❝Leïa, Cassandra Jones❞

✎ T'ES COMMENT SINON DANS LA VIE ? Je m'appelle Leïa Cassandra Jones mais Leïa suffira. J'ai 21 ans, je suis née le 14 février 1990, le jour de la St Valentin en fait, d'ailleurs c'est à cause de ça que ma mère ne m'aime pas vraiment. Déjà, elle ne voulait pas d'enfant, elle ne voulait pas passer neufs mois de sa vie avec un truc vivant dans son corps parfait de mannequin New-Yorkais. Elle avait passer la journée à se préparer pour la soirée avec mon père ( ou en tout cas celui qui a le plus de chance d'être mon père, ou celui qui était le plus riche des petits amis de ma mère ... à voir ... ) et puis au moment d'entamer sa salade de tomates PAF elle perd les eaux. Bref vous vous imaginez que sa soirée de St-Valentin ne c'est pas passé exactement comme elle l'aurait voulu. On m'appelle Eïa ou Princesse Leïa ( mais ça c'est seulement par le directeur du lycée où j'allais il y a quelques années ) Je suis née et j'ai grandi à Boston et je ne compte pas changer car si j'ai un problème mon père et sa carte bleu n'est pas loin. Je crois que je suis amoureuse de la même personne depuis que j'ai 15 ans, un docteur, enfin un interne en chirurgie, je ne sais seulement pas si il me considère comme une éventuel copine ou si je suis juste une bonne amie, remarquez il viens d'emménager juste en face je lui poserais la question ! En parlant de docteur, je ne fais pas d'études, quand vous savez que votre compte se remplira toujours tout au long de votre vie sans que vous ne fassiez rien, autant ne rien faire ... J'ai un chien, un gros chien choupinou qui s'appelle Achille et trois souris ( Antioch, Cadmus, Ignotus ). Donc je suis dans le groupe : LITTLE JACKASS WITH BULLDOG.

✎ TU ES GENTIL OU MECHANT ? maladroite ★ joueuse ★ étrange ★ lunatique ★ fonceuse ★ joyeuse ★ folle ★ impatiente ★ jalouse ★ insociable ★ créative ★ pyromane ★ maître jedi ★ fidèle ★ discrète ★ curieuse ★ hypocondriaque ★ passionné ★ sait mentir mais ne le fait pas ★ bosseuse ★

✎ TON APPARTEMENT DE RÊVE IL SERAIT COMMENT ? Le rêve absolu serait un grand appartement avec de grandes fenêtres desquels on verrait les étoiles les nuits sans nuages. Vous savez ces appartement qui coûte plus chère qu'une maison normal avec comme baignoire un jacuzzi, une dizaine de chambre, un ordinateur dans chaque pièce et un cuisine plus grand que votre jardin ! Finalement, quand on y réfléchit c'est pas forcément le rêve absolu, je veux bien garder les étoiles mais sinon un appartement toujours en mouvement, chaleureux, avec plein d'amis et une pizza et c'est parfait.

✎ TON VOISIN IDÉAL SI TU DEVAIS LE DECRIRE ? Mon voisin idéal ? Alors ... Il aurait l'appartement juste en face, un blond ou en tous cas les cheveux claire, grand, gentil, plus vieux que moi, intelligent ... Ah le voisin idéal, pas l'homme ? Heu bah ... Quelqu'un de gentil quand même, qui arrive à l'improviste avec une pizza après une dur journée. Quelqu'un qui me passe de la farine quand je n'en est pas et qui ne viens pas se plaindre quand on fait trop de bruit. Le voisin idéal c'est une personne qui deviens ton amis, enfin je pense, je crois, ça serait bien !

