i'll be there for you when the rain starts to pour

INTRODUCTION

Comment racontez en quelques lignes l’histoire d’une vie ? Surtout quand a 25 ans ! Bon c’est déjà mieux que Justin Bieber et Miley Cyrus qui ecrivent leurs autobiographies a 16 ans …D’ailleurs ils ont quoi a raconter ? Bref, on est pas la pour debattre sur la vie des ados stars que je jalouse secretement sans l’admettre vraiment. Tout d’abord, une chose...Je vais essayer d’être honnète…Oui bon ok le « essayer » est de trop, mais après j’ai parfois tendance a en mettre trois tonnes et en rajoutez, vous voyez le genre ? Une fille a dit qu’elle n’aimait pas trop ma jupe et je le racontrai tel que « elle a dit que je m’habillait comme une trainée ! »…Je ne suis pas forcément très fière de ce petit defaut mais au moins je rallit des gens a ma cause ! C’est l’essentiel ! Je me demande souvent en quoi le passé des gens peut interresser…L’experience fait-elle l’homme ? Pas completement mais une bonne partie oui…Serais-je la même si je n’étais pas née a Sydney ? Si mes parents n’avaient pas divorcé ? Mon père ne serrait pas gay ? Ou encore si je n’avait pas rencontré Swann ? Je me pose souvent ce genre de question…Faut dire que j’ai du temps a perdre dans le taxi qui me ramène du travail a chez moi ! Mais passons, après tout on a bien le droit de chacun se poser des questions existentielle ! Pourquoi sommes nous la ? Dieu existe-t-il ? Est-ce Brad qui a fait le premier pas vers Angelina ? Les Simpsons auront-il un jour une fin ? Bref, des questions ou nous n’auront très probablement jamais la réponse ! Ou en etions nous ? Ah oui, l’histoire de la vie d’une jeune femme de 25 ans, Sasha Barney…J’avouerai que il doit y avoir plus interessant a lire que moi…Allez donc interroger les gens qui ont vecu de grandes choses comme…Le Dalaï Lama, Barack Obama, La Reine d’Angletterre… Winona Ryder ! (oui pour moi avoir couché avec Matt Damon, c’est une grande chose) Mais d’un autre coté, j’ai eu une vie plutôt pleine aussi et pas franchement de tout repos comparer a beaucoup de monde…Après vient la une autre question existentielle : une vie pleines de rebondissement incluant les mauvais est-elle aussi bien qu’une vie calme et paisible ? Je pense que chacun a son opinion la dessus mais la mienne est plutôt extrème : Non. Je crois que je me serrai sincèrement emmerder dans une vie ou j’aurai été coincée dans une petite ville de la banlieue londonnienne, new-yorkaise…ou meme de Sydney, la d’où je viens avec papa maman, puis plus tard un mari et trois gosses sans travail parceque monsieur ramène l’oseille.

CHAPITRE UN : PRETTY YOUNG THING

Je suis née un jolie jour de Décembre de l’an 1985…Il neigeait quand je poussa mon premier cri sous les yeux attendri de mes deux parents qui me tenaient avec tendresse, s’échangeant des regard amoureux…Bon d’accord, ça c’est la version que je donne a tout le monde parce que le jour de ma naissance, il pleuvait des cordes avec le froid, mon père était en réanimation car il s’était évanoui a la vu du sang et ma mère était dégoulinante de sueur a cause de l’effort herculéen que je lui avait demandé. Mais les jours suivants tiennent du conte de fée ! Oui j’ai été accueillit dans cette belle maison de la banlieue proche de Sydney, avec ma chambre peinte en rose et mes parents qui répondaient a mes moindres caprices de bébé du biberon aux couches et aux réveils au beau milieu de la nuit pour rien (oui a l’époque déjà j’étais une petite teigne qui donnait du fil à retordre a n’importe qui osait s’approcher de moi) ce qui n’était pas de tout repos pour papa et maman. Tiens oui, parlons de mes parents, j’aime aussi fabuler sur leur rencontre lors du bal de fin d’année, tout les deux délaissé par leur cavalier, échangeant un regard au milieu de la foule et se rejoignant au milieu de la piste de danse tel un film de John Hughes…A vrai dire mon père avait renversé du ponch sur la robe de ma mère et l’a aider a nettoyer, elle a trouver mignonne la façon qu’il avait de s’excuser et l’a invité plusieurs fois au restaurent…Ses parents a elle l’adorait, ses parents a lui aussi. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils se marient en grande pompes histoire d’un peu remplir l’album photo du la famille avec des photos très cliché du couple que formait mes parents. Moi de mon coté, je ne faisait pas vraiment attention au fait qu’ils pouvaient s’aimer…Je n’y accordait pas une grande importance…C’était mes parents quoi…Beaucoup d’enfants remarquent l’amour que portent leurs parents l’un envers l’autre…Pas moi, je n’ai a vrai dire pas de souvenir de mes parents s’embrasser, ni échanger des regards amoureux…Je me disais « c’est peut être ça le mariage…l’art de dissimuler l’amour ! », j’avait bien évidemment tord mais a l’époque je ne le savait pas vraiment.
