l'on marche pour allé au travail, que l'on se fait bousculer dans la rue, quand on fait la même chose, quand on rentre à la même heure : cette putain de routine plante son couteau de serial killer en nous. Mais on trouve ça normal, crime de guerre : notre vie est une tranchée perpétuelle. Jamais d'armistice, jamais de pause. Jamais. Alors oui, on se fait piétiner, on se fait écraser le coeur et tout le reste. Mais on trouve ça normal. Cette guerre c'est tout simplement la vie.

    Je me lève doucement, mon lit est vide, étrangement vide. Trop vide. Il y a cette place à côté de moi qui aurait du être occupé par elle, mon amour. Il y aurait dû avoir la chaleur de son corps contre les draps et le parfum de ses cheveux collé à l'oreiller. Mais elle n'est pas là. Mon amour est chez elle, mon amour n'a pas le temps. Elle trouve des excuses mais moi je sais : une autre partage son lit, une autre touche son corps et rigole avec elle. Une autre que moi. Moi je sais, qu'elle me trompe, je sais que mon amour m'aime mais qu'elle me trompe. Je ne lui en veux pas, je fais semblant c'est tout, semblant de ne pas savoir, semblant de ne pas avoir le coeur oppressé par son infidélité. J'enfile un jean et une chemise et je me regarde dans la glace. Je souris. Je n'ai pas peur du lendemain, je n'ai pas peur qu'elle me quitte, mon amour. Non. Je sais que Eulalie m'aime, mais elle ne peut pas s'empêcher de coucher avec toutes les filles qu'elle croise : c'est dans sa nature. Je ferme les yeux, mon amour. En sortant je fais attention à ne pas claquer la porte pour ne pas réveiller Elea, ma colocataire était encore revenu bourrée hier soir, et j'avais déposé deux doliprane sur sa table de nuit. Mais je ne pouvais pas lui reprocher de boire vu mon penchant pour la bouteille vraiment grandissant !

    Dans la rue les gens se bousculent, je souris. On marche sur mon pied droit, je souris. Ce n'est pas grave. J'ai appris à relativiser avec le temps. Je me rend au nouvel hôtel de Boston, celui où Eulalie travaille comme femme de ménage. Oui, d'accord, je sais ce que vous allez dire ! Femme de ménage ça paye pas, femme de ménage c'est pas super. Mais elle fait ce qu'elle peut. Mon amour n'a pas fait d'études, pas le temps, pas l'argent. Alors elle s'est lancée dans la vie, enchaînant petit boulot sur petit boulot. Vivant de ça et de ses tableaux. Mon pas se fait pressant, l'hôtel est imposant, luxueux et très beau. Le genre d'endroit que Eulalie a en horreur. Cette idée me fait sourire. Dans le hall, les employés se pressent, les clients s'impatientent. Les ascenceurs montent et descendent. J'apprécie toute cette agitation autour de moi, cette vie qui me fait sourire et qui me rend heureuse. Je traverse le hall doucement, prenant soin de regarder l'hôtel avec attention. Je m'approchais d'un homme d'une trentaine d'année qui portait une valise à la main. " Excusez moi, vous n'auriez pas vu Eulalie ? Elle travaille ici ? " " Oh si, elle nettoie des chambres, vous n'avez qu'à l'attendre ici. " Je le remercia du renseignement et tourna les talons. Attendre ici ? Hors de question, je ne tiens pas en place, attendre n'est pas quelque chose que je fais souvent.

