ϟ A loser like me ...

Toc, toc, toc mais qui est là ?

"Jude, tu sais que tu n'est pas obligée d'endurer ça ?". Ma voix était inquiéte, pas pour ma génitrice mais pour ma soeur, Jude. Notre mére était tombée malade, il y a quelques temps et pourtant cela ne m'avait pas réconcilier avec elle. Jude, quant à elle, a été très affectée. Je ne dis pas que j'étais insensible mais je n'ai pas pu me résoudre à mettre mon orgueil de côté. Pas même pour ma soeur. Du coup, je ne cessais de faire les aller-retours pour emmener Jude voir notre mère. J'avais vraiment l'impression qu'elle souffrait plus que ma mère. Non pas physiquement mais moralement. "Ce serait un peu plus facile à supporter si tu était là avec moi et maman !", me répondit-elle, froide et cassante. Elle me lança un regard pénétrant tandis que je reportais mon attention sur la route. Cela me faisait mal de la voir ainsi, je savais qu'elle m'en voulait de ne pas faire la paix avec maman. En même temps, ce n'étais pas comme si elle m'avait confisqué un jouet ou autres étant gosse. Non, ma mère avait fait bien pire que cela ... En effet, quelques temps auparavant, nous avons découvert, Jude et moi, que notre père trompait notre mère. Et bien, ma mère avait commis une incartade, elle aussi. Cependant, c'était avant ma naissance et celle de Jude. Ca me concerne plus que Jude car une journée, un homme est venu m'accoster, me jurant aux grands dieux que j'étais son fils. Sous le choc, j'avais demander à ma mère si les affabulations de cet homme était vrai. Je me souviens encore du teint blanc et des lèvres pincées de ma mère, regardant cet homme. Quoi ? Je ne suis que le demi-frére de Jude ? Oui, je lis dans vos pensées. Non, étant adolescent, je ne pouvais pas croire que l'homme qui m'avait élevé n'était pas mon pére. J'ai donc pris les devants, faisant un test de paternité. Il s'est avéré que j'étais bien le fils de celui qui m'avait élevé. Ce fut un grand soulagement pour moi. Depuis j'en veux à ma mère de ne pas avoir su m'assurer que j'étais bien le fils de tel ou tel homme. Et de m'avoir élevé sans savoir si j'étais vraiment le fils de son mari. "Je ne peux pas, Jude. Tu le sais.", répondis-je les lévres pincées. Je détestais aller à l'encontre des opinions de ma soeur, elle était tout aussi têtue que moi. "Quand on veut, on peut, Isaac. Tu le sais.", répliqua t-elle, un sourire moqueur aux lèvres. Je m'abstins de répondre, vexé qu'elle prenne cela à la lègère. Je garais ma voiture sur le parking de l'hopital. Jude ouvris la portiére et descendis de la voiture. Elle se pencha et passa la tête à travers la fenêtre ouverte. "Viens avec moi, pardonne-lui. S'il te plait, Iz.", dit-elle simplement. Je n'osais pas tourner la tête vers elle, cela faisait tellement longtemps qu'elle ne m'avait pas appelé par mon surnom. J'eus l'illusion de l'avoir retrouver, l'espace de quelques secondes. Quand je trouvais enfin le courage d'affronter son regard, je tournais la tête. Ma volonté flancha quelques peu, mes mains serrérent le volant. "J'y arriverais pas. Je suis désolé, Jude.". Elle serra les lévres et lâcha un "OK", les yeux brillants. Je soupirais. "Jude, ma puce ...", commençais-je mais elle était déjà partie. Puis, ma mére, notre mére, nous a quittés. Là, j'ai eu l'impression d'avoir perdu ma Jude, celle avec qui j'étais proche, celle qui me faisait partager ses problémes, celle qui me laissait la protéger ... Maintenant, j'en suis réduit à l'aider financiérement en déposant de l'argent dans sa boite aux lettres vu qu'elle ne veux pas que je l'aide, et qu'elle ne veux pas venir habiter chez moi.

Le loup qui te mangeras !