i'll be there for you when the rain starts to pour

À la naissance on est tous pareil, nous n'avions peut-être pas la même couleur de cheveux – certain n'avait sans doute pas de cheveux d'ailleurs – nos poids et nos tailles n'était peut-être pas exactement les même certes mais aucun de nous n'avait un avenir parfaitement déterminé. Ou peut-être que si, peut-être que quelque chose avait déjà tous décider, dans notre dos, c'est peut-être ça la vie, une chose qui choisie tous pour vous, qui vous fait croire que vous décidez alors qu'en réalité elle dirige tout. La question est, quand je suis née, mon avenir était-il déjà tracé, ou suis-je l'unique et seule responsable de ce qu'est ma vie ?
Je crois que je vais décider que je n'y suis pour rien, je n'ai pas envie de porter le poids de la culpabilité. Comme chaque adolescente je suis mal dans ma peau, normal, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. D'accord j'aime les allumettes, mais ce n'est pas non plus comme si je m'amusais à mettre le feu à des maisons, une poubelle de temps en temps et voilà. « Mademoiselle Jones, que pouvez-vous nous dire sur la découverte de l'Amérique ? » « Hum ... Je ... Je suis presque certaine que ce n'est pas vous qui l'avez découverte ... » Il aurait été préférable que je ne réponde rien, car dix minutes plus tard je me retrouvais dans le bureau du directeur. « Princesse Leïa me fait l'honneur de sa présence dans mon bureau. » Monsieur McLaw était toujours ravis de me voir, sans même regarder sa tasse sur laquelle était dessiné Luke Skywalker, cet homme avait le profil type de celui qui est fan de star wars. En levant les yeux aux ciels je m'asseyais sur le fauteuil en face de lui. « 'jour M'sieur. » « Ah ah ah Princesse, ce n'est pas comme ça qu'on dit ! » « Vous voulez peut-être que je vous dise que j'ai senti votre odeur méphitique dès que je suis entrée ? » Même si ma réplique cinglante m'avait procuré le plus grand bien, encore une fois il aurait été préférable que je ne réponde rien. Deux heures plus tard je me retrouvais à l'hôpital, oui, car depuis quelque temps je ne mange plus rien et cette dernière phrase avait puisé dans mes restes d'énergie, ensuite je m'étais évanouie sur le bureau du directeur.
Ce matin, cinq externes sont entrés dans ma chambre aux aurores, je me demande ce qu'il peut bien y avoir d'intéressant chez une jeune fille de dix-sept ans, qui ne mange plus et qui aime jouer avec le feu ? Ces externes devaient avoir fait quelques choses de vraiment mal pour être punis ainsi ! Sous le regard méprisant d'une bonne femme qui devait être leur résidente ils prenaient ma tension et vérifiaient mes perfusions. « Bonjour ! » lançais-je d'une voix chantante, visiblement pas approprier à en juger par le regard que cette résidante m'a jeté, aucun ne répondit, sauf un, il avait un air plus enfantin que les autres, ses cheveux claires tombait sur son visage et il était parfait, « Salut toi » je lui souris puis tout en tapant mon oreiller il dit à voix basse pour que je sois la seule à entendre « je serais toi je guérirais vite, le docteur qui s'occupe de toi est ... disons une remplaçante tellement adorable que s'en est dur à supporter ... » J'étouffais un rire puis répondit à voix basse à mon tour « Mais je ne sais pas trop de quoi je dois guérir, c'est un peu embêtant non ? » La résidante grogna et l'interne retourna auprès d'elle après m'avoir prévenu « tu verras vers midi ! ».
« Alors, comme ça on joue les malades pour aller en cours ? » Les yeux fixé sur le plafond, je reconnaissais Aaron en moins d'une seconde, cette voix et ce ton sarcastique je le connaissais par coeur. « Tu sais très bien que c'est un complot contre moi qui m'oblige à rester ici ! » rétorquais-je en tournant la tête vers lui, il sourit et vint s'asseoir à mes côtés. Depuis un moment - je ne saurais pas vous dire exactement combien de mois ou d'années même - j'étais amoureuse de Aaron, sans qu'il n'en sache rien. On s'était rencontré à une soirée que mes parents organisaient, une soirée pour les riches, un truc bien chiant où même quand t'as cinq ans tu dois te comporter comme un diplômé d'université. Il avait un an de plus que moi, ce qui le rendait encore plus attirant et ce petit air supérieur et rebelle était juste irrésistible. Pourtant, aujourd'hui il me semblait moins parfait, depuis son départ je ne pensais plus qu'au retour de l'externe de tous à l'heure. « Ah les extraterrestres veulent ta peau ? » s'écria t-il en mimant la peur. « Tu as tous compris ! Bon passe moi ton briquet ! » « On est dans un hosto 'eïa ! » « Genre ça te dérange, aller passe le moi ! » exaspéré il me tendit son briquet, que j'allumais en un éclaire pour jouer avec la flamme. Il resta un moment avec moi puis, peu avant midi il partit. « À plus Aaron ».

