i'll be there for you when the rain starts to pour

La mort. Perdre un être cher est la plus grande épreuve dans la vie d'une personne. On n'est pas programmé pour perdre les gens qu'on aime. La vie nous les prend lorsqu'on s'y attend le moins et ça fait mal. Très mal. June-Lou en a fait la terrible expérience. C'était au mois de Novembre. Elle s'en souvient comme si c'était hier. C'était il y a dix ans. Dix ans, comme ça parait loin. Et pourtant, ce jour est gravé dans sa mémoire pour tout jamais. Tel un cauchemar. Il faisait nuit sur San Francisco. Il avait plu la veille. Il avait fait très froid toute la journée. Les routes étaient verglacées. En Californie ce n'est pas tout les jours que cela se produit. Les automobilistes ne sont pas habitués. Ils ne font pas attention. Les parents de la jolie brune n'ont pas fait l'exception. Sean, son père était partit chercher sa mère à son travail. C'était loin de chez eux. Il était tard et il ne voulait pas qu'elle prenne le bus. Il aurait peut-être mieux fallu pour eux. Mais on ne change pas le passé. On ne change pas le destin. C'était écrit. Elle y croit. C'est la seule façon qu'elle a trouvé pour surmonter tout ça. Sur le pont une voiture a déraper, coupant la route. La voiture des Reilly était juste derrière. Le choc fut inévitable. Sa mère est morte sur le coup. Son père à survécut jusqu'à l'hôpital mais elle n'est pas arrivé assez vite pour lui dire au revoir. C'était le 15 Novembre. C'était il y a dix ans. Pourtant la voix de l'ambulancier résonne encore dans sa tête. " Bonsoir, Mademoiselle Reilly ? " " Oui, c'est moi. " " C'est l'Hôpital. J'ai une mauvaise nouvelle, avez-vous la possibilité de venir le plus vite possible ? " " Euh oui." Après ce rapide coup de téléphone elle s'est effondrée. Elle s'est laissée tombé par terre, les mains tremblantes. Elle avait déjà vu ça dans les films. Jamais dans la réalité. Jamais dans son entourage. Jamais dans sa maison. Elle est restée immobile pendant plusieurs minutes. Dix minutes peut-être. Puis elle a frappé chez les voisins. Elle leur a expliqué la situation. Ils ne se sont pas posés de question, ils ont sauté dans leur voiture pour emmener June-Lou à l'hôpital. Lorsque le médecin lui a annoncé la nouvelle, elle s'est laissée tombé. Une nouvelle fois. Elle ne pouvait rien dire. Aucun mot n'est sortit de sa bouche. Trop choquée. Elle n'a pas pleurer. Aucune larmes ne coulait. Ce soir là, sa vie a prit un nouveau départ. Elle avait douze ans. Elle venait de perdre ses parents. Et la voila partit vivre à l'autre bout du pays, à Boston, avec son oncle Will qu'elle connaissait à peine. Elle déteste le 15 Novembre. Elle déteste ce jour plus que n'importe qu'elle autre. Le jour où elle a perdu les deux personnes les plus importantes de sa vie. Le jour où ses parents sont décédés.

" Il fait beau dehors, tu sais que tu as le droit de voir le soleil " fit une voix dans le dos de la jeune fille. Elle tourne la tête et sourit à Will, son oncle. " Je sais. Je sortirais quand ma toile sera terminée ! " Il esquisse un petit sourire et il fait demi-tour. Pas la peine de discuter, elle ne changera pas d'avis. Il la connait par coeur. Ce ne fut pas toujours le cas. A la mort de sa soeur, c'est lui qui a hériter de la garde de la jeune enfant. Un grand changement pur eux deux. Il avait vingt-deux ans. Il étudiait. Elle en avait 12. Elle était encore au collège. Ils ne c'était pas vu beaucoup. Ils se connaissaient à peine mais ils devaient cohabiter. Ce ne fut pas simple. Vraiment pas. Il y a eu un temps d'adaptation. Ils n'osaient pas tellement se parler. Il n'osait lui demander comment elle aller. Elle n'osait pas se confier à lui. Puis un jour, il l'a emmené voir une exposition. Ce jour là, il a tout gagné. Il a gagné sa confiance. Et il a trouvé le but de sa vie. C'est grâce à lui qu'elle s'est mise à peindre. Elle est douée, c'est indéniable. La peinture lui a suivit la vie. Will aussi, d'une certaine façon. Quand elle broie du noir et que les mots réconfortant de son oncle adoré ne lui sont plus d'une grande aide, elle s'enferme dans sa chambre et elle peint. Elle peint sans s'arrêter. C'est à peine si elle mange et si elle dort. Tant qu'une toile n'est pas terminée, elle est comme obsédée ! Encore plus depuis que c'est son métier. Elle vend ses toiles a un particulier. Et elle expose, de temps en temps, dans une petite galerie d'art tenu par une famille. C'est d'ailleurs la-bas qu'elle a rencontré Aileen. Aileen est un jeune garçon. Il est grand. Il est beau. Et il adore la peinture. Il travaille avec son père dans la galerie. C'est grâce à lui que June peut exposer. C'est lui qui a pousser son père à lui faire confiance. Il avait eu raison. Son exposition avait terriblement bien marcher. June ne croit pas en l'amour. Ou elle ne veut pas y croire, de peur d'être blesser. Avec Aileen c'est diffèrent. Elle ne se l'explique pas. Elle ne veut pas se prendre la tête pour ça. La vie est bien trop courte et elle compte en profiter. Les histoires d'amours c'est pour plus tard. Pour le moment elle profite. Avec Aileen. L'avenir et le destin feront le reste. Chaque chose en son temps.

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OHMYGOD TROIAN.
c'est si beau de l'a voir sur un forum (aa)
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