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i'll be there for you when the rain starts to pour

Les dimanche matins étaient souvent reconnus pour être difficile, et je vous avouerais que je suis plutôt d’accord. Bon effectivement tout dépend de ce qu’on avait pu faire la veille, mais d’une manière ou d’une autre les dimanches ça fait chier. Soit du décuve, soit tu fais ton ménage, alors excuse moi, c’est bien un jour à bannir de la semaine. Bon à la place on pourrait rajouter des samedis –et bien au moins les magasins sont ouverts. Enfin peu importe, ça ne changera pas maintenant. « Alors ? » J’avais les yeux fermés, et je me croyais seul dans mon lit. Non sans blague, je ne sentais même pas le bras de l’individu à côté de moi sur mon ventre. D’ailleurs je me demandais bien ce qu’il faisait dans cette position. Et cette question aussi. C’était quoi son délire au gars ? Il attendait quoi comme réponse ? Non franchement je crois que la seule chose dont j’avais besoin c’était un doliprane. « Alors quoi ?! » Je n’ai rien trouvé d’autres à dire, et pourtant j’ai cherché bien cinq minutes. Je regardais le plafond, étalée sur ma couette. Comme beaucoup d’autres fois, je ne me rappelais pas de ce que j’avais fait, mais je le devinais grâce à un certain nombre d’indice et notamment grâce à cet homme. « Ben je ne sais pas, t’as trouvé ça comment ? » Putain, il était vraiment en train de me demander comment je l’avais trouvé au lit ? Non mais s’il savait combien j’en avais plus rien à faire de sa tronche et de son petit organe de l’entre jambe. D’accord on avait certainement dû se marrer, mais bon, voilà, c’était fini maintenant, et là meilleure chose à faire pour lui, c’était de dégager le plancher –enfin il pouvait prendre une douche s’il voulait, mais qu’il se grouille merde ! « Mais Xavier on n’a plus douze ans. » Je m’étais retournée pour le voir. Genre examiner son corps, sa tête, et puis le reste. J’en avais aucun souvenir, je ne connaissais rien de cet homme, je crois même que je ne l’avais jamais vu. Il n’était ni moche ni beau, il était ordinaire, j’espère juste pour lui ; qu’il ne pensait pas la même chose que moi sinon ça risquerait de mal finir. « Parce qu’à douze ans tu baisais déjà toute la nuit avec ton boyfriend ? » Il m’avait fait sursauté, je crois que j’étais repartie pour dormir au moins une petite heure. Merde à la fin, non à douze ans j’étais encore vierge, mais de toute manière ça ne le regardait pas, et puis je n’avais pas de compte à lui rendre. Il était chez moi, il devait à présent partir, et tout irait mieux. « Ça va, c’est une façon de parler. » Finalement j’avais plus envie de gerber que de dormir, c’est pourquoi je me redressai. « Bon alors ?! » Très bien, il n’allait pas être déçu, j’en avais ral le bol de sa tronche. « Tu veux vraiment que je te dise ? » Bon bien évidemment, je savais qu’il allait me dire oui, et je savais en jouer. Il avait l'air tellement niais. « Oui ! » Il n’avait peut-être pas bien fait de répondre ça. Non parce que je pouvais être très méchante, surtout après ce genre de soirée, et ce genre de réveil. Il va regretter de ne pas être parti en douce. « Je me souviens de rien. » J’étais franche au moins. Il s’attendait peut-être à ce que je lui dise que c’était une tuerie, que j’avais jouïe toute la nuit et que j’en redemandais, ou au contraire que c’était moyennement bien, que j’avais vu mieux. Mais non, je ne pouvais même pas critiquer quoi que ce soit, c’était le vide, un trou noir si vous préférez, j’avais l’impression de me rappeler de rien, et cet état m’arrivait tout de même rarement… à ce point surtout. « Comment ça ? … Rien… rien du tout ? » Je venais de le vexer. J’en étais sûre, il n’y a qu’à regarder sa tête pour le deviner. Il était déçu, pire que ça, il était dégoûté. C’était peut-être sa première… non il avait l’air d’avoir de l’expérience, même s’il n’a pas trop de délicatesse… « Rien de rien. Juste de ton prénom parce qu’il est écrit en gros sur ton front ! » Vous imaginez bien, que je me rappelais pas de son prénom. Mais bon allez savoir pourquoi, il était écrit en gros sur son front, comme –vous savez- quand on est petit et que l’on part en voyage, notre maman elle écrit notre prénom sur toutes nos culottes, là-encore, de peur qu’on ne nous la pique ! « Ah bon ? Merde, attend je vais le nettoyer. » Je crois que j’ai rigolé à ce moment-là. Non mais il avait tellement l’air ridicule. Et puis comment veux-tu que ça parte, c’était du marqueur, ça allait être compliqué… peut-être au bout de quinze lavage et encore. « Cherches pas c’est du marqueur ! » « Bordel c’est toi ? Mais qu’es-ce que qu’on a fait ?! » ah si je le savais mon gars, je ne serais pas là en train de penser à cette nuit. Enfin, ça n’allait pas changer ma vie non plus faut dire. Ce n’était pas comme-ci j’étais une fille bien avec des tonnes de principes. « Apparemment on a fait la fête et après on a baisé toute la nuit. » Oui apparemment… j’en avais la nausée, rien que de le dire. « Oui ça je sais. J’ai plus d’abdos. » Pff, quel rigolo ce Xavier. C’est bon j’en avais ma dose, il pouvait prendre ses affaires et prendre la direction « sortie » « p’tit nature ! » Il faisait encore la gueule. Décidément il était susceptible. Je me sentis obligé de détendre l’atmosphère, enfin le détendre plutôt. « Prend le pas mal c’est bon ! » Je me suis levée et j'ai enfilé un jogging, après tout j'étais chez moi, dans mon appartement.