    Alors mes pas m'emmènent, une nouvelle fois. Je marche , je marche et PAF ! Je le vois. Lui, celui que j'avais quitté, lâchement, du jour au lendemain. Celui avec qui j'avais vécu tellement longtemps. Mon coeur bat fort, si fort. Il est là, en face de moi, celui à qui je pense chaque soir, celui dont je rêve. Celui qui hante mes nuits sans que je l'avoue. J'ai été lâche, j'ai laissé notre amour fané si violemment, si tristement. J'ai laissé notre amour à l'abandon en me noyant dans ma propre tristesse. Tes yeux sont durs froids, tes yeux m'observent. « Daphné. Quelle bonne surprise. » Je te fixe sans oser ouvrir la bouche. Tes yeux me tuent. Je suis sûr que tu m'en veux d'être parti ainsi il y a six mois. Mais tu n'as rien dit, tu as dit ok, la gorge serrée. Tu n'as pas compris. Moi non plus. Joshua, tu n'aurais pas dû accepter, j'aurais voulu que tu me retienne, que tu me sers dans tes bras et que tu me dises qu'on arrangera ça à deux. J'aurais voulu que tu me dises : tu verras on serra heureux. Tes yeux attendent une réponse. Glacial. Ne me torture pas, je suis déjà à l’agonie. " Qu'est ce que tu fais ici ? ¨Pourquoi tu n'es pas à San Fransisco ? " Merde. Merde ! Je veux pas de lui ici, je veux qu'il arrête de prendre de la place dans mon coeur, je l'ai quitté ! Je veux pas qu'il soit là, en face de moi. Je veux plus l'aimer moi, ça fait trop mal de t'aimer Joshua. Et nous échangeons un regard, un simple regard, lent, fluo, éternel et dans ce simple regard, il y a plus encore que ce que nous avons vécu, il y a tout ce que nous n'avons pas vécu. Il y a les regrets.

    J'aurais voulu me jeter à son cou, lui dire combien il m'avait manqué. Lui dire que je ne cessais de penser à lui ! Mais je suis pathétique. My heart skips a beat. Non. Nous sommes adulte, nous avons grandi pendant six mois. Loin de l'autre. C'est donc cela la vie d'adulte ? Construire des châteaux de sable et sauter dessus à pieds joints ? Je crois, c'est triste alors.... Je tente de sourire, mais en vain. " Tu... Qu'est ce que tu deviens depuis le temps ? "





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MessageSujet: Re: Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »   Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Icon_minitimeMer 23 Fév - 17:10



Pourquoi s'acharne t'on à faire la conversation? Pourquoi se doit-on de rester noble et de marbre face à une personne ou la seule chose qu'on a le moins envie de faire c'est de parler? Pourquoi faut-il toujours qu'on reste fort, impassible, placide et paraître inaccessible, sans émotions? Joshua aurait bien aimé devenir vulnérable, lui montrer tout ce qu'il avait réussi avec peine à cacher pendant ses six mois qui ont suivis leur rupture. Joshua aurait aimé faire autre chose que de feindre cette espèce de moue indifférente et presque vicieuse. Du style "j'ai plus besoin de toi" , "t'étais pas assez bien pour moi de toute façon" bref ces airs qu'ils avaient de temps à autres involontairement pour éloigner dans un instinct de survie et de protection de son immense carapace. Mais il n'avait pas toujours été ainsi, il y avait un temps, Daphné s'en rappelait sûrement, ou il lui arrivait d'être agréable, amusant, extraverti, ouvert et souriant. Mais ce temps était visiblement révolu, et aujourd'hui, il y avait l'autre, un nouveau Joshua, encore plus renfermé, mystérieux et exaspérant qu'il avait pu l'être auparavant. On parle de choses futiles, on feint de s'intéresser aux jobs , chiens, achats, situations financières, chose futiles pour éviter de se confronter à la dure question qui envahit et résonne dans notre esprit : est-il passé à autre chose? Y-a t'il une nouvelle élue dans son coeur? M'a t'il vraiment oublié? Toutes ces questions toutes aussi existentielles et capitales les unes que les autres, qu'on garde néanmoins rien que pour soi, histoire de se torturer quelques peu l'esprit avec. Toutes ces questions démangeait les lèvres du jeune homme, cependant, Daphné prit la parole avant lui pour lui demander ce qu'il faisait à Boston. Pff. Qu'est qu'elle pouvait en avoir à foutre de ce qu'il foutait ici? Rien, c'est la vie, on se déplace, on voyage à travers le globe, on va