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 Had a hard night man ?

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A. Caleb Obson
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A. Caleb Obson

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MessageSujet: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeLun 14 Fév - 10:43

Had a hard night man ? 2z70ggz Had a hard night man ? 879149lu10
" Had a hard night man ? "


Un marteau piqueur faisait rage dans ma tête. C’était comme un bruit, un tapage incessant qui me ruinait les neurones. Je me sentais respirer, être toujours vivant. Mais j’avais du mal à émerger. A sortir de ma torpeur. J’avais peur d’ouvrir les yeux. Comme si le simple fait de les ouvrir m’apporterait que des emmerdes. Pourtant, quelque part dans mon cerveau, je savais qu’il fallait que je les ouvre. Que je fasse quelque chose. Que je bouge.

Alors je les ai ouverts. L’image était floue à première vue. Et le marteau piqueur redoubla d’intensité. Je sentais le sang qui tapait à mes tempes. Comme pour me dire « trop d’alcool, trop d’alcool, trop d’alcool » avec une voix criarde. Grimaçant et grognant, comme si je me trouvais chez moi et dans mon lit, je réalisais petit à petit qu’il faisait froid. Glacial même. Et que je ne me trouvais pas dans mon pieu. Mais bien dans le couloir. Devant ma porte. Levant les yeux, j’aperçus ma clé mal enfoncée dans l’ouverture. Et pendant une fraction de secondes, je me demandais ce que je pouvais bien foutre ici. Dans une pareille posture.

On aurait dit un clochard. Ah, la jeunesse de nos jours, aurait dit mon père en levant les yeux au ciel. S’il me voyait, il serait fier. Je voulus me relever, mais l’effort était encore trop demandé. J’avais l’impression d’avoir fait le marathon toute la nuit. En quelque sorte, vu mon haleine et ma gueule de bois. Le marathon des bars, non ? Puis la soirée me revint petit à petit à l’esprit. Théo et moi au bar. Théo et moi dans en boîte. Théo et moi dans un autre bar. Et un autre. Nous n’avions pas chômé. J’étais surpris de me rappeler, quelques bribes, de la soirée. Avec la quantité d’alcool que je devais avoir dans le sang … ce devrait être le trou de mémoire assuré. Mais non. J’aurais peut-être préféré …

Des pas se firent entendre. Légèrement paniqué, car mine de rien qu’on me trouve dans cette posture à … j’ignore quelle heure il était, mais quoiqu’il arrive, être vu de la sorte n’était certainement le souhait de personne. Je commençais donc par m’assoir, histoire de me secouer les méninges. J’étais brisé. Et comme à chaque fois que je rentrais de ce genre de soirées, je me promettais de ne plus jamais je n’abuserais de ces liquides mortels. En vain. Attrapant mes clés, je réussis à me mettre debout tant bien que mal avant que la personne ne fasse son apparition. Je m’attendais à un voisin de palier. Ou le facteur à la limite. Mais pas à Elle.

Ce ne pouvait être pire. N’importe qui, mais pas Elea. Pourquoi d’ailleurs ? Après tout, j’avais passé la nuit à faire la fête, à m’amuser et … j’avais le droit. Nous n’étions pas « exclusifs », comme elle adorait le dire. Ce n’était que purement « sexuel ». Si c’était ça qu’elle venait chercher, elle serait déçue. J’étais loin d’être d’attaque. Et j’avais peur d’ouvrir la bouche pour parler. Ce qu’il en ressortirait ne serait certainement pas intelligent ni audible. Les effluves de l’alcool n’avaient pas disparus. J’avais la nausée, j’étais totalement décoiffée, débraillé et je devais puer comme pas possible. Génial, tout pour plaire.

Je levais enfin les yeux vers elle, tentant de me donner une certaine contenance. M’adossant au mur, je laissai apparaitre un semblant de sourire. « Salut … » dis-je pitoyablement. Ma voix était rauque. Moins pâteuse que la veille, mais presque. « Je … trouve pas mes clés », continuais-je à m’enfoncer, les tenants comme un idiot à la main.

Sexy. Charmant. Magnifique.


Dernière édition par A. Caleb Obson le Lun 14 Fév - 15:25, édité 1 fois
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeLun 14 Fév - 14:52



