i'll be there for you when the rain starts to pour

Avant de commencer à raconter des anectotes de ma vie personnelle, il est important pour vous de savoir qui je suis et d'où je viens. Mon père se nomme Andrew Grey, il tient une chaine d'hotels et a donc un revenu elevé d'argent. Il a connu ma mère en l'engageant dans un de ses hotels qu'il ouvrait à Paris. Elle postulait pour être cuisinière. Rosalie Delacroix, ma mère qui a fait de moi un homme bien, est cuisinière et ce de mère en fille. Elle vient d'un milieu moyen et a perdu contact avec sa famille. Andrew et Rosalie filèrent le parfait amour, jusqu'à ce que je naisse. Après, tout fut plus dure, surtout quand ma petite soeur arriva au monde, alors que j'étais agé de huit an. Je n'étais pas le genre d'enfant à détester qu'on s'occupe plus de ma soeur que de moi, ma petite soeur je l'adorais et je la protegeais.

Elle se nommait Elisabeth. Elle avait un visage de poupée en porcelaine, des cheveux bruns ondulés qui sentait les shampoings fruités, des yeux de chat qui quand elle te regardait tu ne pouvais que fondre devant elle, un sourire qui pourrait illuminé tout un pays si il n'y avait plus d'éléctricité, un rire si beau que c'était pas chanson favorite. Elisabeth, ce fut le premier et seul amour de ma vie. Je l'ai su à la minute où je l'ai vu. C'était en hiver, et j'étais tout juste professeur de ma langue maternelle dans l'université de Boston. Alors que je préparais mes affaires, une élève rentra dans ma classe. Elle portait un bonnet en laine, et deux mèches de ses cheveux y sortait pour finir leur route sur ses épaules. Elle portait un manteau beige qui faisait apparaître ses formes. Elle portait un sac à main, et était venu me voir. ▬ Bonjour, je m'appelle Elisabeth, j'aimerais simplement savoir si vous êtes le nouveau professeur de français de l'université ? C'est à ce moment que mon coeur chavira, et que mon mal-être débuta. Elle était élève à l'université, et moi professeur et jeune recrue. Malgré ça, elle hantait sans cesse mes pensées, je la voyais partout où j'allais. Et un jour commença, où nous devitn plus qu'un professeur et qu'une élève, nous devinrent amants. Tout cela resta bien entendu dans le plus grand secret, mais un jour elle m'avoua être amoureuse de moi. Sans y réfléchir, je lui demandai de m'épouser. Elle dit oui. Elisabeth arrêta ses études dans le but d'être avec moi, ce fut le plus grand sacrifice de sa vie, mais jamais elle ne regretta. Un an après, nous étions mari et femme, pour le meilleur et pour le pire.


Je me trouvais dans mon bureau, en pleine correction de devoir, lorsqu'Elisabeth arriva pour m'embrasser tendrement dans le cou. Sa peau était si douce, et son regard ne pouvait me laiseer indifférent. Je stoppai alors ma correction pour embrasser ma femme. La sonnette retentit alors. J'allais ouvrir la porte d'entrée, et devant le porche se trouvait une jeune femme pas encore majeur trempée et en pleure. ▬ Barbara ?! M'exclamais-je surpris et heureux à la fois. Cette dernière me regarda et sauta dans mes bras pour eclater en sanglot. Je fermais la porte, la serrant de tout mon coeur. Sous le regard perplexe de ma femme, je lui dis simplement. ▬ C'est Barbara, ma petite soeur. Qui avait bien grandi depuis que j'avais quitté le pays. J'étais très proche de ma petite soeur, et ce depuis toujours, mais depuis que j'avais emmenagé en Amérique, il était plus compliqué de lui parler. Elle était la seule à savoir que j'avais une femme, comme je ne parlais plus à mes parents. Je pris son manteau et Elisabeth chercha une serviette pour qu'elle se sèche. Barbara s'installa sur le canapé après mon autorisation, et je ne tardais pas à lui demander le pourquoi de son arrivée ici. ▬ C'est papa ... Il a complêtement peté les plombs lorsque je lui ai avoué que j'aimais les femmes. Il ne supporte pas les homosexuels, je le sais, mais je suis sa fille, je pensais qu'il réagirait autrement ... Elle éclata en sanglot une nouvelle fois, je la pris dans mes bras. J'étais la première personne à qui elle avait confié ses attiraces sexuels, et cela ne m'avait pas le moins du monde dérangé, j'étais même heureux pour elle. Mais notre père, n'étais pas aussi consentant que nous.


Je finissais mon cours de français, les élèves étaient presque endormis. Je dis alors d'un ton ferme qu'ils pouvaient ranger leurs affaires. Immediatement, ils obeirent. La sonnerie indiqua la fin du cours, et tous se précipitèrent vers la porte de sortie. J'étais un peu vexé, mais au fond je les comprennais. Il y avait cette élève, les cheveux blonds, un sourire d'ange, qui depuis quelque temps ne cessait de me draguer. C'était assez embarassant, j'avais déjà connu ça avec Elisabeth, mais cette fois-ci c'était différent. Elle, elle n'était pas timide, loin de là et ce jour-là elle s'approcha de mon bureau, un sourire aux lèvres. ▬ Monsieur Delacroix, j'ai adoré votre cours d'aujourd'hui. Je me disais, qu'on pourrait approfondir ce sujet autour d'un vers un de ces soirs ? Je la regardais, étonné de ce qu'elle venait de dire. C'est vrai qu'à l'université, j'étais qualifié du plus beau professeur et du plus sympa aussi. Mais j'aimais ma femme plus que tout, et jamais même pour un verre ou pour une discution, je dinerai avec une élève. ▬ Jezaleen, tu es mon élève, ce ne sera pas possible. Dis-je d'un ton sur. Doucement, elle approcha sa main de la mienne, je n'arrivais plus à bouger. Voilà l'effet que les femmes faisaient sur moi. Elle s'approcha de mon oreille, et chuchota. ▬ J'ai entendu dire que votre femme était une de vos élèves. Mon offre tient toujours, alors n'hesitez pas. Elle quitta la salle de cours, laissant derrière elle un numéro de téléphone sur ma table.


Barbara dormait déjà, je venait de finir mon cours pour le lendemain. Je me brossais les dents, Elisabeth était déjà installée sous les couvertures. Je me rinçais la bouche, et je rejoignis ma femme en l'embrassant amouresement. Elle recula sa tête, je ne compris pas. ▬ Gaby, j'ai un truc important à te dire ... Je pris son menton dans ma main droite, fixant ses yeux. Elle avait peur, et peu à peu ses yeux s'inondait d'eau. J'avais peur, peur de ce qu'elle allait me dire. Elle resta un long moment silencieuse, moi aussi. Je m'eclaircis la gorge, comme pour lui dire que je m'impatientais. Elle releva le regard vers moi. ▬ Gaby ... je suis enceinte ... J'avais toujours voulu être père, c'était un de mes plus grands rêves. J'étais tellement heureux un instant, le deuxième je revins à la réalité. Le bébé n'était pas un problème, au contraire, le seul problème, qui était tout de même assez gros, c'est que j'étais stérile et que je ne pourrais jamais avoir d'enfant. Elisabeth, ma femme, l'amour de ma vie, elle m'avait trompé, elle. Je la lachais, prenant un coussin avec moi. ▬ Je pense que je devrais dormir sur le canapé. Elle s'excusa, pleurant, me suppliant de lui pardonner son infidélité. Mais j'étais bien trop triste et en colère pour ça. Sur le coup, je regrettais vraiment d'avoir dit non à mon élève.