Cause baby you're a frework, come and show me what you wooooorth.
« EPIPHANIE ON AVAIT DIS 30 ET IL EST 45 T’ES OU ? » s’écria la jolie brune en essayant de garder son calme tout en tapant sur les touches de son Blackberry. Elle avait passé une mauvaise matinée et c’était sa meilleure amie qui avait absolument tenu à ce qu’elles se voient toutes les deux pour discuter, sous prétexte qu’elles se voyaient très peu en ce moment. Elle savait que c’était vrai, en effet elle faisait son maximum pour éviter ses meilleures amies en ce moment. Et elle savait également que plus elle les évitait, plus ces dernières se méfiaient de quelque chose. Oui, Epiphanie et Jude ne s’étaient pas vus depuis deux bonnes semaines mais si Epiphanie voulait la voir, et elle le savait, c’était parce qu’elle voulait s’assurer qu’elle allait bien. Jude jouait la comédie à la perfection mais elle ne pouvait pas duper ses meilleures amies, même si elles ne les connaissait que depuis deux ans. Elle ressentait le vide de la perte de sa mère, au fond de son cœur. En journée, elle n’y pensait pas, elle sortait, elle voyait des gens malades et elle s’occupait par le travail. A chaque vie sauvée, elle faisait revivre sa mère. Le soir en revanche, allongée sur son lit, Jude arrivait à peine à trouver le sommeil. Ce n’était pas parce qu’elle attendait chaque soir de voir vers quelle heure Noah rentrerait de ses petites sorties nocturnes, non, quoique si aussi, mais c’était surtout parce qu’à chaque fois que ses yeux se fermaient, elle s’entendait penser. Des qu’elle se laissait aller, elle pouvait entendre sa tristesse, elle pouvait entendre son mal-être. Ces derniers mois n’étaient pas les meilleurs qu’elle avait eu l’occasion de vivre et elle avait plus de mal à laisser sa mère partir qu’elle ne le pensait. Et dire qu’elle avait cru bêtement qu’en allant emménager ailleurs les choses s’amélioreraient ! Rien qu’aujourd’hui, Noah avait embarqué tous ses vêtements et s’en était servi pour nettoyer le sol de la salle de bain. Il allait falloir qu’elle trouve mieux que lui pour espérer le battre à son petit jeu un jour. En fait, c’était comme ça qu’elle s’était décidée à accepter la proposition de Epiphanie, qu’elle avait failli décliner au dernier moment. Elle savait que si elle voulait terrasser Noah un jour, elle allait devoir jouer dans la cour des grands et qu’elle avait donc besoin de quelqu’un d’expert en la matière. Pro dans les plans machiavéliques et farfelus. Cette personne c’était tout simplement l’incarnation de la jolie brune. Oui, c’était ça qui l’avait fais sortir du lit, ce sms et également Noah qui avait allumé la radio innocemment – bien sûr – alors qu’elle ne travaillait pas aujourd’hui. Elle était maintenant là dans une des nombreuses boutiques des Halles et attendait Epiphanie depuis vingt bonnes minutes. Elle avait toujours su que la ponctualité n’était pas une de ses qualités principales mais aujourd’hui elle dépassait tous les records. Jude avait eu le temps de faire deux magasins et elle allait maintenant essayer une robe noire sur laquelle elle avait hésité pendant cinq minutes en espérant que son amie la conseillerait. Et bien, maintenant que cela faisait vingt minutes, elle allait l’essayer pour ne pas encore plus perdre son temps. Elle rentra dans une des nombreuses cabines et commença à se déshabiller. Elle mit dix