She said Goodbye too many times before
La bouche pâteuse et les cheveux en désordre tel fut le reflet qui me percuta par cette belle journée maussade. Non vraiment j'avais une tête horrible et encore le mot était faible. De grosses cernes violettes descendaient sous mes yeux vitreux qui ne reflétaient en rien mon état d'esprit plutôt fougueux. Soupirant je passais une main dans ma chevelure claire tout en grimaçant lorsque celle-ci rencontra un nœud dont je sentais déjà la douleur du dénouement. Non je n'avais pas fait de folie de mon corps la nuit dernière vu l'oral qui m'attendait dans à peine deux heures. Ce procès fictif où j'allais devoir rentrer dans la peau d'une autre pour réussir. Un tailleur chanel m'attendait sur mon lit, un tailleur que je détestais pour ce qu'il représentait. Ce tailleur qui était bien sur un cadeau de mon père car il avait été hors de question pour moi que je vienne à acheter une chose pareille. J'avais besoin d'une douche et l'eau qui coula lentement sur ma peau brûlante fut un soulagement. La buée commença peu à peu à m'enivrer alors que je laissais ma joue rentrer en contact avec le carrelage glacé alors que je me laissais reposer contre la paroi de mon nid humide. J'aimais ma vie comme elle était. Ne s'attacher à personne était une libération cependant tout était parfait avant lui. Lui ! Rien que de le voir prendre possession de mes pensées me rendait folle de rage. Caleb était un idiot en plus d'être un très bon coup, il n'était question que de sexe entre nous, juste ça. Je me sentais si pathétique de me convaincre toute seule. Sortant de la douche le regard hagard je me pressais de sécher ma chevelure indomptable dans l'espoir de la rendre éblouissante. Certes lors de mon examen seules mes paroles seraient notées cependant comme dans tout milieu je comptais sur l'unique cerveau de l'homme en dessous de la ceinture pour gratter quelques points. Une bonne heure plus tard, je me trouvais enfin prête dans mon tailleur qui me donnait un vieil air d'institutrice des années 30. Il n'était à présent plus question de me regarder dans un miroir sous peine d'en avoir la nausée. Une demi heure plus tard je me retrouvais devant un jury stéréotypé au possible avec le grisonnant ronchon, la secrétaire d'une cinquantaine d'année frigide qui me regardait par dessus ses lunettes et pour finir le don Juan qui semblait plus enclin à imaginer ma lingerie qu'à écouter ma prose. Je pris alors la parole avec une pointe hautaine similaire à celle de mon père alors que le regard froid hérité de ma mère se posait sur le jury. Je voulais leur faire peur tout en leur prouvant que je n'étais pas qu'un simple soutien gorge aubade sur pattes.

Mon calvaire dura une heure, une heure durant laquelle je tenais bon en pensant ô combien j'avais hâte de me vautrer sur mon canapé pour regarder une nouvel épisode de friends. Je me voyais déjà enroulé dans ma couette un pot de glace à la main pour déprimer de ma performance mitigée. Sortant de l'université, j'ôtais ma veste avant de mettre mon blouson pour donner un côté plus négligée à ma tenue qui était bien trop sévère à mon goût. J'entrais sans le moindre regard en arrière dans mon immeuble pour trouver une nouvelle fois l'ascenseur en panne. De toute façon avec toutes les sucreries que j'allais déguster faire un peu de sports n'était qu'un bon retour des choses. Le bruit de mes talons résonnèrent dans la cage d'escalier alors que les étages défilaient tout en rendant mon souffle un peu plus court. J'y étais presque … Longeant le couloir j'accélérais le pas pour rentrer chez moi du moins j'étais heureuse de rentrer chez moi avant que je ne vienne à le croiser sur le pas de sa porte. Je le détaillais du regard sans la moindre gêne alors qu'il prenait conscience de ma présence tout s'adossant contre le mur. Un large sourire se dessina sur mon visage en voyant son air ahuri. Certes moi je n'avais pas fait la fête hier soir mais ce n'était pas le cas de Caleb. J'espère qu'il avait pris son pied … Jalouse ? Bien sur que non … « Salut … » Je levais un sourcil tout en gardant le silence alors que mon regard glissait sur le visage ô combien pathétique de mon amant. Du moins un de mes nombreux amants c'est pas comme s'il était le seul. Je le toisais du regard une nouvelle fois j'aimais les hommes alcoolisés quand je l'étais moi même mais dans le cas où j'étais sobre je les détestais plus que tout. « Je … trouve pas mes clés » Ce fut plus fort que moi, j'éclatais de rire tout en décroisant les bras de ma poitrine. Mon dieu qu'il me faisait pitié autant qu'il était attirant. On aurait dit un petit toutou sans défense perdu dans un monde obscur. Mon regard descendit sur ses mains où trônaient ses clés. « Pathétique … Peut être dans tes mains, tu sais le truc avec tes moignons qui te servent de doigts. » Oui je le prenais pour un gamin car dans son état il l'était tout simplement. Je levais les yeux au ciel malgré l'amusement que je ressentais face à la situation. Pour une fois que je pouvais me moquer de lui à ce sujet. « Je ne te propose pas de boire un coup chez moi. » Mesquine alors qu'un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres je me moquais ouvertement de lui.
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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeLun 14 Fév - 17:01

Faire la fête faisait partie intégrante de ma vie. Enfin, c’était une façon de parler. Je ne sortais pas tous les soirs de la semaine, ni tous les week-ends et je ne rentrais pas totalement défoncé à chaque fois. Mais l’alcool était traitre. Vous buviez une bouteille à vous tout seul que vous ne vous en rendiez même pas compte. Et voilà qu’on se retrouvait au milieu de la piste totalement déchaîné, ou alors sur le podium (encore pire) à faire le con. Vous dansiez avec n’importe qui, embrassiez tout le monde et n’étiez pas du tout conscient des conneries que vous pouviez faire… A y penser comme ça, ça ne donnait vraiment pas envie. Et pourtant, sur le coup, ça semblait être une excellente idée. Théo et moi étions décidés à s’amuser, à oublier et à passer une soirée entre mecs. Au final, on s’était mis plus bas que terre. Et en plus on était rentré seul.