Mon enfance c’est passé dans les règles de l’art, le mercredi j’allais faire de la balançoire avec maman et le week-end, papa m’emmenait faire ce que je voulais…J’étais pourri gâtée, mon père était l’un des PDG les plus influant d’Australie ce qui faisait que ma mère n’avait même pas a travailler. Je n’ai jamais eu de frère et sœurs. Ma mère ne pouvait plus avoir d’enfant après moi, malgré un désir ardent. Mes parents envisagèrent l’adoption mais abandonnerai cette alternative, de crainte qu’ils se voient essuyer un refus ou pire que malgré tout, ils ne considèrent pas cet enfant adopté au même titre que moi…Résultat, je me retrouvais seule, moi petite fille gâtée jusqu'à l’os…Mais bon a l’époque pour moi c’était normale…De plus j’étais la petite princesse de mon père qui m’habillait en rose et me cédait le moindre caprice, la moindre envie que ce soit de Barbie ou de glaces, bref…un vrai petit monstre entretenu !
C’est a l’école primaire d’ailleurs que j’ai rencontré Swann…Swann ? Oui ça a commencé d’une manière un peu étrange…Un peu comme mes parents. Une sensation a la fois étrange et douloureuse me heurta et je me retourna tel une furie…Il s’agissait d’un garçon de mon âge et de son ballon de foot…Bien sur, moi qui ai toujours été du genre grande gueule, je ne me laissa pas faire et je dois dire que si je voyais une gamine comme moi a l’époque, a l’heure d’aujourd’hui, je lui offrirai une magnifique paire de claque ! Quelques temps plus tard, l’accident failli se répéter mais le petit garçon rattrapa la balle au vol avant de me le faire remarquer tout fier…Sur le coup j’étais amusé et puis a une fille de neuf ans, on ne lui fait pas, même si elle apprécie quelqu’un , elle ne le montrera pas tout de suite, voulant faire comme les grands…Bon ok, pas toute les petites filles, mais moi j’étais comme ça et ça marchait !! Prendre ceux de son âge de haut et parler comme les grandes personnes faisait que j’étais la terreur de la cours de recrée ! Après avoir échangé quelques mots avec celui que l’on va désormais appelé par son prénom, c’est – a- dire Swann, je me retournai vers mes copines qui gloussèrent…C’est drôle mais la science fait que ce comportement typiquement féminin de glousser des qu’un individu de type masculin vous sourit ou vous décroche des mots agréable ne change définitivement pas avec l’âge…Il a même parfois tendance a empirer a l’adolescence…Plutôt drôle non ? Bref, c’était partit, Swann et moi ont étaient les meilleurs amis en même temps qu’être voisin. « SWAAAAAANNN tu viens jouer avec moi ? » « Putain, Sasha je t’ai dit que on m’avait dit pas de sortie avant d’avoir fini mes devoirs ! » « C’est quoi ce mot que tu viens de dire ? » « Putain ? » « Oui » « je sais pas, je l’ai entendu a la télé , je trouvais c’était drôle » C’est vrai que tout les deux on était de vrai petits diables et que les quatre cent coups on les a vraiment fait…C’était même assez difficile pour nos parents de nous tenir tranquille quand on étaient tout les deux, super actif qu’on étaient. Je serrai a l’heure d’aujourd’hui incapable de citer ne serait-ce qu’une seule de nos bêtises (a vrai dire j’en ai quelques unes en tête mais je vais éviter de les dires , vous n’allez