« Sinon, tu t’appelles comment ? » Il était réellement décidé à faire connaissance… comment dire, ce n’est pas que je n’ai pas envie, mais disons que ce n’était pas le moment. Et si on se revoyait un peu plus tard, ça pourrait être une bonne idée non ? Non certainement pas vous avez raison. Bon, je ne vais pas faire ma méchante, il m’a l’air sincère… (non il n’y a pas de rapport) « Bonnie » « Enchantée. » c’est moi, ou il en fait vraiment trop ? Écoutes bonhomme je ne sais rien de toi, de ta vie alors viens pas me faire chier à neuf heures du matin, même si on a couché ensemble, tu vas t’en remettre, et moi aussi, et peut-être mieux sans toi. « hum, rassures-moi tu ne compte pas rester toute la journée étalé dans mon lit ? » Je n’avais pas pu m’en empêcher, c’est sorti tout seul, tant pis, enfin tant mieux. J’allais même lui dire le fond de ma pensée, je ne pouvais pas faire semblant. « Non parce que ça va vite m’énerver. » Je crois qu’il venait de comprendre. En tout cas il était debout et était en train de récupérer ses affaires dispersées un peu partout sur le parquet. « Non, non. Toute manière j’allais partir, en tout cas je serais ravie qu’on se revoit … peut-être dema… » Je lui coupa la parole. « ah non demain ça ne va pas être possible, et puis jusqu’à la semaine prochaine non plus, je suis indisponible… » Bam. Ce n’était peut-être pas l’entière vérité –je dis vraiment de la merde- mais c’était ce que j’avais envie de dire, donc voila. « Mais tu as qu’à me laisser ton numéro et je t’appelle dès que possible ça marche ? » Oui je sais, c’est bas comme réplique, c’est nul même, mais voilà, je me devais d’arranger la situation, enfin de mon possible. « Tiens le voilà, j’attends de tes nouvelles, bye. » « Oui c’est ça. BYE ! » Oh mon dieu, j’ai besoin d’un aspirine.

« JE VEUX SORTIR DE L'APPARTEMENT BORDEL BONNIE! » Andreas et moi avions pris un logement ensemble pour faire nos études étant donné qu'on étudie au même endroit -comme de par hasard ! Je sais très bien que Andreas me considère comme sa meilleure amie (et plus si affinité). Pour tout dire on se connaît depuis belle lurette, ça remonte au collège et on a tout de suite très vite sympathisé ; pour le meilleur comme pour le pire et surtout pour le pire. Enfin oui j'imagine. Non, non on n'est pas mariés, loin de là d'ailleurs. On ne le sera certainement jamais (ou vraiment en cas de force majeure) mais disons qu'on a une relation plutôt spéciale. On se cherche régulièrement, on se taquine, quand ce n’est pas l'un c'est l'autre et ayant un fort caractère l'un comme l'autre et bien l'entente est parfois électrique, voire très électrique, comme aujourd'hui par exemple, un lundi matin. Il était dix heures, heureusement, je n'avais pas cours de la journée, j'allais pouvoir me reposer. Seulement, Andreas avait décidé de me faire littéralement chier, en me jetant je ne sais combien d'oreillers en pleine face, ainsi qu'en me virant la couette de mon lit -chose que je détestais plus que tout. Je m'étais donc levée, par la force des choses, et il avait l'air réjouit. Cependant, il avait vraiment le diable dans le cul. Il avait réussis à me laisser tranquille disons le temps de mon petit déjeuner, mais cela ne devait pas durer -ben bien sûr! Monsieur est venu me faire chier dans la salle de bain. Oui vous avez bien compris, il joue de mon intimité, et j'aime guère cela. J'étais donc sur le point de me maquiller (une étape importante dans ma journée) lorsque Andreas s'empara de mon rouge à lèvre fétiche. Sur le moment, j'ai vraiment cru que j'aillais lui coller deux baffes. Heureusement pour lui, il s'est sauvé en courant. Mais ne croyez pas que l'histoire allait se terminer ainsi. Pour me venger, j'ai fermé la porte de l'appartement à clef, et j'ai caché mes clefs ainsi que les siennes. Il lui était donc impossible de sortir, à part peut-être en sautant du quatrième étage par la fenetre. Franchement, j'étais fière de ma vengeance, et lui rouge de colère. Il allait louper son rendez-vous, quel dommage! « ET MOI JE VEUX MON ROUGE A LÈVRE IMMÉDIATEMENT ! » S'il n'avait pas compris le