« Enfin, en ce qui me concerne », murmurais-je à moi-même en me relevant.

Me retrouver face à elle dans cette tenue, avec cette coupe de cheveux et cette gueule de bois était un cauchemar. Elle était parfaite, qui plus est. Habillée d’une manière inhabituelle, mais qui lui seyait à merveille, mettant parfaitement en valeur son corps si fin. Elle semblait peut-être un peu fatiguée, mais ne perdait en rien sa fraîcheur. Je la détestais pour le coup. Jamais je ne m’étais senti comme un moins que rien face à une femme. Au contraire, en temps normal, j’assure, je les impressionne même. Bon, j’exagère. Mais n’empêche que je garde toujours une certaine classe avec elles. Mais avec Elea, je perds tout.

Elle sourit. Et ce sourire, je le connais. Elle se fout royalement de ma gueule. Et elle compte bien s’amuser à me voir comme ça. J’attends sa réplique, bien que je sois incapable de suivre une réelle conversation. Les neurones reprennent leur fonction, petit à petit. Le silence règne pendant quelques instants. On ne fait que se regarder. Mais on se dit plus de choses encore ainsi. Ses yeux rieurs me transpercent, telles des lames. Et je déteste le pouvoir qu’elle a sur moi. Celui de me faire me sentir ridicule, alors qu’avec une autre je serais en train de plaisanter. J’aurais envie de lui balancer à la figure que je suis dans cet état parce que j’ai passé la soirée à « tenter de t’oublier, de ne pas penser à toi et à ce mec que tu devais voir ». Mais quel pathétique je ferais, sérieux. Je me moque de ce genre de mec depuis des années. Je refuse d’être ce genre de mec depuis toujours. Jaloux ? Non, c’est quelque chose que je ne connais pas… Et pour couronner le tout, je lui sors la plus grosse connerie du monde.

« Pathétique … Peut être dans tes mains, tu sais le truc avec tes moignons qui te servent de doigts. »

Je les serre, les dites-clés. Et je serre la mâchoire en même temps. Pour ne pas crier ou ne pas rire. J’ignore encore. Je n’ai qu’une envie: rentrer, prendre une douche, boire deux litres d’eau et me coucher. Mais j’ai du boulot qui m’attend. Rien qu’à cette idée, mon mal de tête s’intensifie. Du coup, je n’ai plus la force de « paraitre ». J’ai fait la fête, un peu trop, j’ai bu et je suis une cloque aujourd’hui. Et alors ? Qu’est-ce que ça peut lui foutre, au final ?

« Je ne te propose pas de boire un coup chez moi. »

« Allez, c'est ça… jubile. Je suis mort, de toute façon. Mais je ne dis pas non pour un litre d’eau fraîche… » ajoutais-je quand même. « Pourquoi tu portes ça ? » demandais-je à brûle-pourpoint. N’avait-elle pas rendez-vous hier soir ? Ne rentrait-elle que maintenant, elle aussi ? Rien qu’à cette idée, je me sentis nauséeux. Plus que je détestais ce qu’elle me faisait ressentir, je haïssais encore plus les hommes avec qui elle sortait… à part moi. Bordel, c’était le deal rêvé pour chaque mec. Une femme sans prise de tête, qui acceptait de coucher avec vous régulièrement, sans attache et sans contrainte… Fallait que je sois tombé sur elle.

« Alors… chouette rencart ? » demandais-je d’une manière plus agressive que je ne l’aurais voulu.

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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeMar 15 Fév - 2:16