plus me voir de la même façon après). Swann et moi on ne se quittaient plus, on s’adoraient a vrai dire et c’était mission impossible pour les adultes de nous séparer…Puis l’intérêt était un peu bête vu qu’on finissait toujours par se retrouver d’une façon ou d’une autre. Puis, Swann et moi avons grandi…Etrangement malgré la période « j’aime pas les garçons » et « les filles c’est bêtes » que les autres enfants de notre âge traversaient, nous on était au dessus de ça et on préférait s’amuser entre nous avant de laisser les jeux d’enfants a des discutions et des sujets plus profonds témoins que nos corps n’étaient pas les seuls a changer.

CHAPITRE 2 : WHAT I DID FOR LOVE

L’adolescence c’est certainement l’âge le plus compliqué au monde. Non mais c’est vrai…Souvent (pour rester dans le cliché, car comme vous l’avez remarqué, j’adore ça), les filles veulent un petit copain qu’elles veulent épouser plus tard et les garçons veulent avoir le plus de petites amies possible…Moi et Swann on était encore une fois au dessus de ça…De toute façon y avait que lui qui comptait vraiment a mes yeux. Nos sentiments se sont développer de manière spectaculaire car ce petit garçon qui me faisait rire était devenu l’homme de ma vie a mes yeux…On s’aimait et ça malgré tout ce que cela impliquait. Donc effectivement quand une de mes amie venait me voir en me disant que son nouveau petit copain était « le bon » car ils avaient passé les « deux semaines les plus merveilleuses » de sa vie, j’en riais discrètement. Après, Swann et moi on était pas non plus le modèle a suivre question couple. On arrêtait pas de se séparer pour un oui ou pour un non, c’était ensuite a celui qui craquait le premier a cause de l’absence de l’autre…C’était parfois lui, parfois moi mais ça ne durait jamais bien longtemps malgré la violence de certaines de nos querelles. Il ne supportait pas qu’un garçon me fasse mes avances, je ne supportais pas qu’une fille s’intéresse a lui. « tu veux que je t’aide peut être ? » « quoi ? » « tu crois que je t’ai pas vu la reluquer ? » « hein ? mais j’ai rien fait ! » « prend moi pour une conne en plus… » « Mais merde Sasha ! t’es pire que parano la ! » et c’était partit pour une autre dispute…Même si la pire qu’on ai jamais connu, c’était bien lorsque ce type un peu trop persuader qu’il me plaisais a insister avec moi sous les yeux d’un Swann qui n’as pas hésité trente secondes avant de se jeter dessus et de le frapper …Franchement ce soir la, j’ai cru qu’il l’avait tuer…J’étais énervé contre lui mais pas trop…Je pouvais pas, il l’avait fait pour moi, pour me protéger et je l’aimait pour ça…Parce que je ne connaissait la sécurité que dans ses bras. Il m’apportait quelque chose que les autres ne me procuraient pas, ce petit truc en plus qui faisait que si on s’était séparé, j’en pleurait toutes les nuits…Oui, cette fille aux allures dur et cynique que j’étais, versait ses plus grosses larmes a cause de ce garçon dont elle était follement amoureuse. D’ailleurs, le soir de cette bagarre, je trouvais encore le moyen de m’occuper de lui, de penser ses blessures alors qu’il me disait qu’il m’aimait, ce qui me rassurait a chaque fois et me donnait encore envie de continuer avec lui.