bonnes minutes pour enlever simplement un jean, un haut fleuri et un cardigan noir tout en jetant à chaque fois un regard sur son téléphone. Il était pile, Epiphanie se foutait vraiment de sa gueule. Elle comme ça à enfiler sa robe et au moment de la fermer, elle rencontra un léger problème technique. La robe ne voulait pas se fermer. Vous auriez pu penser, oui la fermeture est derrière, c’est donc normal qu’elle ait du mal à l’enfiler mais non ! La fermeture était sur le côté de sa robe et elle ne voulait pas se fermer parce qu’elle était trop serrée. Ou alors parce que Jude avait grossi ? Non ce n’était pas possible ! Ok elle avait déprimé pour la mort de Joannie mais elle avait eu tendance à ne rien manger pas à s’engloutir. On ne prenait pas de kilos quand on ne mangeait pas ! Et depuis quand prenait-elle des kilos tout court ? Elle ne s’était jamais privée. Non ça ne pouvait pas aller. Elle s’acharna sur la robe en question tout en jurant quand elle vit entrer sa meilleure amie dans la cabine. « EPIPHANIE ? mais qu’est-ce que tu fous là ? Tu es en retard d’une demi-heure je te signale ! » Sa meilleure amie lui fit signe de se retourner, elle s’exécuta mais n’était pas prête à lâcher le morceau « Et comment t'as su que j’étais là ? Et si j’avais été en culotte hein ? »
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Sujet: Re: LIKE A PLASTIC BAG Mer 23 Fév - 5:42
« Merde . Merde . Merde . J'ai déjà vingt minutes de retard ... » constata Épiphanie en reboutonnant sa chemise en vitesse. Elle n'avait pas vu l'heure tourner, il faut dire qu'elle n'avait pas eu le temps de s'ennuyer. En effet, Noah et elle comblaient les trous (sans mauvais jeu de mots) de leur emploi du temps - de plus en plus fréquents - en faisant la seule chose qui ne coûtait pas un dollar : s'envoyer en l'air. « Tu restes ici au cas où quelqu'un appelle, ou demande nos services ... pour changer ... et ne fais pas cette tête, la dernière fois c'est moi qui suis restée ... » dit-elle avant de remonter ses bas et de partir rapidement du bureau. Si elle avait cru, en se lançant dans cette aventure, qu'avoir son master avec les félicitations lui apporterait de la reconnaissance dans le métier, elle s'était trompée royalement. Royalement ... C'était exactement le terme. Mais pas question de demander de l'aide à ses parents, elle voulait y arriver seule, sans pistons. Mais c'était de plus en plus difficile d'ignorer leurs appels, au contraire de Luke et Lena, elle avait toujours dépendu d'eux. Couper les ponts aussi brusquement, même après deux ans, ça lui faisait toujours mal . C'était pitoyable, elle avait vingt quatre ans et elle avait encore besoin de leur approbation dans tout ce qu'elle faisait. D'ordinaire, une seule personne réussissait à la faire rire quand elle pensait à cela. Une seule personne pour lui rendre la joie, et cette personne c'était Jude. Si seulement elle n'était pas aussi ... froide. Oui, depuis quelques temps cette dernière l'évitait, où du moins lui faisait comprendre assez clairement qu'elle ne souhaitait pas la voir . Pour une fois qu'elle acceptait une sortie, Epiphanie n'allait pas se plaindre ... d'autant qu'elle désirait avoir des nouvelles de son amie, savoir comment elle se portait, elle ne comprenait pas son comportement ces derniers temps et préférait mettre ça sur le compte de la mort de sa mère .