Je pinçais les lèvres tout en savourant cet instant malgré le fait que même dans cet état Caleb était toujours aussi beau. Rah non je ne pouvais m'abaisser à ce point, moi la plus grande insensible en ce monde. L'amour est un sentiment qui est réservé pour les faibles, un sentiment destructeur qui permet à l'homme de se voiler la face contre la réalité de son existence. L'amour, un sentiment que j'avais enfoui au plus profond de moi même. Par le passé j'avais été le genre de fille qui rêvait qui croyait à l'amour avec un grand A en compagnie de son prince. Sauf que dans mon cas le prince se transforma en crapaud. De toute façon les hommes sont tous des crapauds et les femmes des princesses bien sur, bon d'accord les autres qui touchaient mon Caleb étaient toutes des vielles sorcières tout ridées et puantes. C'était mon odeur que sa peau devait sentir non celle d'autres. D'autres qui me rendaient jalouse comme personne. D'autres qui le touchaient derrière mon dos. D'autres qui ne faisaient qu'un avec lui. Je divaguais une fois de plus alors que je me mordais la joue jusqu'à grimacer de douleur. Ces pensées n'avaient pas lieu d'être. Caleb était un très bon coup et notre relation était purement sexuelle un point c'est tout. « Allez, c'est ça… jubile. Je suis mort, de toute façon. Mais je ne dis pas non pour un litre d’eau fraîche… » Wahou même bourré il faisait preuve d'un grand esprit de déduction. Il était mon petit jouet, alors que l'excitation de mes matins de Noël passaient me revenaient en tête avec une légère pointe de frustration. Je m'approchais alors de lui en toute innocence alors que les effluves de sa nuit passée arrivaient jusqu'à mes narines. Du tabac froid à vomir, de l'alcool et en particulier de la vodka mais surtout aucun parfum de femme tenace. Certes il puait et encore j'étais gentille à ce sujet. « Désolé je fais pas dans l'humanitaire. » Je lui lançais un large sourire victorieux même si l'idée de lui sauter dessus sauvagement dans le couloir me traversa l'esprit. Non je ne me résumais pas à des parties de jambe en l'air, quoique. J'aimais cette sensation de perdre pied en soirée, cette sensation qui me donnait cette impression d'être indestructible. Oui je couchais à droite et à gauche, j'écumais les coups d'un soir pathétique chronométré à la seconde où mes gémissement trahissait ma simulation. Puis il y avait lui, celui vers qui je revenais sans cesse à croire qu'il était devenu une drogue pour moi. Je détestais cette vision de mon existence, comme si moi je pouvais m'attacher à quelqu'un. « Pourquoi tu portes ça ? » Tiens il avait fait attention à ma tenue. J'en étais comblée vraiment. Certes mes talons me donnaient des jambes longues et fines cependant ils étaient une torture pour mes petits pieds qui hurlaient à la révolution. C'était bien la première fois qu'il me voyait dans cette tenue étant donné que la plupart du temps il n'était pas question de vêtements entre nous deux (…). Je me sentais mal à l'aise dans ce tailleur qui m'étouffais peu à peu, pourquoi avait il fallut qu'il me voie dans cette tenue. « Pour te faire ouvrir la bouche inutilement ! » Mon visage se tirait pour laisser une nouvelle fois un sourire faux similaire à celui d'une jeune adolescente qui essayait tant bien que mal de défier l'autorité parentale. Adolescente que j'avais été à croire que je n'avais pas grandit. Une femme enfant vous connaissez ? Bref ….

« Alors… chouette rencart ? » Rencart ? Où il avait vu ça ? Je revenais d'un rencart dont je n'étais pas au courant. Certes hier soir j'avais posé un lapin à une connaissance de ma fac en présumant une migraine horrible alors que tout simplement je m'étais aperçue que je n'avais rien préparé de mon oral du lendemain matin. J'haussais un sourcil avec une lueur de défi dans le regard. Depuis quand ma vie l'intéressait tant mais surtout je n'appréciais guère le ton qu'il venait de prendre. Il n'était pas mon père et je pouvais couché avec qui je voulais, non mais franchement pour qui se prenait-il ! « Depuis quand ma vie t'intéresse ? Mais si tu veux des détails je me ferais une joie de te les raconter mais surtout à les mettre en pratique. » Je me mordais la lèvre avec gourmandise tout en passant rapidement ma langue dessus. Je me cachais derrière le sexe pour ne pas me dévoiler. Moche n'est ce pas ! Mais j'avais trouvé ce seul rempart pour me préserver. Pathétique ...

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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeMar 15 Fév - 14:37

Quand j’avais débarqué à Boston, à mes 18 ans, j’avais la tête pleins de projets. C’était enfin la liberté de choisir. De faire ce que je voulais. Et surtout de ne plus avoir à vivre dans un avion. Ou tout simplement à ne plus avoir à refaire ma vie tous les deux ou trois quelque part. Ça, c’était la vie de mes parents, que j’avais malheureusement dû avoir également jusqu’à lors. Mais à ma majorité, j’avais exprimé le désir de ne plus les suivre, de vivre ma vie comme je l’entendais. Ils m’avaient totalement compris, et m’avaient donné de quoi « vivre » pendant plusieurs mois, afin de trouver un logement. Tout s’était fait rapidement. J’avais trouvé un job en tant que barman et j’appréciais bien le boulot. Je faisais de nouvelles rencontres et surtout, j’avais appris l’art de séduire.

Non pas que je ne l’avais jamais eu. Mais là, je pouvais agir et vivre comme je le souhaitais. Et mine de rien, elles craquaient presque toutes pour moi. J’ignorais pour quelles raisons, mais j’en profitais quand même. Depuis, les filles, ça avait été un véritable passe-temps. Je ne leur cachais jamais qu’avec moi, ça ne serait jamais sérieux. J’étais un pigeon voyageur au fond. Et je ne comptais pas changer de sitôt. Aucune ne m’avait atteint réellement. J’en étais amoureux quelques heures. Après, on se disait au revoir. C’était toujours ainsi. Et je ne les revoyais jamais. Jusque-là, ça marchait à merveille.

Puis un jour, une nouvelle voisine avait débarqué dans l’immeuble. Comme le veut la coutume, souhaiter la bienvenue était de rigueur. Alors j’étais allé frapper à sa porte, juste histoire de voir à quoi elle ressemblait et puis, peut-être, lui dire que si elle avait besoin de quoi que ce soit, j’étais là. Elle avait ouvert la porte et j’en avais eu presque le souffle coupé. Belle, c’était un euphémisme. J’aurais été plus prudent à ne pas regarder ses yeux, qui avaient dû m’ensorceler à cet instant-même pour prendre totalement possession de moi. Je l’avais peut-être trouvé un peu trop maigrichonne sur le moment, mais très vite je m’étais rendu compte, en intimité, qu’elle était parfaite. Nous avions discuté quelques minutes, et ces quelques minutes avaient défini quelle serait notre relation. La vérité, c’est qu’elle était moi. Et j’étais elle.

