Parfois, je me demandais ce qu'était la vie d'un homme qui vivait seul. Par simple curiosité. Pas que je n'aimais pas la compagnie de mes deux chères sœurs, mais parfois, la solitude a quand même du bon. Ce matin, je m'étais fait réveillé en fanfare par les deux demoiselles qui souhaitaient m'entrainer faire les magasins avec elles. Et puis quoi encore ? J'ai une tête à faire les magasins moi sérieux ? Surtout si c'est pour porter les sacs de ces demoiselles. A peine avais-je fini de déjeuner que j'entendis une première remarque d'une de mes sœurs. Epi' pour changer. « Attends Léna ! on a qu'a prévenir Jude, comme ça il viendra à coup sur ! » J'aimais bien mes sœurs, quand elles agissaient ainsi. C'est sur que si Jude venait à leur sortie shopping, j'y allais aussi. Tant qu'à faire. Je préférais encore porter ses sacs que ceux de Léna et Epi'. Les deux jeunes femmes étaient dans la salle de bain en train de se maquiller, ce genre d'attentions de leur part me faisait rire. « Bonne idée Epi' je descends l'appeler ! » J'arrivais doucement à hauteur de la salle de bain, pour empêcher Léna de passer. « A cette heure ci, Jude dors, je te rappelle qu'elle était de garde cette nuit » Oui oui, vous ne rêvez pas, je connais l'emploi du temps de Jude. Enfin, je savais juste qu'elle était de garde la veille et que par conséquent, elle dormais toute la matinée. Léna me fit une grimace avant de partir dans sa chambre. Puis je me tournais vers Epi', qui nous regardais tout en terminant de se maquiller. La connaissant, elle allait encore me poser un tant de questions sur le pourquoi du comment je connaissais l'emploi du temps de Judie, alors que même elle, elle ne le connaissait pas. « Finis de te préparer Epi', on verra plus tard pour tes questions ». Bizarrement, elle me lança un regard assassin. Ce qui me fit bien rire d'ailleurs. Puis je me dirigea vers ma chambre. Une fois les filles parties l'appartement allait être d'un calme incroyable. Calme qui me permettra sans doute de finir ma nuit.

Un peu de tranquillité ne fais jamais de mal. Surtout quand on a deux sœurs comme les miennes dans les pattes 24h/24h sept jours sur sept. Cela dit, je les aimait beaucoup mes sœurs. C'était quand même grâce à elles que j'avais réussi à tourner la page Ashleigh en venant à Boston. Quoique j'ai du mal à croire que cette fameuse page est réellement tournée, surtout avec la lettre que je venais de recevoir. Heureusement que c'était moi qui l'avais trouvé et non pas Epi' ou Léna, parce que là, il était clair que je n'aurais jamais pu lire cette lettre. En voyant l'en tête British Airways, il était clair que les deux filles auraient jeter ou bruler même la lettre. Enfin, cette lettre n'avait tout de même fait un choc, je me demandais si j'avais bien fait de l'ouvrir. Et puis voir Ashleigh entrer de nouveau dans ma vie était-il une bonne chose ? Parce que fallait être réaliste, même si je n'allais pas au rendez vous qu'elle m'avait donné, je la croiserais tôt ou tard dans l'immeuble. Pour le coup, je ne savais pas vraiment quoi faire. Personne n'était au courant de cette lettre et c'est pourquoi j'avais besoin de tranquillité. De m'entendre penser au moins. Ce qui était loin d'être le cas quand Epi' et Léna étaient dans le coin.