compromis, il devait vraiment être con -pour rester poli. Non franchement ça se voyait gros comme une maison, le chantage et moi ça ne faisait qu'un, c'est un rituel de vie voilà tout. C'est aussi une façon de s'en sortir dans pas mal de situations des plus embarrassantes, alors même si la méthode n'est pas la plus recommandée et la mieux vue, je m'en fou royalement. Pour bien narguer mon cher Andreas, je pris place devant lui, et lui frôla l'épaule. Décidément il n'avait pas l'air de vouloir céder, et moi non plus ! « VAS CREVER DANS LE CABANON » Effectivement, il avait bien compris le truc, mais ne l'acceptait pas, c'était bien trop facile. j'arquai un sourcil, d'accord je voulais à tout pris mon rouge à lèvre, mais bon, il voulait à tout prix son rendez-vous aussi, on est donc égaux, c'est bien là le problème. Et puis je ne céderais pas aussi vite, c'est bien plus amusant de faire languir son partenaire. De toute manière, tout le monde était au courant, toute cette histoire allait finir sous l'oreiller. Ben oui, soyons réalistes, deux meilleurs amis dans un même appartement étant célibataires tous les deux (ou pas d'ailleurs) font des choses pas très catholiques. Le pire dans l'histoire c'est qu'ils ne le cachent pas. Ils ne veulent pas se mettre ensemble parce que c'est impossible selon eux et surtout parce qu'ils veulent garder cette relation, cette complicité hors norme et cette amusement sans cesse : en gros pour ceux qui n'ont toujours pas compris, ils sont en relation libres, quand ils ont envie, ils couchent ensemble, ils s'embrassent, ils se font des caresses, bref des trucs de couples normaux, mais derrière ça, ils vont tous les deux voir ailleurs et se considèrent de célibataire. Ben écoutez, je ne vois pas le problème, ni l'un ni l'autre n'est fidèle en amour, alors leur point de vue est plutôt pas mal et puis de toute manière, venez leur dire un truc sur leur relation et je pense que vous ne serez pas déçus du voyage. « TU PEUX D'ORES ET DÉJÀ ANNULER TON RENDEZ-VOUS ALORS ! » Oui je crois que je suis une sadique, c'est inné; mais pas autant que lui, il est imbattable dans son genre. C'est un vrai petit vicieux, manipulateur et séducteur, mais ça, cela fait bien longtemps que je le sais, et croyez-moi, je ne me fais plus aussi facilement avoir. Ensemble, c'est le vrai duo catastrophe, dans le sens où ils font toutes les conneries possibles et inimaginables. Certes ça avait commencé par des petites bêtises de collégiens, mais plus ils prenaient en année, plus c'était de pire en pire, on ne sait toujours pas jusqu'où ça va aller, mais ça commence à devenir plutôt dangereux. D'ailleurs, ils ne comptent plus le nombre de fois où la police les a arrêtés pour état d'ivresse redoutable et présence de drogue sur eux. Par chance, ils ont tous les deux des papas hauts en hiérarchie et qui en un coup de téléphone les font sortir de cellule dès l'heure suivante. Et oui on n'hérite pas tous d'ancêtre aussi utile... « Caches pas ta joie, je sais que t'es trop heureuse, toute manière t'étais jalouse de mon rendez-vous avec cette fille ! » Oh oui, une chose aussi à savoir c'est que les deux jeunes amis étaient vachement jaloux, mais bien évidemment, là encore ils ne l'avoueront jamais. Pas question de s'abaisser devant l'adversaire, ils avaient toujours une bonne raison de dévier la question, ou la situation carrément. J'avoue, je n'aime pas voir mon Andreas partir avec une autre nana pour un rendez-vous -pseudo romantique. Enfin, tant que je ne la connais pas, je m'en fiche au plus profond, enfin je crois. M'enfin comme j'étais régulièrement mise au courant par Andreas (oui parfois je lui tire un peu les vers du nez) et bien j'étais jalouse. Enfin moyennement quoi. « Jalouse de Pénéloppe ? La blondasse sans poitrine avec un cul de trois fois le mien ? T'as craqué ton string chéri et d'ailleurs dis-moi, t'avais pas trop bu le jour où tu l'as invitée ? » C'est vrai que la galanterie et Andreas ça faisait deux. Après tout, on ne peut pas être au top à tout niveau n'est-ce pas ? Il fit un sourire en coin et enchaîna immédiatement. « tu