Et voilà qu’aujourd’hui, elle se trouvait face à moi, et qu’on se balançait encore des « saloperies » à la gueule. C’était notre quotidien. On se cherchait, on s’envoyait des vacheries juste pour atteindre l’autre. Mais on ne pouvait pas se passer l’un de l’autre. A son regard, je voyais très bien qu’elle pourrait aussi bien me sauter dessus ici, en plein milieu du couloir de l’immeuble. L’idée était excitante. Ce n’aurait pas été le premier « lieu public » qu’on testerait. On ne se voyait pas tous les jours. Non, nos rendez-vous n’étaient pas « quotidiens » au sens propre. On s’appelait, on venait toquer chez l’un comme chez l’autre. On se trouvait toujours. Mais quelques fois, ce n’était pas avec moi qu’elle s’envoyait en l’air. Ni moi avec elle. Au départ, ça m’avait parfaitement convenu. Puis, depuis quelques temps, ça me foutait la rage.

« Ah oui, j’oubliais ta bonté légendaire… je ne suis le bienvenue que pour te faire grimper au rideau, » ajoutais-je sarcastiquement, piquer là où ça atteint (bien qu’elle en rigolerait, j’en étais certain), « comme tu le vois, je ne suis pas sûr de t’emmener au septième ciel pour le moment, chérie ».

Elle faisait allusion au sexe, j’utilisais les mots qu’il fallait. Je me sentais comme un petit joujou avec lequel elle adorait jouer. Et je n’étais pas vraiment d’humeur, quoi que … à jouer. C’était bien la première fois, mais comme le dicton le disait si bien, « il y a une première fois à tout ». Pour éviter d’aller plus loin dans nos « pics », je lui demandais pourquoi elle était vêtue de la sorte. Dans ma tête, elle sortait d’un rendez-vous. Mais à bien y réfléchir, pour ce genre de rendez-vous, ce n’était pas du tout l’ensemble qu’elle portait d’habitude. La curiosité me piqua, mais à sa réponse désinvolte et légèrement dure, je la refoulais aussi vite que je le pus. Levant les yeux au ciel, j’allais me retourner pour enfin rentrer chez moi. Après tout, si c’était pour s’envoyer des merdes comme ça, autant se revoir plus tard. Mais je devais tout de même savoir comment s’était passé son rencart de la vieille. Là, c’était ma curiosité malsaine. Elle ne se gênerait pas pour me raconter les détails croustillants. C’était me faire du mal. Elle haussa le sourcil, comme pour me dire « qu’est-ce que ça peut te foutre ? ». Si tu savais… alors j’attendis tout de même le verdict.

« Depuis quand ma vie t'intéresse ? Mais si tu veux des détails je me ferais une joie de te les raconter mais surtout à les mettre en pratique. »

Je la regardais un moment dans les yeux. Elle jouait à l’aguicheuse, à se mordre la lèvre et y passer sa langue. En temps normal, je l’aurais déjà soulever dans mes bras et mes lèvres seraient déjà à l’assaut. Elle avait le don de me rendre dingue. Et peut-être que je l’aurais fais là, j’en avais envie. Mais mon corps me criait le contraire.

« Plus tard, peut-être », dis-je alors, avant qu’elle ne fasse un pas de plus. « Comme je te l’ai dit, je ne suis pas d’attaque. Je suis sûr que tu trouveras bien une âme charitable pour te satisfaire ». BAM. Méchanceté gratuite. Je me haïssais d’agir ainsi. Elle était la seule avec qui je me comportais de la sorte. Mais de savoir qu’elle couchait avec d’autres me rendait tellement malade, que j’en devenais irritant avec elle.

« Désolé… » murmurais-je tout de même. Je me passais la main sur le visage, mal rasé et mes cheveux en bataille. J’avais vraiment l’air d’un moins que rien ou quoi ? « Je ne sortirais plus en boîte avec Théo… il m’a tué. Tu ne l’aurais pas vu au pas de sa porte lui aussi ? » changeais-je de conversation. Mine de rien, je ne voulais pas qu’elle parte.
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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeMar 15 Fév - 23:19