Avant qu'elles ne rentrent je me décidais à aller au parc. J'avais rendez vous avec Jude en début d'après midi, mais il faisait tellement beau dehors que j'avais du mal à rester enfermé à l'appartement. Même si le calme ambiant me faisait du bien. Du coup je décidais même d'aller manger au parc. J'aurais pu prévenir Jude c'est vrai, comme ça on aurait manger un morceau ensemble. Mais je me doutais bien qu'elle dormais encore. Si ce n'était pas le cas, elle avait sans doute Trish, sa colocataire sur le dos. D'après ce qu'elle m'avait rencontré, Trish était du genre très à cheval sur le ménage. Du coup Judie devait faire sa part, ce qui l'agaçait un peu. Je me dépêchais de partir avant que Léna et Épiphanie ne reviennent. Histoire qu'elles ne me racontent pas "ce que j'ai loupé en refusant de venir avec elles au centre commercial". Je pris simplement une petite couverture, parce que l'herbe c'est bien plus confortable que les bancs. Sur le chemin, je m'arrêtais à une épicerie acheter un sandwich, une boisson et deux desserts. Ne vous en faites pas, avec un dessert j'en ai assez, mais en voyant ces éclairs au chocolat, je ne pu m'empêcher de penser à Jude. Et donc, je lui en pris un. Bon certes, elle risquait de me dire qu'elle allait grossir en mangeant un truc plein de chocolat et bourré de sucre. Mais la connaissant, elle allait avoir du mal à résister à un bon éclair au chocolat. Puis j'arrivais tranquillement au parc. J'avais encore deux bonnes heures avant que Jude n'arrive.

Je m'installais dans un coin un peu reculé, à l'ombre d'un arbre. J'aimais beaucoup cet endroit, et encore plus quand j'y été avec Jude. Une fois mon sandwich avalé, je n'avais plus qu'à attendre la jeune femme. Machinalement je pris un livre. Et le lu en attendant que Jude m'appelle. Parce que j'étais certain qu'elle allait m'appeler plutôt que de faire le tour du parc pour me chercher. Et bingo, un peu après quatorze heure, mon téléphone sonna et l'écran afficha la photo de Jude. Je n'eus même pas le temps d'en placer une qu'elle avais déjà quasiment raccroché. J'eus juste le temps de comprendre qu'elle m'avais vu et que ma chemise lui plaisait. Tant mieux, parce que c'était le but. Rapidement elle arriva et s'installa, comme à son habitude. Je posais mon livre afin de la contempler simplement. « Merci pour la chemise, au moins, toi tu as remarqué qu'elle était neuve ! » dis-je en souriant, pas comme Léna & Epi' par exemple. « Sinon tu vas bien ? Tiens je t'ai gardé ça. » Ajoutais-je en lui donnant l'éclair au chocolat. C'est fou ce que sa simple présence pouvais me détendre.

Il posa son livre et se tourna vers moi en souriant. Je lui souris également. C’était drôle de se dire qu’il était simplement mon meilleur ami. N’importe quelle personne qui nous aurait observé à ce moment-là aurait pensé que nous étions en couple. Si je m’étais mise à l’embrasser - chose que je n’oserais jamais faire bien sûre- j’aurais presque considère cela come normal. J’aimais Luke, plus que n’importe quelle autre personne. Mais comment faisait-on pour faire la différence entre l’amour issu d’une amitié et l’amour issu d’un sentiment amoureux ? Je ne savais pas. C’était pour cela que je n’essayais pas ce comprendre. Je vivais au jour le jour, comme le temps me le permettait, pendant qu’il était encore temps. Il interrompit mes pensées par sa réflexion et toute première parole :