De plus, il m’a aidé a faire face a l’un des plus gros choc de ma vie. A l’époque, j’étais encore lycéenne, j’avais quoi…dix sept ans ? Bref, je suivais un cursus scolaire plutôt irréprochable. Je n’étais pas la fille la plus populaire mais au moins j’étais la meilleure dans ma classe de lettres. Oui je me voyais déjà grande écrivain gagnant des millions grâce a des romans fort et poignant, avec des héroïnes passionnée ou Scarlett Johansson et Natalie Portman se battraient pour les interpréter sur grand écran. Ma vie de famille était banale...jusqu’au jour ou mon père arriva dans ma chambre pour s’asseoir sur mon lit et m’annoncer que lui et ma mère avaient entamé une procédure de divorce. Je dois avouer que sur le coup ça a été un choc…C’est toujours un choc car plus que la séparation de deux être chers, c’est aussi une nouvelle vie qui débute. Je me suis aussi dit que ce n’était pas si étonnant…Comme je vous l’ai dit, mes parents n’avaient pas vraiment de signe d’affection particuliers, ne s’embrassaient pas…Du moins a ce que je me souviens…Je me disait que la flamme s’était malgré tout éteinte et qu’on y pouvait rien…A vrai dire j’étais bien loin de la vrai raison, celle que mon père avait trompée ma mère…Non, pas avec la bonne a tout faire ou sa secrétaire ! Ce serrait trop simple –et cliché ! Non a vrai dire, IL s’appelle Andrew et IL est anglais et IL a rencontré mon père dans un bar de Sydney…D’accord, mon père n’a jamais été et cela depuis le début, un exemple de virilité. Il était même légèrement …comment dire…féminin ? J’étais sa grande copine, quand les filles se « moquaient » de moi, parce qu’il nous avait acheté des places pour voir Madonna en concert, qu’il adorait Britney et s’était levé plus tôt pour voir son dernier clip mit en ligne a 6h00 le matin, qu’il adorait tout ce qu’il y avait de plus gay sur cette terre…je ne notais pas, on me disait « mais ton père est gay ! » je répondais « si avoir du gout signifie être gay… » Mais non, ils avaient raison, la sœur de Swann comprise…Mon père était amoureux d’un homme et comptait quitter la maison familiale pour aller vivre avec « Drewdrew » a Miami pour ouvrir une galerie d’art…Oui j’aime les cliché mais c’est aussi un peu eux qui me suivent ! Bref, j’étais dévasté et en colère…Non pas contre mon père, parce que je le comprenais et je n’ai jamais cessé de l’aimer malgré tout. Il a fait ce dont il avait vraiment envie et je ne peux pas le blâmer pour ça…Il restera le meilleur père qui soit a mes yeux. Pour ce qui est de ma mère, c’était pour elle que je souffrais…Elle a tout encaissé, elle qui n’avait jamais travailler a du commencer…et en bas de l’échelle, elle est passée de femme de millionnaire a secrétaire dans un cabinet d’avocat…Elle tenait le coup et ne bronchait pas « ça va maman ? » « oui ma belle…ce sont des choses qui arrivent… ». Swann était la lui, il m’aidait a tenir le coup pour elle, pour moi…Mais ça ne suffisait plus…J’ai eu mon diplôme haut la main et ai commencé a mettre mes rêves de cotés pour me consacrer a du concret : devenir journaliste. J’ai donc continuer mes études dans cette voie la tout en essayant de m’occuper de ma mère même si elle disait que tout allait bien…Un jour, et il fallait bien que ça arrive, elle a craquer. Elle s’est enfilé une boite entière de somnifère. Dieu merci je l’ai retrouver a temps…Elle était en train de tomber dans la dépression…Mon père qui partait, moi qui volait de mes propres ailes, sa chute dans l’échelle sociale…C’était trop pour elle. Ce genre d’expérience change et je dois dire que j’en ai mit mon couple avec Swann de coté…Puis j’avais l’impression de ne plus être la même fille drôle et cynique, toujours d’attaque malgré