Vingt-cinq minutes que Jude devait l'attendre. Elle n'allait pas être d'excellente humeur, c'est le moins qu'on puisse en dire. La brunette leva les yeux au ciel et regarda son portable. Contrairement à ce que Melle Beckenridge croyait, elle n'était que rarement en retard. Tout simplement parce que son éducation la poussait à se conduire de la manière la plus respectable possible. Alors elle gardait son sourire à tout épreuve, restait polie et chaleureuse, aidait ses proches et ses voisins ... comme il se devait. « Mais espèce de connard, on t'a jamais dis qu'y'avait une priorité aux piétons ? T'as eu ton permis au rabais ou quoi ? Crétin ... » hurla t-elle à l'intention d'un chauffard qui avait manqué de la renverser. J'avais dis polie ? Nous dirons donc ... quand la situation le permet. Vaguement énervée, elle croisa son reflet dans un miroir. Son mascara s'était étalé et son rouge à lèvres avait disparu, sinon elle n'était pas trop mal. Décidément, elle avait fais un bon choix en achetant cette robe . « Vous avez finis de vous admirer ? » demanda une personne de sexe indéfini « Oui, je pense ... » murmura la jeune femme en retour, en essayant de deviner s'il s'agissait d'un individu féminin ou masculin. Il faut dire que les traits de ce dernier se confondaient tellement avec ceux d'un marcassin qu'il était difficile de faire la différence, et honnêtement Épiphanie n'avait pas emporté son bestiaire pour vérifier . Bon, femme ou homme ? Il ou Elle avait les cheveux courts, un gros nez en trompette, une voix androgyne et vingt bons kilos en trop. « Dans ce cas là je vous demanderais de vous pousser de devant cette glace. Au revoir mademoiselle. » « Bonne journée Mad... Mons... Peu importe ... » dit Épiphanie en continuant son chemin.
Enfin, la boutique où elles avaient prévu de faire du shopping. Rectification : ou Épiphanie avait prévu de faire du shopping, puisque Jude était à sec ces derniers temps, d'où sa collocation houleuse avec Noah. La cherchant des yeux dans l'ample magasin, la jeune femme ne vit son amie nulle part. Elle fronça les sourcils. Peut-être en avait-elle eut assez de l'attendre et qu'elle était partie ? C'était plutôt étonnant de sa part. Elle fut cependant informée de la présence de l'intéressée en entendant comme des couinements de souris en provenance de l'une des cabines. Ni une ni deux, elle accourut dedans pour porter secours à Jude qui se trouvait en pleins combat avec .... une minuscule robe noire. Surprise par sa présence, cette dernière en oublia quelques secondes de tirer sur la fermeture éclaire et s'écria « EPIPHANIE ? mais qu’est-ce que tu fous là ? Tu es en retard d’une demi-heure je te signale ! ». Elle ironisa « Je pense que tu es vraiment la dernière à pouvoir me donner des leçons quand il s'agit de ponctualité, Beckenridge » avant d'attraper la fermeture éclair pour tenter de la faire remonter de force. Mais il n'y avait rien à faire, cela ne marchait pas « Et comment t'as su que j’étais là ? Et si j’avais été en culotte hein ? » . « Le plus difficile aurait été d'ignorer que tu étais là, Jude, tu gémis un peu trop fort les gens vont se faire des idées si tu continues d'exprimer ton désarroi de la sorte. » elle accompagna ses paroles d'une imitation presque parfaite des soupirs de sa meilleure amie. « Au passage, je te signale que je t'ai déjà vue sans culotte » ajouta t'elle, sourire aux lèvres, tout en continuant à tirer sur la petite boucle. Pour ne pas céder à l'énervement, elle retourna l'étiquette et lu MADE IN CHINA ●● KNOCKING FOR KIDS ●● SIZE 12 . Épiphanie ricana mais ne trouva pas utile d'en informer Jude « Ma chérie, tu as grossi c'est terrible ! Pourtant cette robe fait un bon 38 ! » . Bah, la fille qui se trouvait en face d'elle était outrageusement fine, elle avait bien le droit de l'emmerder un peu non ?