et vient un peu partout. Nan mais elle s'attendait à quoi? A ce que le jeune homme lui réponde : "Je suis venu à Boston pour te retrouver car je t'ai cherché partouuutt depuis six mois?" ou "Je suis venu à Boston pour changer d'air après que tu m'ai douloureusement quitté comme une vieille chaussette et que j'arrivais pas à m'en remettre" ? C'était presque trop facile pour elle de poser cette question, étant donnée que c'était elle qui l'avait laissé, et qu'elle voulait bien sûr ne plus entendre parler de lui, c'était facile pour elle de demander des nouvelles désormais. Elle n'avait plus aucune attache comme Joshua en avait. Mais enfin, c'est pas comme si tout avait été mal pour lui depuis, il avait plus le temps désormais de se consacrer à d'autres très charmantes demoiselles pour un soir, pour son travail, pour sa gloire et sa réussite personnelle, si Daphné n'avait pas voulu en faire partie tant pis pour elle. Elle ne savait pas ce qu'elle rate. Alors, un sourire néanmoins satisfait aux lèvres qu'elle lui pose cette question, qui lui permettrait de se mettre un peu en avant et paraître intouchable, libre comme l'air désormais, il répondit d'un ton léger et nonchalant: « Oh tu sais les affaires, figures toi que tu trouves actuellement dans mon somptueux hôtel fraîchement acquis depuis quelques mois. Je ne cesse d'épandre mes affaires en Europe et en Angleterre en ce moment. » Joshua haussait un sourcil et parlait avec douceur et volupté. Son but était bien sûr de paraître calme et reposé, comme relaxé et soulagé qu'il ne soit pas finalement rester la jeune femme, cette dernière l'aurait plus ralenti qu'autre chose en fin de compte. Il exerçait une certaine prestance physique et charisme tandis que certaines employés passés et qu'il les regardaient d'un regard à la fois poli et aguicheur. Tout ce jeu ne s'inscrivait bien sûr que dans l'image que Joshua tentait de donner à son ex petite amie. Son portable sonnait alors quand celle ci lui demandait des nouvelles, de ce "qu'il devenait" expression bidon par ailleurs, et le jeune homme en profitait pour ajouter à son jeu d'acteur ce coup de téléphone. « Je te prie de m'excuser... Oui Allo? Bonsoir Jordan, non je ne peux pas aujourd'hui, je suis overbooké par des réunions toutes aussi importantes les unes que les autres, j'aurais bien aimé en effet oui. Je te retrouve donc ce soir, oui au Majestic à 20h parfait. A ce soir. » Il raccrochait un petit sourire aux lèvres. Il faut savoir qu'en réalité, ce n'était pas sa petite amie qu'il avait au téléphone, mais son ex petite amie Jordan qui l'avait royalement jeté étant donné qu'elle avait refusé de coucher avec lui. Elle l'appelait pour récupérer ses affaires, et tandis qu'elle lui parlait d'un ton assez sec, il s'était contenté d'inventer une conversation téléphonique, sur un ton suave et affectueux, et raccrocha avant qu'elle ne se mette à lui gueuler dessus. Il éteignait ensuite son téléphone au passage qu'il remit dans sa poche. Il feignait de paraître encore absorbé par sa fausse conversation, et se re concentrait sur Daphné, ce fin subtile sourire de supériorité aux lèvres pour lui répondre: « Eh bien comme tu peux le voir, je suis comme un coq en pattes dans cet hôtel ou je possède ma propre suite et j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé un havre de paix. Je vais donc très bien merci de t'en soucier depuis le temps, et toi? Comment vas? »


Dernière édition par Joshua A. Bradford le Mer 2 Mar - 18:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »   Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Icon_minitimeVen 25 Fév - 16:23