« Ah oui, j’oubliais ta bonté légendaire… je ne suis le bienvenue que pour te faire grimper au rideau, » Non mais vraiment comme s'il avait la chance de vraiment me connaître. Oui j'étais généreuse même un peu trop sauf avec lui bien sur. Et pour être franche j'aimais assez le voir me prendre pour un tyran que je n'étais en aucun cas quoique légèrement. Mais il n'avait pas tord pour la fin. Il ne rentrait que rarement chez moi pour boire un thé, d'accord il ne rentrait jamais pour ça. Du moins au départ tout était innocent avant que ne nous vienne l'idée de faire l'amour sauvagement sur le canapé, la table basse et j'en passe. Nous étions des bêtes … Des bêtes sauvagement attirées l'une vers l'autre. Si seulement il savait l'effet que je me procurais ses caresses qui me rendaient à chaque fois un peu plus dépendante de lui. Je le haïssais de me faire ressentir de telle chose à croire qu'il prenait un malin plaisir à me faire souffrir. Je ne l'aimais pas non vraiment je n'allais tout de même pas me rabaisser à ce niveau là juste pour ses beaux yeux. Ses yeux fabuleux dans lequel je prenais vie lorsque mon regard enflammé s'ancrait dans le sien. J'aurais aimé être la seule … Malheureusement je connaissais le palmarès de cet homme nommé plus couramment un coureur de jupon. Il était moi en homme … Mais bien sur une femme agissant de la sorte est une trainée. Or je n'étais pas une trainée tout simplement car je n'étais pas accessible à tous. Je choisissais avec soin mes partenaires qui me voyaient partir en courant dès qu'ils ne m'apportaient plus aucun plaisir, après tous les hommes devaient se rendre utile. « Si seulement c'était le cas à chaque fois ! » Je soupirais tout en prenant un air rêveur. Je venais de toucher un point sensible. Pour un homme, une femme ne peut simuler même quand c'est le cas. Certes pour ma part je n'avais quasi jamais simulé avec Caleb mais ça il n'était pas obligé de le savoir. Mon corps répondait au sien avec une telle passion et une telle violence que les effluves du plaisir me tournaient la tête facilement. « comme tu le vois, je ne suis pas sûr de t’emmener au septième ciel pour le moment, chérie ». Je rigolais une fois de plus face à l'état pitoyable de mon compagnon. Déjà qu'il n'arrivait pas à ouvrir sa porte alors imaginez le en train d'essayer en vain de m'enlever mon soutien-gorge. Je ricanais tout en faisant attention à ses réactions. Ses réactions que j'attendais violentes pour me prouver que je comptais un minimum pour lui. Je devais être gentille avec lui cependant c'était plus fort que moi. J'avais besoin de le pousser à bout … Le mettre hors de lui, le faire souffrir pour qu'il vienne me supplier. Son chérie sonnait tellement faux que mes lèvres se pincèrent l'espace de quelques secondes. Pourquoi lui ? Pourquoi ? Tant de questions où je n'aurais jamais de réponse. « Prends d'abord une douche au lieu d'embaumer le couloir. » Souffre, idiot ! Ma voix avait été bien plus sèche que je l'aurais souhaité malgré mon apparence moqueuse. Il arrivait à me faire passer de l'extase à la rage avec ses paroles qui trouvaient toujours le chemin pour me mettre hors de moi. En même temps je ne pouvais rien attendre de lui …

« Plus tard, peut-être … Comme je te l’ai dit, je ne suis pas d’attaque. Je suis sûr que tu trouveras bien une âme charitable pour te satisfaire ». Mon sourire se fana alors que mon regard noir s'abattit sur le jeune homme alors que l'envie de prendre la fuite dans mon appartement me traversa l'esprit. De quel droit il me parlait de la sorte. Je n'étais pas le genre fille qu'il pouvait jeter car monsieur était fatigué ou en train de décuver. Certes au lieu de le soutenir au dessus de la cuvette, je l'aurais encore plus enfoncé comme toute amie l'aurait fait. Quoique je pourrais aussi l'assommé avec la cuvette pour enfin avoir la paix. La paix ? La souhaites-je vraiment ? « Étant donné que t'arrive même pas à trouver tes clés je me pose même pas la question pour mon vagin ! » Et voilà il avait gagné j'étais hors de moi. Mon langage était cru comme toujours lorsque je m'emportais. Mais merde pourquoi avait-il dit ça. Je n'avais pas été méchante avec lui juste taquine … Bon d'accord j'avais poussé le bouchon un peu loin mais en même temps il n'avait pas qu'à rester dans le couloir, notre couloir ! « Désolé… Je ne sortirais plus en boîte avec Théo… il m’a tué. Tu ne l’aurais pas vu au pas de sa porte lui aussi ? » Sa main glissa sur son visage rêche alors que je le foudroyais du regard. Théo ? Le beau blond qui semblait être son meilleur ami ou du moins un ami proche. Et malgré ses excuses, je restais légèrement tremblante devant lui. « C'est pas parce que tu as pas réussi à tirer ton coup hier soir que ça te donne tous les droits. » Soupirant, je levais une main avec dépit pour l'empêcher de parler. Il était temps pour moi de rentrer enfin. Le premier pas fut le plus difficile alors que l'envie de rester auprès de lui sans aucunes arrières pensées, me montait à la tête. Vous avais-je dit que j'étais douée pour jouer les victime ...
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A. Caleb Obson
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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeMer 16 Fév - 15:25

FLASHBACK

Nous étions allongés sur le sol du salon. Bras, jambes emmêlés. Éreintés. Totalement exténués. Comme d’habitude, je n’avais pas spécialement prévu de lui arracher ses vêtements aussi violemment. A chaque fois, je me promettais d’être assez fort pour ne pas succomber. Pour ne pas lui être « faible ». Je voulais lui prouver que je pouvais très bien vivre sans elle. Sans qu’on ait ce genre de relation. Mais chaque fois, je tombais. Toujours plus haut. J’étais à peine arrivé cette fois-ci, avec la ferme attention de lui dire que je n’étais pas un « joujou », bien que j’adorais nos petits jeux. Elle avait ouvert la porte, en petite tenue, et avant même que je puisse esquisser le moindre geste ou dire le moindre mot… on se retrouvait à se déshabiller mutuellement, poser nos mains partout autant que nos lèvres.