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Sujet: Re: LIKE A PLASTIC BAG Sam 19 Mar - 23:48
POURQUOI CETTE ROBE NE VOULAIT PAS SE FERMER ? ! Elle avait pas passé quatre heures à chercher une robe si c’était pour ne pas la voir se fermer. OH HON ! Cette robe allait rentrer, c’était clair et net. Pourtant même lorsque deux personnes s’y mettaient, cette saleté de fermeture éclair ne voulait pas se fermer. Et même si elle en voulait à Epi de se trouver en retard, elle ne pouvait pas lui faire la morale, parce qu’elle avait vraiment besoin de petit un, pouvoir fermer cette robe pour pouvoir la mettre le week-end prochain sur la fête sur le toit mais aussi petit deux, d’Epiphanie tout court en ce moment. Une meilleure amie, ça ne se remplace pas du jour au lendemain surtout si on vient de perdre sa mère, que son père fait son come-back et que notre situation financière est des plus douteuses. Et il était clair que ce n’était pas Noah qui allait lui offrir une robe ou la consoler si elle avait besoin de parler (quoique), que ce n’était pas Trish non plus puisqu’elle devait sûrement regretté de lui avoir proposé d’emménager et ce n’était pas es heures supplémentaires à l’hôpital qui allaient combiner les deux. Non, elle avait besoin d’Epiphanie et de Lena plus que n’importe quelle autre personne pour retrouver leur relation d’avant. Celle d’avant l’incident. Elle ne dit donc rien lorsqu’Epiphanie ironisa sur sa ponctualité. Et elle ne dit rien non plus à la remarque suivante qui visait ses cris alors qu’elle ne trouvait pas le moyen de fermer cette foutue robe ! Elle répondit seulement « faisons que tu sois la seule alors » en souriant de bon cœur lorsqu’Epîphanie lui fit remarquer qu’elle l’avait déjà vu en culotte. Merci Lena & ses foutus jeux à la con ! Jouer à la wii en culotte, c’était la chose la plus folle qui lui ait été donné de faire et si elles n’avaient pas toutes les deux été anglaises, elle aurait sûrement eu des doutes sur leur santé mentale. En revanche, elle s’exclama, elle pleura, elle cria lorsqu’Epiphanie finit par conclure après de maintes interventions inutiles : « Ma chérie, tu as grossi c'est terrible ! Pourtant cette robe fait un bon 38 ! » Ce n’était pas possible ! Non, ele savait qu’elle avait déprimé mais elle était du genre à ne pas manger dans ces périodes, pas à prendre quatre bons kilos d’un seul coup ! « JURE ? T’es trop pas sérieuse ?! Un bon 38 !? » demanda-t-elle désespérée en retirant la robe comme si elle était envahie par des insectes et en se regardant dans la glace ! « Epi j’ai pris d’où ? Ici nan ? « demanda-t-elle en prenant son ventre entre ses deux mains. « Tu sais quoi ? La robe est dégueulasse de toute façon. Je la voulais même pas. » elle ramassa le robe et la secoua sous les yeux de la jeune femme. « regarde cette… » commença-t-elle avec mépris. « merveillleeeeeeeeeeeeee ! » finit-elle désespérée. « Epi, je fais comment ? Je vais regarder les autres tailles tu crois ? Attends je regarde. » elle regarda la robe et aperçut l’étiquette et sa véritable taille. Mais avant qu’ele ait pu dire quoique ce soit, Epiphanie avait filé hors de la cabine. Et alors qu’elle allait sortir pour la frapper, elle se rappela qu’elle était dans un centre commercial et qu’il y avait donc du monde qui attendait. « Epiphanie cache-toi bien je te jure ! » criât-elle derrière le rideau qui la séparait de la traîtresse. Elle sortit de la cabine quelques minutes plus tard et tomba sur Epiphanie qui regardait les sous vêtements. Avant qu’elle ne puisse se jeter sur elle, elle vit Epiphanie s’adresser à la vendeuse qui lui servait maintenant de bouclier. Jude allait renoncer et poser la robe lorsqu’elle vit les doigts que pontaient la vendeuse et son amie sur elle. Epiphanie fit un geste de bombage en montrant sa poitrine et la vendeuse hocha la tête. Elle se méfiait, la dernière fois qu’elle avait été faire du shopping avec elle, cette dernière lui avait « offert » des sous-vêtements assez peu communs. Elle reposa la robe sur le tas et tira son amie par le bras qui se plaignait. « Mais et ces sous-vêtements comestibles, vous ne les voulez plus ? » résonna la voix de la vendeuse alors qu’elle passait les portes de la boutique. « Je te retiens. » dit Jude une fois qu’elles eurent fait quelques pas. « Et en quel honneur t’es arrivée aussi tard ? »
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