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    C'était mieux. Mieux que l'amour, mieux que Woodstock, mieux que la baise, mieux que la descente aux enfers de Morrison et Hendrix, mieux que les schtroumpfs ou qu'une douce mélodie des Doors, mieux que ce qui devait être et ce qui ne devait pas être, mieux que les clopes, mieux que les baisers volés, mieux que l'alcool, mieux que l'oxygène, mieux que la solitude, c'était mieux que la mort, mieux que la vie. C'était mieux que de le voir en photo, en peinture ou dessin. C'était réel. Il était là, juste devant, si je m'approchais un peu plus j'aurais pu sentir sa peau sur mes doigts fins, j'aurais pu sentir son coeur battre contre ma main. Il était réel, là, juste devant moi. Le fantôme de mes cauchemars. Mon souffle était coupé, j'avais l'impression qu'on m'avait frappé lourdement l'estomac, comme si on m'avait passé à tabac. J'avais envi de fuir, de faire demi tour, de courir loin d'ici, loin de lui. Mais j'avais trop fuit dans ma vie, je n'avais pas assez fuit avec lui mais trop de fois sans lui. J'avais fuit l'évidence, j'avais fuit ce qui crevait les yeux et ce qui se voyait comme le nez au milieu de la figure : notre amour. Derrière notre lassitude, derrière ma tristesse et le silence de son absence, nous nous aimions. Ce n'était pas la manière qu'on aurait désiré pour s'aimer mais il n'y a jamais de mauvaise manière de s'aimer. Et où que j'aille, tout me rappelait Joshua, la couleur des murs qu'on avait choisi ensemble, les photos de nous à chaque coin de la maison, la nourriture qu'il aime dans le frigo. Tout et n'importe quoi. Alors j'ai arrêté d'être forte, j'ai arrêté d'essayer, j'ai laissé notre amour flétrir et au final j'ai fuit. J'ai été lâche et j'ai fuit. Ils ont trouvé ça normal je crois, ils n'auraient pas dû. Je ne voulais pas qu'ils trouvent ça normal. Ils ont juste accepté que je le quitte après toute ces années. Comme si j'étais juste un pansement qu'on avait posé sur une plaie et qu'on retire deux jours après. C'était normal. Mais aurions-nous pu faire autrement ? Tenir côte à côte, sans tituber ? Sans nous séparer ? Avons-nous renoncé trop tôt ? Nous ne le saurons jamais. Il est trop tard, désormais, la route s'achève. La vie est ainsi faite qu'on ne peut pas revenir sur ses pas. « Oh tu sais les affaires, figures toi que tu trouves actuellement dans mon somptueux hôtel fraîchement acquis depuis quelques mois. Je ne cesse d'épandre mes affaires en Europe et en Angleterre en ce moment. » Je le haïssais ce petit sourire au coin des lèvres ! Ce sourire prétentieux avec une pointe d'amertume sur les lèvres ! Il ne l'avait pas ce sourire là, avant : avant moi, avant que je le quitte. " Oh mais c'est super que les affaires marchent pour toi ! " Au moins un de nous deux aura sorti quelque chose de positif de cette rupture ! Je ne voulais pas m'appitoyer sur mon sort, et pourtant, j'avais toujours cette étrange impression de le faire. « Je te prie de m'excuser... Oui Allo ? Bonsoir Jordan, non je ne peux pas aujourd'hui, je suis overbooké par des réunions toutes aussi importantes les unes que les autres, j'aurais bien aimé en effet oui. Je te retrouve donc ce soir, oui au Majestic à 20h parfait. A ce soir. » Il porta son téléphone à l'oreille, je tentais de ne pas écouter sa conversation, mais à quoi bon ? Les restes d'une voix féminine me revinrent à l'oreille. Et comme un flash back, comme un trou noir qui m'emporte : je me rappelais de mes longues nuits devant la télé, à fumer et à donné à manger aux poissons rouges. C'est dans ces soirées là où il rentrait le téléphone à l'oreille, le rire aux lèvres et le scintillement dans les yeux, là où il croyait que je dormais sur le canapé et où j'entendais des voix féminines qui sortaient du téléphone. Ma jalousie était pleine, dévorante, mon coeur bouillonnant. Mais j'oubliais, parce dans mon coeur je savais que c'était juste des femmes, juste des femmes.... On ne commande pas les souvenirs. Ils s'abattent sur nous. On n'y peut rien. « Eh bien comme tu peux le voir, je suis comme un coq en pattes dans cet hôtel ou je possède ma propre suite et j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé un havre de paix. Je vais donc très bien merci de t'en soucier depuis le temps, et toi ? Comment vas ? » Sa voix me ramena à la réalité, il avait raccroché et me contait à quel point sa vie était fabuleuse. Que devais je comprendre ? "Depuis que tu m'as quitté je vais beaucoup mieux." ou "Tu vois, je me suis remis de notre rupture, c'était pas insurmontable." ou peut-être aucun des deux au final. " Pour ma part, je vis en colocation et j'ai réussi à me refaire une vie dans cette ville. " Je reprend mon souffle comme si chaque mot était dur. " C'est très joli en