À midi pile, l'externe entra dans ma chambre avec deux plateaux repas. « À table ! » Il avait l'air ravis, moi, je regardais avec dégoût le contenue des deux plateaux « Tu dois vraiment avoir très faim pour prendre deux fois de ... ces ... choses. » Il prit une chaise, posa un plateau à mes pieds et l'autre sur mes genoux. « Oh non, non et non je ne mangerais pas ça ! Je ne sais même pas ton nom en plus ! » Il sourit, visiblement sûr de lui « Parker Ermes, mais je vois pas le rapport ! Mange un peu tu vas voir, la vrai bouffe c'est toujours mieux que des perfusions même si c'est la bouffe d'un hôpital. » « Je ne sais pas trop Parker, j'ai pas très faim ... » « T'es au courant que t'es sensé m'appeler Docteur ? » répondit-il en faisant semblant d'être indigné « tu sais on est en pédiatrie, je suis certaine que c'est ta première année en tant que " docteur " à proprement parler et tu manges avec moi, donc je t'appelle par ton prénom » il rit puis il se leva « j'aimerais bien que tu manges, officiellement une de tes raisons ne compte pas ! Bon aller assit toi là. » Il avait sortit un fauteuil roulant et il l'avait poussé jusqu'à mon chevet. « Oh ouais une balade ! » Je rassemblais mes forces pour monter dans le fauteuil.
« Pourquoi tu manges pas avec tes amis ? » Nous étions à présent sur le toit de l'hôpital, assise dans le fauteuil roulant, je jouais avec ce qui se trouvait dans mon plateau pendant que Parker mangeait, assit par terre, j'étais contente d'être là, il faisait plutôt beau, il n'y avait pas trop de vent et j'étais en très bonne compagnie « Parce que je me suis dit que tu avais plus besoin de moi qu'eux. » « Ah oui et pourquoi j'airais besoin de toi ? » « Car toute seule tu ne mangeras pas, enfermer dans une chambre d'hosto tu ne mangeras pas, mais avec moi sur un toit tu le feras ! » Je regardais Parker et mon plateau alternativement, pas très convaincu. « Mais j'ai pas faim, d'accord je ne me plaints pas d'être avec toi, mais pourquoi manger quand on a pas faim ? » il parut un peu désolé, mais il sourit quand même « changeons de sujet tu veux bien ? Parle moi un peu de toi. » « Heu ... Je vois pas ce que je pourrais te dire, tous est déjà dans mon dossier ... » « Tu sais Leïa, je connais par coeur ton dossier, ça c'est mon travail, mais ... » « Sérieusement ?! Alors, dit moi comment j'ai eu cette cicatrice ! » dis-je totalement surexcité en montrant de main ma gauche les trois cicatrices qui se dessinaient sur ma joue. « C'était l'année dernière, t'étais en chimie, tu jouais avec le feu - c'est d'ailleurs à cause du feu que tu as trois autres cicatrice sur le ventre, la jambe et ... enfin tu sais où - tu as chauffé une barre de fer, tu as glissé et tu t'es retrouvé brûler troisième degrés. » répondit-il fier de lui. « La véritable version serait que j'ai mis la plaque sur ma joue pour voir l'effet que ça ferait, mais ce n'est pas la version officielle donc bravo ! »
Pendant longtemps on a discuté comme ça de tout et de rien, je jouais toujours avec ma fourchette, je riais, j'avais l'impression de vraiment m'amuser pour une fois, qu'on ne me jugeait pas. Le sujet avait dérivé sur mon obsession du feu - je n'avais pas résisté à l'envie de demander à Parker s'il en avait un briquet, il en avait effectivement un, mais dans son casier - après qu'on ai longuement parlé de sa manie de déchiqueter toutes les feuilles d'arbre qui passaient au travers de son chemin. Soudain il ouvrit de grand yeux et leva le poing en l'air en signe de victoire « Quoi ?! » « Regarde ton plateau Leïa, tu ne pourras plus nier que tu avais besoin de moi ! » Mon plateau était vide, j'avais tout mangé, les patates trop cuites, le steak dur comme une semelle, il ne restait plus rien. « Oh mon dieu » Parker s'approcha de moi l'air radieux « tu sais que tu peux m'appeler Parker ! » je lui donnais un coup de poing dans l'épaule « ça t'as fait du bien ? » « Heu ... ouais, je suppose, oui ... Merci » Je n'en revenais pas, j'avais finis mon assiette et pour la première fois depuis des semaines je ressentais la faim « j'aimerais bien une glace ! » Parker jeta un regard à sa montre, il semblait triste « Oh je suis désolé, je dois aller bosser, mais promis demain je reviens de chercher et je mange avec toi, je trouverais des glaces. » Il s'installa derrière le fauteuil roulant et il commença à me pousser à l'intérieur « C'est quoi ton parfum préféré ? »