n'as pas tord, mais au moins ELLE je l'invite à boire un verre, alors que je l'ai jamais fait avec toi ! » Andreas me fit un sourire coquin. Putain il avait le don de me toucher particulièrement là où ça fait mal à chaque fois. Mais j'allais tout faire pour ne pas lui montrer... je remis donc ma carapace de « je n'éprouve aucun sentiment » et je continuais dans son sens, pour ainsi finir la discussion qui prenait une ampleur que j'avais du mal à contrôler. « Tu fais ce que tu veux avec qui tu veux, je ne suis pas ta mère ! » Ça c'était dit et ça n'était plus à faire. Andreas alla dans la cuisine et se prépara un bol de céréale. Croyez-vous qu'il allait me demander si j'en voulais aussi ? Bien sûr que non, il ne fallait pas exagérer non plus. D'ailleurs cela me donna une idée. Un peu vache mais j'assume. Je pris la direction de la salle de bain et j'ai pris tous les tubes de dentifrices, de shampoings et tout ce que j'avais à disposition et les planqua dans mes poches. Je pouvais enfin retourner dans la cuisine -en douce- où Andreas était en train de boire son chocolat chaud, sans même s'imaginer la scène qui arrivait... D'ailleurs, il me croyait encore dans la salle de bain, car il cria -en me défonçant mon tympan : « Fais pas la gueule, je t'inviterais un jour toi aussi ! » Trop c'était trop, le faisait-il exprès ? Et bien il allait le regretter, voilà tout. Je pris donc avec intention les tubes de dentifrices et tout le reste et après avoir fait le décompte dans ma tête (j'arrive encore à compter de 3 à 0), j'appuyai de toutes mes forces sur les tubes et la pâte à dent sorti à une vitesse extrême et vint se poser dans les cheveux de Andreas. Le shampoing tant qu'à lui se tartina sur le visage du jeune homme et le reste sur ses vêtements, ses bras, des jambes, partout quoi. Il se leva immédiatement, il me regarda tout d'abord avec insistence, ne sachant que dire et que faire. Ce regard en disait long, je crois bien pour moi qu'il fallait que je cours, et à grande vitesse ! On aurait cru qu'il allait me bouffer. Je savais très bien qu'il allait se venger et que sa vengeance serait mille fois plus grande, c'est pourquoi je pris mes jambes à mon coup et alla comme une folle dans la salle de bain et ferma la porte. « MERDE LA CLEF ELLE EST OU ? PU(...)UTAIN NOON !! OU JE l’AI FOUTU BORDEL ! » Bordel je suis trop con ! La salle de bain n'a jamais eu de clef, putain je vais me faire arnaquer, mon dieu. Je me suis quand même cachée dans la douche, sous une tonne de serviette, mais rien à faire, Andreas entra aussitôt dans la salle de bain, et il lui fallu à peine deux secondes trente pour me trouver. C'est déjà ça. Par contre ce qui me fit moins rire c'est de voir la tonne d'armes qu'avait Andreas. Je vous fait le listing, juste pour que vous rigolez vous aussi : la moutarde, le ketchup, la mayonnaise, les œufs la farine le sel, le poivre et je crois que j'en oublie, je ne vois pas tout. J'avais beau crier, j'étais cuite, même grillée j'ai envie de dire. Je n'avais aucune munition, j'étais la plus faible à ce moment précis. « Tu vas le regretter Bonnie, faut pas me chercher... » Ni une ni deux, il me tartina à la moutarde et ketchup. Le sol de la salle de bain était impraticable, dès que l'on faisait deux pas on se cassait la gueule. « Tu l'auras voulu chérie » La bataille continua encore quelques minutes, jusqu'à ce que les gens du troisième étage, juste en dessous d'où ils habitent, cognent trois coups de balai dans le plafond, pour calmer le jeu. Bonnie se regarda dans le miroir et explosa de rire : elle ne ressemblait à rien et Andreas c'était bien pire. Celui-ci vint lui faire un baiser au dentifrice dans son coup et elle rigola de plus belle. Et voilà comment terminer la plupart de leur « semi-dispute » : à se faire des câlins. Cette fois-ci, la suite de l'épisode allait se passer dans la douche. La douche d'un mètre sur un mètre à deux là dedans, je vous laisse imaginer. *baf* « Je te déteste Andreas, JE TE DÉTESTE ! » Vu l'état de mes cheveux, j'avais moyen de le haïr jusqu'à la fin de mes jours, mais ça j'en étais bien incapable.