tout cas, cet... enfin, ton hôtel ! " C'est comme si j'étais coincée sur un manège, le manège tournait, et tournait, et ne s'arrêtait pas, comment descendre, comment stopper, comment reprendre pied, tout tournait autour de moi, et ma tête tournait avec le reste, je n'étais pas dans l'hésitation, je n'étais pas dans l'exigence ou le rêve ou le refus j'étais dans le vide, pas somnambule pas zombie, non, juste vide, flottante, un peu ailleurs. " Sinon, depuis six mois, les amours ça va ? " J'aurai aimé qu'il mente sur ce coup là, même si il avait quelqu'un. Juste pour la forme je crois. Et puis merde ! Je m'attendais à quoi après six mois ? Après ma fuite et ma lâcheté ? Je peux pas me pointer dans son hôtel la bouche en coeur et espérer que tout redevienne comme avant ! Non ? Non. Et Eulalie dans tout ça ?! Le voir me semble loin. Tout ça me semble si loin, tout à coup. C'est comme une douleur séchée, des plaques de chagrin sclérosé, un grand soupir assourdi, et le regret, juste, de toutes les jolies choses qu'il nous restait à faire et qu'on ne fera plus : faudrait une boule de cristal pour deviner le passé. Attention, faut pas être triste non plus. Faut surtout pas que je me remette à pleurer. Si je pleure, je vais tomber. Et ça voudrait dire quoi, tomber amoureuse, tomber malheureuse ? On ne peut pas tomber un peu. Quand je tombe c'est toujours de haut.
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MessageSujet: Re: Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »   Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil.  » Icon_minitimeMer 2 Mar - 15:09



Ah que le jeune homme l’avait aimé cette jeune femme tout de même qu’il se disait. Plus que n’importe quelle autre femme ou fantasme de jeunesse. Il la connaissait par cœur, et il savait bien que derrière son faux sourire satisfaite, il pouvait déceler au coin de sa bouche et dans ses yeux une sensation de gêne et d’amertume. Il aurait été incapable de dire ce qu’elle foutait dans son hôtel, dans la même ville que lui, a cette heure, a cette minute et ce moment précis. Dans le fond, quand on y réfléchit, la probabilité qu’il se rencontre à nouveau dans ce Monde immense de territoires, mers et continents était infime. Autant chercher une épine dans une botte de foin c’était du gâteau à côté, ils n’avaient en effet jamais eu les mêmes milieux sociaux, la même sphère de travail, les mêmes ambitions, les mêmes amis ou très peu.. Enfin dans le fond, une seule chose les unissait, c’était des souvenirs, leur jeunesse oubliée, leur amour désormais perdu dans la brume du temps qui passe et des imprévus de cette chienne de vie tout de même. Joshua ne croyait désormais plus beaucoup en l’amour, enfin l’amour comme le disent ces petites niaises « avec un grand A ». De toute façon, il n’avait jamais été quelqu’un de véritablement superstitieux, pieux, ou adepte de toutes ces expressions à la con qu’on se dit pour se rassurer, ces théories philosophiques qu’on déballe lors de grands dîners pour paraître intellectuel et remonter son amour propre. Comme l’avait très bien dit Louis Ferdinand Céline, Joshua considérait désormais que l’amour, d’une façon assez nihiliste c’était « l’infini mis à la portée des caniches ». Et pourtant, plus il la regardait, plus le jeune homme se disait qu’il savait pas comment il avait foutu son compte pour fauter ainsi avec elle, rester ainsi de marbre lorsqu’elle le quittait froidement, presque sans regrets et attaches. Car tout de même, qu’est qu’il la connaissait foutrement bien également. Il aurait pu vous réciter ses dix disques préférés et artistes favoris, dans l’ordre et le désordre, bourré à deux heures du matin, il aurait pu vous réciter la composition exacte de son coktail favori, ainsi que le faire les yeux bandés et en slip kangourou, il aurait pu vous la décrire et la peindre dans ses moindres traits et courbes aveugle et avec un simple crayon de papier, il aurait pu vous réciter dans un ordre non exhaustif les répliques de ses films favoris, qui l’ont fait rire, pleurer, et vous dire à quel moment exactement elle se met à rire, pleurer et sourire lors de ces film, bref, il aurait pu faire tellement de choses pour montrer