« Merci pour la chemise, au moins, toi tu as remarqué qu'elle était neuve ! » dit-il assez satisfait. «　Si je ne le fais pas qui le ferra ?　» En fait, j’espérais être la seule à le remarquer parce que je devais l’avouer, je n’aimais pas beaucoup voir d’autres potiches reluquer Luke et je n’aimais pas beaucoup le voir en couple, ou en rendez-vous. Possessive ? Sûrement. Jalouse ? Également. C’était là que je franchissais la limite, et que je savais qu’il y aurait beaucoup plus entre moi & Luke si on se décidait à en parler. Je me souvenais d’un jour où j’étais venue dormir chez les Maryan-Fields, enfin plus particulièrement pour passer la soirée avec Lena et Epiphanie, lorsque les filles m’avaient annoncé ravie, qu’elles lui avaient arrangé un rendez-vous avec une de leurs amies communes. J’avais passé le restant de cette soirée à bouder seule dans mon coin. Les filles ne se doutaient absolument pas de ce qui se passait, du moins Lena restait complètement aveugle sur les faits. Epiphanie était beaucoup plus maligne, elle me connaissait extrêmement bien et elle était très douée pour sonder les autres. Je me doutais bien, qu’elle devait se faire quelques idées. Tant qu’elle n’évoquait pas le sujet devant son frère, ou tant qu’elle ne venait pas directement m’en parler - ce serait définitivement bizarre et très gênant- ça m’allait. Je le sentis bouger et sortir quelque chose de son sac qu’il me tendit : « Sinon tu vas bien ? Tiens je t'ai gardé ça. » Luke et toujours Luke. L’homme parfait ! Je l’ai déjà dis ? Je le redis. Bien évidemment il m’avait apporté quelque chose à manger. A croire que Trish et Noah étaient capables de m’enfermer dans une cage et de me nourrir seulement quand ils y pensaient. Quoique, parenthèse, je pense que Noah en serait capable. Et il éviterait d’ailleurs de me nourrir. Enfin, Luke devait surtout avoir peur que je commence à déprimer et que j’arrête de manger ; ce que j’avais beaucoup fais les premiers de temps de la mort de ma mère. Je le pris avec conviction et le coupai en deux : « T’en veux un bout ? » demandai-je alors en faisant remuer l’éclair devant sa bouche. « Dis pas non, je sais que t’en veux. Et je ne suis pas en hypoglycémie, donc tu n’auras pas à te sentir coupable c’est promis. ». J’avalai ainsi une première bouchée de l’éclair en question, puis une deuxième, puis une troisième. Depuis ma virée shopping avec Epiphanie, on avait décidé qu’on se soutiendrait à manger plus sain et moins calorique, mais au diable les bonnes résolutions ! Elles n’existaient que pour être brisées et j’ avais toujours pu manger toutes les cochonneries possibles sans pour autant prendre un kilo. C’en était si irritant que j’en devenais parfois détestable. Je finis finalement la moitié de l’éclair et toisai Luke devant son air moqueur : « quoi ? J’en ai plein partout c’est ça ? » je me retournai et farfouillai dans mon sac à la recherche d’un miroir de poche. Lorsque je le trouvai, J’eus la surprise de constater qu’à vingt-trois ans, Je n’étais toujours pas capable de manger proprement. Je pris la serviette que Luke avait amené avec la pâtisserie et me débarbouillai. Je m’allongeai ensuite sur les jambes de ce dernier et l’observai quelques instants avant de prendre la parole. « Devine qui est venu me réveiller ce matin alors que j’avais enfin l’occasion de dormir ! ? Noah bien sûr ! C’était l’horreur, Trish m’a obligé à faire la vaisselle et tout, à cause de lui. Il est insupportable, je le déteste. Et non, ne me proposes pas une nouvelle fois de venir habiter avec vous. L’appartement est petit, vous vous bouffez à trois. Tu ne supporterais pas une troisième fille, crois-moi. » je pris une pause « même si j’aurais adoré te voir au saut du lit, décoiffé et encore ensommeillé pour t’apporter ton petit-déjeuner. » ajoutai-je en souriant. J’enlevai mes ballerines et laissait mes pieds se poser sur l’herbe que je pouvais ressentir à travers mon collant. « Et toi ? Quoi de neuf ? » demandais-je enfin en attrapant sa main et en jouant avec.