son air blasé…non la je l’étais vraiment blasé…Swann et moi c’était plus comme avant, quand il passait a mon appart en pleins centre de Sydney, on ne se parlaient presque plus…ou plutôt, je ne lui parlait plus…le pauvre, il en a fait des efforts, j’étais la seule fautive dans l’histoire…Un jour, ma mère m’en apprit elle aussi une bien bonne…Elle partait sur Camberra dans une clinique spécialiser pour l’aider a vaincre sa dépression mais surtout ce qui était devenue une dépendance aux médicaments. C’était trop, fallait que je m’en aille, que je me prenne des vacances…J’étais en train de ne plus pouvoir tenir a cause de ma mère et je répercussionais tout sur Swann…il méritait tout sauf ça, il ne méritait pas une fille qui ne lui parlait plus, qui se montrait distante malgré ses efforts. Je détestait l’admettre mais je n’étais plus a la hauteur et j’étais juste l’ombre de moi-même. Une fille déprimée et pas franchement facile a vivre. C’était décidé, il fallait que je parte, que je m’éloigne de tout ça, que je rende a Swann sa liberté et que j’arrête de l’enfermer dans ce qui était désormais devenue une sorte de prison pour lui, pour moi, pour nous. Je savais que si il me regardait avec ce regard triste et qu’il me prenait dans ses bras, j’abandonnerai toute envie de partir…J’ai donc décidé de ne rien lui dire, c’était plus simple et plus sur…Je lui ai laissé ce misérable mot…Ecrire une lettre, ça aussi ça aurait été trop dur…Il aurait peut être comprit pourquoi je suis partie mais a quoi cela aurait-il servit ? Il aurait pensé qu’il avait joué un rôle dans mon départ et qu’il n’avait pas été assez présent ce qui était bien évidemment faux. J’ai fait mes valises et suis partie rejoindre mon père pour une année a Miami.

CHAPITRE 3 : DOG DAYS ARE OVER

Cette année a Miami a été particulièrement enrichissante. J’ai apprit a connaitre mon nouveau beau père : Drew. Je l’adore, il est drôle comme tout et m’a apprit plein de chose sur la mode. Un univers que je n’affectionnais pas plus que ça auparavant mais auquel j’ai trouver des aspects différents et amusant…Si bien que j’ai laissé tomber la carrière de journaliste politique pour celle de journaliste de mode…Je n’aurai pas pu rendre mon père plus fier ! Après avoir passé une année que je déterminerai de « folie » en compagnie de mon paternel. Je suis rentrée a Sydney…j’ai retrouver ma mère complètement changer…teinte en blonde, cheveux coupé très court, délaissant les habituel tenues strict pour des jeans décontracté, du genre libérée et a avoir trouver de quoi s’occuper en écrivain des livres a l’eau de rose pimenté qui lui ont valu une certaine renommé en Australie alors qu’elle gagne petit a petit le continent américain. J’ai essayé de retrouver Swann…pour me faire pardonner comme a chaque fois, lui dire que je l’aimais qu’on était fait l’un pour l’autre…Mais je ne le trouvai pas…Ses amis m’ont dit qu’il était partit et j’en eu le cœur déchiré…Je me consacrai alors a ma carrière…celle de journaliste pour un grand magazine de mode. Je travaillais au siège australien et gravissait les échelons petit a petit…C’est vrai que quand on regarde, j’étais la plus a fond et connaissance…Merci Drew pour tes « FABULEUX » conseils en matière de dernière tendance. Je me suis même fait un petit nom dans le monde du journalisme et j’en étais fière. Comme quoi, le travail finit par payer…D’autant plus quand celui-ci résulte du manque…en particulier de celui avec qui vous imaginiez déjà finir vos jours. Bref, la souffrance a fait que au moins j’étais gagnante du coté de mon job…Ce qui n’est pas plus mal…puis j’étais redevenue moi-même, la fille qu’on appréciait quand j’avait dix-sept ans…D’ailleurs j’ai toujours