sa bonne volonté et combien il la connaissait, mais tout cela était désormais révolu. Aujourd’hui, Joshua n’était plus que l’ombre de lui même, Daphné l’avait rincé, sucé, expié, vidé de toute émotion possible et son visage lui était désormais un douloureux souvenir, un flot de rappels de ce qu’ils avaient été, et de ce qu’ils auraient pu être. Finalement, sa beauté lui était aujourd’hui comme son vice favori. Il avait tellement abusé et profité de sa beauté incandescente, que progressivement, il s’y était habitué et avait fini par l’oublier. Ainsi qu’oublier combien il aimait la jeune femme, combien il tenait à elle, et qu’après qu’il ait fréquenté d’autres personnes, pour la plupart d’agréables jeunes femmes, Daphné quand à elle se taisait et ne pipait pas un mot sur les nouvelles sorties nocturnes du jeune homme. Il ne s’était pas rendu compte du crime sans retour qu’il venait de commettre, cet idiot. Jusqu’à ce qu’elle le quitte donc froidement et sèchement. Pas d’assiettes cassés et cris dans tout les sens, non, juste des sourires déçus, deux valises remplis et des cœurs brisés laissés dans le placard. On dit qu’on reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait lorsqu’il s’en va, Joshua n’avait jamais fait attention à cette phrase jusqu’à ce que la jeune femme s’en aille. Oui, il regrettait amèrement ses actes stupides qu’il avait cumulés avec elle, mais il avait appris à faire le deuil depuis, ainsi, revoir la jeune femme après six mois dans son hôtel à Boston lui paraissait presque une scène irréaliste. Et pourtant c’était une scène qu’il avait tant rêvée, et qu’il tentait aujourd’hui de planquer au fond de sa tête. La jeune femme arborait donc toujours ce petit sourire gêné en lui faisant des petits compliments sur son hôtel et ses affaires. Le petit coup du téléphone semblait avoir été du coup du tonnerre puisqu’il vit la jeune femme se refroidir quelques peu. Elle lui avait fait mal, c’était maintenant à son tour de la voir souffrir quelques peu, même si c’était de manière taciturne. Elle parlait d’une colocation, elle avait peut-être trouvé un homme elle aussi, quelqu’un pour égayer ses soirées. Joshua ne préférait ne pas insister sur ce point sensible et épineux, et laissait donc la jeune femme poursuivre la conversation. C’est donc après un silence quelques peu embarrassant que la jeune femme se lança dans ce sujet complexe qu’était les amours pour Joshua. Ce dernier préférait donc lui répondre franchement, en gardant néanmoins une pointe d’assurance et confiance afin de rendre la jeune femme un chouya jalouse : « Oh tu sais, cela va et cela vient, je continue toujours mes fréquentations étranges, rencontrant chaque jour de jeunes femmes aussi intrigantes qu’attirantes et mon quotidien se résume aux affaires et à la séduction. J’ai néanmoins peut-être une intéressante jeune femme sous la main que j’aimerais garder quelques temps si possible. » Pour être un speech vague et franc, cela en était sacrément un. Le jeune homme s’était quelque perdu dans ces mots, ce qui était assez étonnant, car il faut avouer qu’il ne savait pas vraiment quoi dire, rien n’avait changé depuis qu’elle l’avait quitté dans le fond. Il continuait d’aller à droite à gauche faire d’étranges et mystérieuses rencontres.. Il avait envie de lui poser également la question, mais il s’était dit que le meilleur moyen de l’énerver était peut-être finalement de ne pas le faire, de lui montrer que finalement, il n’en avait que peu à faire, et qu’il n’était pas là, la bave dégoulinant à espérer que ses confessions ne lui soient pas défavorables. Il se dit donc que la dernière chose qu’il était en mesure de pouvoir dire, dans le cadre d’une conversation raisonné et « normale » était de lui demander la raison de sa présence ici, ce qu’il fit sans plus attendre, afin d’éviter un second long silence pesant : « Mais, je me pose tout de même la question de ta présence ici, tu n’était pourtant pas habitué a fréquenter de tels endroits. »
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Joshua&Daphé - « Dans ma cornure j'y ai coulé une poignée de rage, un soupçon d'orgueil. »

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