Parfois, je m’amusais à me demander comment réagiraient mes sœurs si elles apprenaient que je voyais Jude presque plus souvent qu’elles. J’allais même jusqu’à me demander si un futur avec Jude était envisageable. Moi qui croyais à l’amitié entre fille et garçon, avec Jude cette vision était en train de changer. Certaines choses faisaient que j’en arrivais à me poser des questions sur notre relation. Déjà, l’arrivée d’Ashleigh avait changé pas mal de choses dans ma petite tête. Et je m’étais même surpris à vouloir éloigner Jude d’Ashleigh. J’ignorais ce qui me poussait à agir ainsi. Parce que je savais bien qu’avec Jude ce n’était pas l’instinct protecteur que je pouvais avoir avec Epi’ ou Léna. Dans l’idéal j’aurais aimé qu’Ashleigh pense que Jude et moi nous étions ensemble. Après tout, certains arrivent à le penser alors pourquoi pas elle ? Histoire qu’elle comprenne que j’avais tourné définitivement la page sur elle – même si ce n’était pas totalement vrai – Mais d’un autre coté, e me voyais mal demander un truc pareil à Judie. Elle avait beau être ma meilleure amie, il y avait tout de même certaines choses que je ne pouvais pas me permettre de faire. « Si je ne le fais pas qui le ferra ? » Oui c’est sur. Enfin, ça me faisait plaisir de voir que Judie remarquait des petits détails comme une nouvelle chemise. Je pouvais même avoir coupé mes cheveux de quelques centimètres, elle le remarquait toujours. Contrairement à Epi’ et Léna, qui ne remarqueraient même pas si je me teignais les cheveux en rouge ! C’est fou ce que je les aimais mes sœurs ! Enfin bref passons, je ne suis pas là pour parler d’elles. « Pas Epi’ ni Léna, elles ne remarquent jamais rien » dis-je en souriant. C’était une des choses qui différenciait les jeunes femmes. Judie remarquait tout, mes sœurs ne remarquaient rien. Enfin, ce n’était pas plus mal. Puisque comme ça, elles ne remarquaient pas ce qui se passait avec Judie. Et donc ne m’harcelaient pas de questions inutiles. Parce que faut dire que si il se passait quoique ce soit avec Judie, je risquais d’en prendre plein la tête. Déjà que lorsque je faisais une petite remarque sur la jeune femme j’avais droit à des regards pleins de sous entendus de la part d’Epiphanie et des questions qui ne servent à rien de la part de Léna, je ne préférais pas imaginer ce que ça serait s’il se passait autre chose avec Jude.

Honnêtement, je ne savais pas ce que Trish & Noah faisaient à Judie. Mais c’était plus fort que moi, quand c’était elle avec qui j’avais rendez vous, il fallait toujours que je lui apporte un petit quelque chose. Cette fois-ci c’était à manger, ça aurait très bien pu être autre chose, un petit bijou même. Et Judie était toujours contente. A vrai dire, j’avais l’impression en agissant ainsi de l’aider à aller mieux. Je n’avais jamais affronté le décès d’un proche, et puis de toute façon, je n’avais pas avec ma famille les mêmes relations que Jude entretenais avec sa mère. Du coup, j’avais le sentiment de ne pas être le mieux placé pour l’aider à se changer les idées et à ne pas déprimer. Mais je tentais de faire tout ce que je pouvais. C’est vrai que j’avais peur qu’elle fasse une dépression ou même d’autres trucs pas très cool. C’est dans ces moments là que je me rendais compte que Jude était devenue très très importante pour moi. C’était ma judie à moi.