l’impression d’avoir dix sept ans…Je crois que mes années d’études ayant été aussi pourri, j’ai eu besoin de retourner un petit peu au milieu de mes jeunes années, du moins dans ma tête et c’est peut être ça d’ailleurs qui a du plaire dans mon style d’écriture au journal. Ça ou mes blagues pas drôles sur Karl Lagerfeld ! Bref, j’étais la petite star du bureau alors que ma mère allait mieux et que mon lit était désespérément vide, faute d’avoir essayé de remplacer sentimentalement Swann…Ce qui n’était pas une mince affaire au contraire ! Puis finalement, ma patronne, rédactrice en chef du journal m’a convoqué dans son bureau…Merde ! J’ai fait quoi encore ? Karl a lu les articles et ça lui a pas plu ? Je vais me faire virer a cause de ça ? Satané Karl de toute façon il n’a aucun humour celui la ! Alors que je m’imaginait déjà sur les bancs de l’ANPE a dire « je m’appelle Sasha » « Bonjouuuuur Sasha » en cœur (oui bon j’y ai jamais été mais ça doit ressembler a ça non ?) , j’avançais vers le grand bureau et referma ensuite la porte derrière moi alors que je me retrouva face a ma patronne qui avait des faux airs de Meryl Streep sur le coup « Mademoiselle Barney, mes félicitations ! » « …pardon ? » « Vos articles ont fait fureur, ils vous veulent au siège international du magazine pour la prestigieuse édition américaine…A Boston ! » « ah …euh…Génial ! » « Vous partez le mois prochain, un appartement est a votre disposition là-bas » je la remercia même si je savais qu’elle n’y était pas forcément pour quelque chose et sortit…J’étais beaucoup trop choqué pour m’indigner de ne pas avoir pu sortir mon discours sur l’exploitation des journalistes dans le monde de la mode avant un claquage de porte magistrale suivit d’un « vous ne me virez pas, c’est moi qui part…oui je part de cette endroit grotesque ou la justice n’est pas reconnu » (oui je part loin parfois…). J’ allais a Boston pardi ! Aux Etats-Unis…Bon ce n’était pas ma première fois vu que j’étais allé voir mon père a Miami…mais la j’allais y rester, travailler et faire ma vie là-bas…C’était complètement différent et nouveau…

EPILOGUE

Et voila, 1 an que je me suis installé dans cette jolie ville de Boston…J’aime bien cette ville, même si le gros fantasme de l’étranger qui vient aux Etats-Unis c’est L.A ou New York, je m’y plais bien dans le Massachusetts. Puis y a pire, imaginez moi au fin fond de l’Alabama ! Bref, pareil je mène mon petit train de vie…Après tout y a bien que ça a faire non ? Puis au moins je suis loin de l’horrible vision que je m’étais faite de rester coincée dans mon Australie natale, marié a un type que j’aurai rencontré par ma mère et avec trois enfants de cet abruti (dont un ou je n’aurai pas été sur, vu que bien sur j’ai prit quelques fois le mauvais chemin mais toujours très discrètement !). Bref, en gros, je vis ma vie de femme moderne et pleine d’ambition…J’ai 25 ans et je réussis, n’est-ce pas merveilleux ? Bon bien sur il y a l’eternel « et les amours ? », pire que Bridget Jones ! (même si je suis plus jeune ! na !) au quoi je répond « rien de bien sérieux, je profite de ma jeunesse »…Oui enfin vite fait, a part quelques rendez vous par ici et par la, rien de bien bien sérieux a se mettre sous la dent et le pire c’est que ce n’est pas par vanité a « profiter de ma jeunesse » mais bien parce que j’ai un peu de mal a garder un homme ou tout simplement a m’y intéresser plus de quelques semaines (j’aimerai quand même qu’on applaudisse Julian et ses 2 mois qui en font le recordman de la saison ! bravo !) et puis sinon je dit comme toute « j’ai pas besoin d’un mec pour vivre ! »… a vrai dire si, mais disons que ça va faire quatre ans que je n’ai plus aucune nouvelle de lui…