Elle pouvait être « tendre » et « douce ». Elle était même la plus tendre et la plus douce. Juste après. Car nos ébats étaient comme nos paroles quand nous n’étions pas en train de. Sauvages. Brutaux. Passionnés. Je ne crois pas me souvenir une seule fois lui avoir fait l’amour « lentement ». C’était une idée. Mais pour nous, être « doux » pendant l’amour c’était être « impliqué ». En attendant, nous étions là, de nouveau, sur le sol de son salon. Nos cœurs qui battaient la chamade, comme si nous venions de faire un marathon. Elle avait posé sa main sur mon torse et était pelotonnée contre moi. Là, c’était le seul moment où nous étions « tendres ».

END FLASHBACK

A présent qu’on se retrouvait ici, dans le couloir de mon appartement, je repensais à ces instants-là. Parce qu’elle me lançait ses répliques « cinglantes ». Celles qui faisaient mal. Surtout venant d’elle. Et je tentais de me rappeler qu’elle pouvait être « gentille ». Qu’elle l’était au fond. Mais qu’elle faisait tout pour le cacher, pour que personne ne puisse voir qu’elle avait un côté « sensible ». Seulement ça, je ne m’en rendais pas toujours compte. Je n’en étais même pas totalement sûr, car la seule fois où j’y avais fait allusion, elle s’était renfermée direct.

« Si seulement c’était le cas à chaque fois ».

Et un autre BAM. Le genre de réplique que tout homme digne de ce nom ne souhaitait pas entendre. Le genre de réplique qui vous rabaissait dans votre fierté. Qu’y avait-il de plus terrible pour un homme que de ne pas satisfaire sa partenaire comme il le fallait ? Ah oui, la panne… Heureusement, ça ne m’était encore jamais arrivé. Je la regardais à cette réplique, l’air de dire « ça, c’est un coup bas ». Blessé, je fis tout pour le cacher, mais vu mon état, ce devait être pitoyable. Contrairement aux femmes, nous les hommes n’avions pas ce pouvoir qui s’appelait « simuler ». J’avais eu assez de cours de biologie pour savoir qu’on n’y pouvait rien, que chez nous c’était mécanique. La nature nous avait créés ainsi, que pouvions-nous y faire ? Néanmoins, je ne trouvais aucune réponse assez bien, assez puissante à sa vacherie. Une première.

« Étant donné que t’arrives même pas à trouver tes clés, je me pose même pas la question pour mon vagin ! »

Malgré moi, je souris à celle-ci. « Oh, ça, je pourrais être totalement défoncé que je le trouverais encore, t’inquiète pas », dis-je en trouvant la force de faire un clin d’œil. Je commençais à avoir les jambes tremblantes, signe que j’avais besoin et de boire de l’eau et de manger un morceau sous peine de tomber dans l’hypoglycémie. J’en faisais souvent. Mais ça, personne ne le savait. Les gens n’avaient pas besoin de connaitre ces détails de ma vie. Sa dernière réplique me fit hausser les sourcils. « En quoi le fait que je tire ou non mon coup t’intéresse-t-il ? Et qui te dit que je l’ai pas tiré ? En boîte, tout peut arriver… » Je la provoquais plus qu’autre chose, mais ne me rappelant pas trop la soirée, ça aurait pu… C’était arrivé déjà pas plus tard qu’il y a trois jours. Mais peut-être étais-je allé trop loin. Elle allait partir, et je sentais qu’elle était en colère.

« Ça va, t’en vas pas comme ça… je t’ai dit que j’étais désolé. J’ai la migraine, j’ai une sale mine, je pue comme tu l’as dit et je sens qu’il faut que je mange quelque chose… ça t’arrive jamais de t’emporter, toi ? » demandais-je sarcastiquement, sachant pertinemment qu’elle s’emportait très facilement, avec moi du moins. Je devais paraitre blanc comme pas possible, je voyais presque des étoiles. Je commençais donc à tambouriner contre ma porte, espérant que Simon débarquerait au plus vite, avant que je fasse une syncope.
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: Had a hard night man ?   Had a hard night man ? Icon_minitimeJeu 17 Fév - 0:45