« T’en veux un bout ? » Cruel Dilemme. J’avais déjà mangé mon éclair et avais pris celui là exprès pour Jude. « Non, c’est bon merci. J’en ai déjà manger un » Puis, celle-ci se mis à remuer l’éclair devant moi. « Dis pas non, je sais que t’en veux. Et je ne suis pas en hypoglycémie, donc tu n’auras pas à te sentir coupable c’est promis. ». Difficile de résister à l’odeur du chocolat et surtout à l’insistance de Jude. « Bon d’accord, mais j’te préviens si tu me fait une crise d’hypoglycémie juste parce que tu as mangé la moitié d’un éclair je te laisse là » finis-je par dire en rigolant. Jude avait mangé après tout, il n’y avait aucune raison pour qu’elle nous fasse une crise d’hypoglycémie. Et puis l’éclair au chocolat c’est bourré de sucre, même si on en mange qu’une moitié. J’avais entendu parler d’une nouvelle résolution d’Epiphanie où elle voulait que tout le monde mange mieux. Elle nous avait fait tout un spitch à Léna et moi, mais moi je compensais mon coté gourmand en faisant du sport. Je finis par manger la pâtisserie tout en essayant de ne pas rire. Judie était une petite cochonne, elle mangeait comme une petite fille de cinq ans. C’était amusant. « Oui partout, même sur le nez ! » Machinalement je lui enlevais avec ma main le peu de chocolat qu’elle avait sur le bout du nez. Puis Judie évoqua Trish et Noah. C’était souvent comme ça, quand je lui demandais comment elle allait, son humeur du jour avait toujours un rapport avec l’un d’eux, si ce n’est avec les deux. Je me demandais bien ce qu’ils avaient pu faire encore pour traumatiser un peu plus ma Judie. « Devine qui est venu me réveiller ce matin alors que j’avais enfin l’occasion de dormir ! ? Noah bien sûr ! C’était l’horreur, Trish m’a obligé à faire la vaisselle et tout, à cause de lui. Il est insupportable, je le déteste. Et non, ne me proposes pas une nouvelle fois de venir habiter avec vous. L’appartement est petit, vous vous bouffez à trois. Tu ne supporterais pas une troisième fille, crois-moi. » Evidemment, j’aurais du m’en douter. Noah l’avait réveillé. Au moins, j’avais empêché Léna de le faire ce qui avait permis à la jeune femme de dormir un peu plus. Et Trish l’avait forcé a faire la vaisselle. Et ben, moi il y aurait longtemps que j’aurais mis les voiles. Enfin je ne suis pas Judie. L’avantage chez moi, c’est que nous avions investi dans un lave vaisselle. Et niveau ménage on se débrouillait plutôt bien sans forcément faire chacun notre tour. « Dis toi que tu as dormi un peu quand même, Léna voulait t’appeler à 9h du matin pour aller faire du shopping ! Et puis pour la vaisselle, je te connais, tu trouveras bien un moyen de te venger. » Parfois j’avais l’impression que Noah et Judie jouaient un peu au chat et à la souris. Ce qui m’embêtait un peu beaucoup. Mais je laissais faire pour l’instant. Tant que ça ne dépassait pas ce stade là. Je n’eus pas le temps de dire à Jude qu’elle avait eu tort de pas accepter notre proposition de venir s’installer avec Epi’ Léna et moi, qu’elle m’en parla avant. « C’est vrai que l’appart’ est pas très grand, mais on t’aurait trouver une place avec plaisir » Ne pas supporter Judie était chose impossible. J’aurais sans doute même plus de facilité à supporter Jude que mes sœurs. « Même si j’aurais adoré te voir au saut du lit, décoiffé et encore ensommeillé pour t’apporter ton petit-déjeuner. » Oui, moi aussi j’aurais adoré voir Jude en petite nuisette venir m’apporter le petit déjeuner. « Si ce n’est que ça, il y a toujours une autre option » J’entendais par là qu’on pouvait tout aussi bien prendre un appartement Jude et moi, et rien que tous les deux. Parce que je n’avais pas encore le droit de séjour chez Trish & Noah. Simplement de venir chercher Jude. Et encore. « Et toi ? Quoi de neuf ? » Oulla plein de choses si tu savais ! « Pas grand-chose, j’me suis fait réveillé par Epi’ et Léna ce matin parce que ces demoiselles voulaient m’amener faire du shopping ! » Et j’ai reçu une lettre de mon ex aussi. Mais ça je préférais l’oublier pour mieux profiter de ce moment avec Judie.

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