"Woo, j'ai mal au crâne.", voilà premiére chose que je dis en me réveillant, la tête dans l'oreiller. Je sens une présence à côté de moi. Je gardes les yeux clos mais je fronce les sourcils, je n'ose pas tourner la tête. Quand je me décide enfin, j'ai le droit à une vision angélique. Ses cheveux blonds défaits et en bataille, son visage en paix, si doux. Harlow, la femme de ma vie se trouve à mes côtés, dénudée et endormie. Alors, tout me reviens en mémoire. Le voyage à Las Vegas, la soirée bien arrosée, Elvis et les amis, nous proclamant moi et Harlow, mari et femme. Que faire ? Elle, qui ne veux rien de tout cela, elle qui ne veux plus de moi ... Je m'assieds dans le lit, m'adossant à la tête du lit. C'était la pagaille, la pagaille dans la chambre d'Harlow. Je passe mes mains sur mon visage et essaie de reprendre mon calme, de réfléchir. Même si j'oscille entre la joie pure et le malaise total. Puis, je ne sais pas si c'est totalement raisonnable ou si l'alcool avait encore des effets sur mon cerveau mais je me suis levé, décidé à effacer toutes traces prouvant notre mariage et la nuit que l'on venait de vivre, partant du fait qu'Harlow ne s'en souviendrais pas. "Et merde, merde, merde !", murmurais-je. Je décrochais alors les banniéres "Just Married" et tout le toutim. Je jetais aussi toutes les bouteilles, verres éparpillés dans la piéce. J'enfilais aussi mes vêtements et rangeais ceux d'Harlow sur un siége. J'approchais ensuite de sa silhouette endormie, je regardais alors sa main et vit une bague avec des dés dessus. Je soupirais, il allait falloir que je la récupére. Je priais alors le ciel, qu'elle soit dans un sommeil profond. Je fis glisser la bague le long de son doigt et la mis dans ma poche. Apparement, Harlow dormait bien, je me décidais alors de me permettre une petite "folie". Je l'embrassais doucement sur les lèvres avant de partir et disparaître de la chambre. Une fois dans la mienne, je me laissais glisser le long de la porte. Je sortis la bague de ma poche et la regardais durant de longues minutes. Je vous entends déjà dire "Mais pourquoi tu a pas attendu qu'elle se réveille ? Tu aurais pû la convaincre que ce mariage n'était pas une connerie ! Que si elle avait fait ça, c'est parce que malgré tout elle t'aime !". Mais oui, bien sûr ! Vous vous croyez dans le film Jackpot ou quoi ? Non, dans ma tête la réalité était toute autres. Pour moi, cela signifiait bien que nous nous aimions encore mais je voulais m'y prendre autrement. Je voulais tout recommencer, la reconquérir comme je l'avais conquise au départ. Je voulais lui mettre la vérité en face, qu'elle s'aperçoive à quel point, elle me manque chaque jour et que c'est d'elle et pas une autre dont j'ai besoin. Hors de question que je la laisse partir, je veux et j'ai besoin d'elle comme on a besoin de l'oxygéne pour respirer ou comme un malade à besoin d'un médecin pour guérir. Je me fais l'effet d'un amoureux transi mais pourtant je ne me vois pas passer ma vie et élevé des enfants avec une autre femme qu'Harlow. She's the one.

Dernière édition par Isaac Ezra Beckenridge le Jeu 24 Mar - 23:32, édité 24 fois

J'EN CONNAIS UNE QUI VA ÊTRE CONTENTE
BIENVENUE SUR LE FORUM & AMUSES TOI BIEN

Epiphanie Maryan-Fields a écrit:

J'EN CONNAIS UNE QUI VA ÊTRE CONTENTE
BIENVENUE SUR LE FORUM & AMUSES TOI BIEN

+ 100000000 HARLOW VA AVOIR UN ORGASME EN TE VOYANT

Bienvenue sur le forum & amuses toi bien

Harlow-Lane Redkins a écrit:

MOI HEUREUSE ? SI TU SAVAIS DEPUIS COMBIEN DE TEMPS JE T'ATTENDS
JE T'AIME TRES TRES TRES TRES FORT MON MARI
BREF DEMANDE CE QUE TU VEUX ET TU L'AURAS

Si je puis me permettre, tu ne ressembles pas du tout à ta soeur

punaise j'adore le prénom.
bienvenue & amuse toi bien ici

Bienvenue et très bon choix d'avatar

MON FRÈRE
Bienvenue sur le forum je réponds à ton MP demain