Il me rendait folle vraiment et encore je minimisais les choses une fois de plus. De toute façon je n'étais pour lui qu'une fille avec qui il couchait sans sentiment, le genre de fille que les hommes adorent. Le genre de fille qui fuit aussi devant le mot engagement. Rien que de penser à ce mot les poils de mon corps se hérissèrent telle une relation allergique. Alistair avait été le premier mais aussi le dernier qui avait eut la chance de m'approcher tout en réussissant à me piéger dans le rôle de sa petite amie, j'aurais été sienne pour toujours s'il n'avait pas caché son lien de parenté avec la future femme de mon père. Il avait laissé derrière lui, une Elea libre comme jamais aux mots crus et surtout désabusée de l'amour. L'amour … Ce mot provoquait chez moi un fou-rire que je n'arrivais toujours pas à refouler. Les gens étaient si bête de croire que vivre d'amour suffirait à leur bonheur. Moqueuse ? Légèrement, bon d'accord je l'étais et pas qu'un peu cependant mes pensées ne franchissaient que très rarement la barrière de mes lèvres du moins sauf avec Caleb. Je parlais trop avec lui, je couchais trop avec lui et je tenais trop à lui. Il ne me restait plus qu'une chose à faire : me pendre avec ma robe Valentino en soie sauvage. Ben oui quitte à mourir autant le faire dignement ! « Oh, ça, je pourrais être totalement défoncé que je le trouverais encore, t’inquiète pas » Monsieur semblait donc être un maitre dans les connaissances de mon vagin. Comme s'il pouvait en être fier ! Oui il était mon partenaire le plus fréquent tout simplement car il était le plus près ! J'avais que quelques pas à faire pour passer un agréable moment avec un homme. Certes cet homme était Caleb … Si seulement il étais moche et boutonneux avec de grosse lunette sur le nez mais au lieu de ça, il était tout ce que je détestais chez un homme. Il était brun (…) avec une carrure discrète mais tellement ferme que je me sentais comme une brindille lorsqu'il m'entourais de ses bras. Il avait ce regard perçant et si sombre qu'il avait le don de me déstabilisé avec une simplicité déconcertante. Son visage était parfait avec ses traits fins et sa bouche, ne parlons même pas de sa bouche. Ses lèvres étaient un appel à la débauche. Je le détestais d'être ça … Et malgré l'envie de lui cracher mon venin une nouvelle fois, je gardais le silence tout en le défiant du regard. Et là maintenant dans ce couloir alors qu'il puait l'envie de lui sauter dessus me traversa l'esprit. Après tout sans ses habits l'odeur serait moins forte. Non ! Non et non je n'allais tout de même pas me rabaisser à ce point alors qu'il semblait jouer les insensibles. C'était mon rôle !!! « En quoi le fait que je tire ou non mon coup t’intéresse-t-il ? Et qui te dit que je l’ai pas tiré ? En boîte, tout peut arriver… » Pour une fois il marquait un point alors que je pinçais les lèvres une nouvelle fois alors que la colère palpitait dans mes veines. A présent oui je voulais lui sauter mais pas pour mon plaisir, je voulais lui arracher la tête, le gifler encore et encore. Il devait avoir mal, je voulais qu'il vienne à s'excuser à mes pieds tout en réclamant ma clémence. Et merde j'arrivais pas à le supporter. Il m'attirait autant qu'il me mettait hors de moi. Je me moquais totalement s'il avait tirer son coup ou non, bon d'accord j'en étais plus que malade mais il était hors de question que je vienne à lui montrer. Prenant un air désinvolte je m'exclamais en toute innocence. « Pour une fois que je m'intéressais à ta misérable existence, ca m'apprendra. » Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres malgré l'envie de fuir qui me paralysait avec une certaine force. Je voulais juste aller déprimer dans mon coin même si le mot déprimer était différent chez moi que chez les gens courants. Un pot de glace, de la musique à fond, et sa coloc en train de vous dire ô combien vous êtes merveilleuse mais aussi très bête d'agir de la sorte.

« Ça va, t’en vas pas comme ça… je t’ai dit que j’étais désolé. J’ai la migraine, j’ai une sale mine, je pue comme tu l’as dit et je sens qu’il faut que je mange quelque chose… ça t’arrive jamais de t’emporter, toi ? » Oui je m'emportais facilement et c'était pire avec lui. Je me sentais obligé de me prouver qu'il n'était rien pour moi et pour cela je ne pouvais m'empêcher de le rabaisser sans cesse. J'aurais atteint mon appartement sans le moindre problème s'il n'avait pas ouvert la bouche. Je m'étais immédiatement retourner pour le dévisageais. Je buvais chacune de ses paroles malgré mon apparence moqueuse. J'aimais entendre sa voix même lorsque celle-ci était négative envers moi. Sa voix rauque, masculine et tellement envoutante, bref je m'égarais. Il me faisait pitié vraiment. Je soupirais tout en le voyant tambouriner contre la porte, ce type allait me tuer. J'avais le choix de l'ignorer pour me vautrer sur mon canapé ou bien l'aidé. Même si la réponse fut directement choisie dans mon esprit, je restais là immobile à le fixer. Et si je commettais la plus grande erreur de mon existence en l'aidant. De toute façon il allait me rejeter, j'en étais persuadée pourtant tout en soupirant je m'avançais vers lui avec ma mine impassible. Sans la moindre douceur, j'arrachais les clés de sa main pour m'attaquer à la porte qui céda rapidement pour s'ouvrir sur l'appartement vide et tellement masculin de Caleb et Simon. Je passais son bras par dessus mon épaule sans même lui lancer un regard. Titubant j'entrais dans l'appartement pour le laisser tomber sur le canapé. « Faudrait penser à maigrir ! » Chassez le naturel il revient au galop !

THE END Razz
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