i'll be there for you when the rain starts to pour

Il était une fois, un jeune garçon qui vivait dans un village sans prestige. Aimant et généreux, il allait de maison en maison afin d'offrir son aide aux plus démunis, accompagnés de son plus fidèle compagnon, un chaton nommé Jerry. Non, je ne commencerais pas le récit de cette façon, cela serait trop utopique de définir la vie de Windsor ainsi. On ne veut jamais brusquer les jeunes esprits, alors les contes pour enfants ont toujours été narrés de manière enrobée. Les princes se marient avec les princesses qui, au départ, ne sont que de pauvres servantes du roi, ou indienne farouche prônant l'individualisme. Leurs progénitures croquent la vie à pleines dents, et le méchant de l'histoire finit tôt ou tard par mourir ou non, pire encore ! Il devient à son tour un gentil, et aide les protagonistes à améliorer leur vie de couple. Sérieusement, qui aurait envie d'une vie aussi pâle ? Le piment, l'adrénaline, voilà ce qui importe. Il nous faut affronter des épreuves pour pouvoir avancer, un peu de tabasco sur une pizza n'a jamais fait de mal, bien au contraire. Les humains sont en réalité bien sadiques, à la limite du sado-masochisme. Ils veulent du sang, des relations ambiguës avec leur patron, du changement. La routine, ils en ont assez, et vont acheter une paire de menottes dès le lendemain de leurs ébats simplets. Voilà le secret du bonheur véritable : de bonnes claques dans la gueule, et on repart du bon pied.

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. « Tu vas aimer voir ça. C'est gros, long, et ça bouge quand tu le touches, c'est énorme. » Ma tête pivotait de haut en bas mais la moue que réalisait ma bouche montrait bien que tout cela me perturbait, d'un coup. Mon frère avait toujours prouvé et assumé divers problèmes mentaux, mais je ne savais pas qu'il avait des tendances incestueuses. Nous montions ensemble, marche après marche, l'escalier qui menait à sa chambre. Elle se trouvait au fond du couloir et j'avouais ne pas être totalement à l'aise. Effrayée, même. Oui, carrément. Il était plus âgé que moi mais non, ce n'était pas une raison valable pour me présenter son attirail personnel, non merci. Malgré toutes ces pensées perverses qui me torturait l'esprit, j'avançais tout de même en direction de la pièce faiblement éclairée. Les mains moites, le teint blafard, c'était avec frayeur que je pénétra dans la chambre, en compagnie de ce grand fou. Une fois entrée tous deux, il referma lentement la porte et me sourit de ses dents parfaitement arrangées. Il avait pour habitude de me stresser pour des raisons complètement idiotes, mais cette fois-ci, je sentais que l'ambiance respirait la conspiration. Je m'étais déjà assise sur le lit, prête à subir le châtiment suprême. Ma chemise déboutonnée, j'enlevais les boutons qui restaient. Mon frère, quant à lui, me fixait, surpris. Voire dégoûté. J'étais sa soeur, il n'avait pas le droit de me dévisager comme ça. Ma respiration s'intensifiait, surtout que personne ne parlait. Alors que le silence s'installait peu à peu dans la pièce, je me décida à enfin prendre la parole, mais mon frère fut plus rapide que moi et s'approchait même dangereusement de moi. Je pensais qu'il me plaquerait sur le lit, mais il se baissa pour passer sa main sous celui-ci. Je ne comprenais pas du tout, n'étais-je pas la raison de cette isolation ? Il fallait quand même préciser que je prenais toujours les choses avec excès. Il se releva avec dans ses mains, une boite. Il me fixait encore, et cette fois, laissa place aux mots. « Qu'est-ce que fous à moitié nue ? » « Je ... tu m'as dit que j'allais voir quelque chose de long, et j'ai pensé que » « Mais ça ne va vraiment pas bien dans ta tête de blonde, Pandora. Je veux te montrer ... ça. Mais ne le répète à personne, et surtout pas à Maman, s'il te plait. » Il ouvrit la boite et laissa place à un animal rampant, immobile et tout vert. Oui, vous aviez compris. Monsieur avait encore amené un serpent dans la maison. La dernière fois, c'était une araignée, et nous ne l'avions retrouvé qu'au bout de trois mois, dans la salle de bains. Depuis, nos parents nous avaient interdits toute présence animale dans la maison. Mais Windsor bravait toujours les règles, et ce, avec brio. Déçue mais si rassurée à la fois, je reboutonna rapidement ma chemise à carreaux et nous nous sommes alors organisés au sujet des heures de garde du serpent. Je devais m'en occuper durant la journée, et lui, pendant la nuit, même s'il avait cours le lendemain. C'était un sacré fou furieux, mon frère.

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« Les alcools peuvent subir une réaction d'élimination à haute température en milieu acide et produire des alcènes CH3-CH2-OH → CH2=CH2 + H2O. » « Wind, je t'ai juste demandé si tu allais bien, mais apparemment, tout roule. » Vous savez, je n'ai jamais connu Windsor en tant que garçon normal. Je m'explique. A l'âge où tous les enfants jouaient au ballon et à la marelle, lui, dessinait des fusées et inventait déjà des machines pour que la Terre se porte mieux. Nous n'irons pas jusqu'à l'appeler génie, mais nous n'en sommes pas loin. Il possède une capacité d'analyse exceptionnelle, et s'en sert dans tous les domaines, même pour réconforter les autres, même s'il est carrément nul pour ce type de tâches. C'est quelqu'un de très indépendant, qui ne demandera jamais l'avis d'une autre personne. Pour lui, son résultat sera toujours le plus concordant, alors il se fiche de savoir si vous en avez trouvé un autre. Cela peut créer des tensions avec certaines personnes, mais le fait qu'il soit aussi têtu est devenu une habitude, pour nous tous. Il n'a jamais eu vraiment d'amis, et ne souhaite d'ailleurs pas en avoir. Moi ? Non non, je ne traine pas du tout avec lui, mais le professeur de chimie l'a désigné comme étant mon mentor, il se doit de répondre à mes questions, à m'intégrer au sein de l'université. Avec lui cependant, ça vire plutôt à la sieste mais ne vous inquiétez pas, il n'a pas que des manies de personnes âgées. Windsor n'aime pas le sport, mais joue du théâtre. Il écoute des groupes plutôt bons et n'hésite pas à pousser la chansonnette quand il le faut. Une boule d'énergie qui essaye de se protéger des attaques extérieures, et il en a beaucoup. Des individus méchants qui cassent ses espoirs de renommée, qui lui lancent des insultes sur son physique ... cela ne l'atteint pas, étrangement. Il reste impassible devant tous ces dangers et au contraire, redouble d'ardeur. Je l'aime bien, ce Windsor. Il en faudrait plus, des comme ça, à Boston.

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J'accorde mon temps, mon énergie, ma vie à mes études. Rien ne passe avant, c'est ma priorité. Je veux devenir quelqu'un de bien, être respecté de tous. Et je serai prêt à tout pour écraser ceux qui se mettent sur mon chemin tracé. Oui, j'ai un coeur, qui a d'ailleurs été de nombreuses fois blessé par des filles comme vous, perfides et insensibles à mes sentiments. Je vous hais.