« Leïa je t'avais dit que si tu passais encore un de tes anniversaires ici j'allais te punir ! » « Parker je suis majeure maintenant tu ne peux pas me punir et puis tu viens de passer interne, ça se fête ! » oubliant que j'étais censée avoir affreusement mal à la tête je me levais et j'attrapais la main de Parker, « aller viens ton boulot c'est de t'occuper de moi non ? Tu diras que je me suis échappée et que tu me cherchais ! » Il n'y avait qu'avec Parker que j'étais normal, je veux dire, à peu près normal. Les gens en général ne me parlait pas, celons eu j'étais trop lunatique, trop étrange voilà tout, je les entendais derrières mon dos, avec leurs airs supérieures « Cette Leïa Jones vous ne devinerais jamais ce qu'elle m'a demandé hier, elle m'a demandé d'un air ravis si j'avais invité des ras dans mon appartement, car elle entendait des bruits bizarres,elle était pieds nues, vous vous rendez compte ?! » « Je me demande qui sont ses parents ... Les pauvres. » « Des docteurs sont encore venus hier, je suis sûr qu'il venait d'un hôpital psychiatrique » mais à quoi bon répondre à ces attaques ? Ils peuvent dire ce qu'ils veulent, je n'en es vraiment rien à faire, je suis bien comme je suis, chez moi avec mes pinceaux, mes souris et mon chien, mes petites visites à l'hôpital chaque semaine pour voir Parker. Parker, voilà la personne don les propos m'intéresses, bien sûr il y a Aaron, mais Aaron est resté lui-même. Il fait n'importe quoi, il cherche la fille de ses rêves alors qu'il l'a déjà trouvé, il est juste trop lâche. Oh non je ne parle pas de moi, je sais que je n'ai pas mes chances avec lui et d'ailleurs ça fait des années que je ne ressens plus rien pour lui. Je ne l'aide peut-être pas, je n'aime pas cette fille, elle joue avec lui. « Leïa c'est en psychiatrie qu'on devrait te mettre ! » il me fallut un instant pour me rendre compte qu'il n'avait pas dit ça pour être méchant, que c'était pour rire, après avoir affiché une grimace étrange, je repris mon visage souriant que j'affichais habituellement quand j'étais avec lui. « J'ai envie d'une glace pas toi ? » cette phrase était devenue une sorte de phrase culte, une phrase qui voulait tous dire, je t'aime, reste avec moi mais, aussi j'ai envie d'une glace ... On disait cela un peu tout le temps, quand la situation était devenue critique, quand on devenait trop intime ou qu'on commençait à s'engueuler. J'aurais aimé être plus que la patiente de Parker, mais pour ça il aurait fallu que j'arrête de me trouver des maladies, que je trouve le moyen de le voir à d'autre endroit, d'habitude je dis tout ce qui me passe par la tête mais, je n'osais pas lui demander de sortir avec moi.
« Faut qu'on rentre à l'hôpital, tu sais ce que ça peut me coûter beaucoup d'avoir disparu une journée entière comme ça ?! » Il avait vraiment l'air paniqué « Mais je dirais que c'est de ma faute ! Je t'ai obligé de me suivre, sans ça j'aurais sauté du toit ! » « Ils vont t'envoyer en psychiatrie ... » « Et bah tu trouveras un de tes supérieures dans ce service qui veux bien de toi ! Je raconterais que si tu ne fais pas partit de mes docteurs je vais me suicider ! » « Arrête de dire que tu vas te tuer s'il te plais et puis je doute que ça marche ... » en me levant d'un bon j'attrapais sa main pour retourner cette fois vers l'hôpital « Qui tente rien n'a rien ( spécial dédicace à Epi' xD ) ! » arrivé devant le grand bâtiment j'arrêtais de le tirer. « Docteur Ermes vous venez de retrouver mademoiselle Jones félicitations ! » « Vous n'avez pas été très dur à trouver mademoiselle Jones ! » Parker n'a jamais eu de problème à cause de moi, du moins pas avec ses supérieurs. Une fille qui semblait me détester me prescris quelques séances chez un psy, que je vais toujours voir d'ailleurs.
Toc toc toc, les cheveux pas coiffés, en pyjama et pieds nus je vais ouvrir la porte, c'est certainement le nouveau voisin. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, peut-être à un geek avec son paquet de chips ou une blonde avec un tour de poitrine supérieure à celui de mamie gâteau, en tout cas à TOUT sauf à ça ... « Bonjour je suis le nouv... Leïa ? » « Wow je m'attendais pas à toi – Achille couché – mon interne préféré ! » je lui sautais au cou, je n'avais pas réussi à m'en empêcher, Parker n'était plus seulement mon docteur, non il était mon voisin, je crois que c'est le plus beau jour de ma vie ! « Alors, comme ça t'as l'appart jute en face, tu vas voir les voisins m'adorent ... » Je lui souris, j'étais totalement aux anges « Entre, entre je te fais visiter et après tu me montres ton appart ! - Achille laisse les souris tranquille - »

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