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 I don't want him to forget me.

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Lena-Everleigh Fields
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Lena-Everleigh Fields

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MessageSujet: I don't want him to forget me.   I don't want him to forget me. Icon_minitimeDim 13 Fév - 23:45

Aaron & Lena



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« Ne crois pas que tu m'oublieras en un claquement de doigt »





Citation :
Une semaine, voilà une semaine qu'il m'avait dit que jamais il ne m'avouerait ce que je voulais. Je voulais qu'il m'aime, comme il n'avait jamais aimé une personne. Qui parle de moi à ses amis, comme si j'étais la personne la plus importante pour lui. Comme si j'étais...

Lena soufflait un bon coup, exaspérée par le fait qu'elle soit aussi sensible par rapport à ses sentiments. La blondinette se demandait, comment une personne pouvait elle autant la toucher. Comment Aaron arrivait à l'énerver autant ? Comment il pouvait avoir un aussi grand pouvoir sur la jeune femme ? Jamais elle n'avait ressenti ce sentiment de dépendance envers une autre personne. Jamais elle ne s'était sentie autant obligé à penser à cet homme, qui maintenant, avant le contrôle total sur la jeune femme. Elle barra d'une traite le texte qu'elle venait de marquer, puis remplaça celui-ci par :

Citation :
IL ME SOULE BORDEL !

Elle referma son journal intime, d'un geste brutal, le jeta sur son lit, et se dirigea dans la salle de bain. Elle appuya ses mains contre le lavabo, et se regarda. Elle prit enfin un coton, et se démaquilla en douceur. C'était déprimant, d'être seule, chez elle, un samedi soir. Epiphanie était partie chez Simon, le voisin pour qui elle craquait littéralement, et Luke était parti je ne sais où, ce qui rendait Lena d'autant plus en colère. Elle ne supportait pas l'idée qu'Aaron pouvait autant lui résister. Pendant un court instant, elle hésita à appeler Swann, pour qu'il vienne la réconforter, mais elle ne préférait pas, sachant que c'était l'amour « fou » entre les deux hommes. Si Swann savait la raison pour laquelle Lena était malheureuse, il serait déjà allé frapper Aaron. Et ce n'était pas ce que la blondinette voulait. Elle souhaitait simplement que l'homme qu'elle aimait vint sonner à sa porte, et qu'il lui dise, toute la vérité. Mais ils étaient tellement têtus tous les deux, que ça n'allait pas être une tâche facile. Elle se changea, pour enfiler un mini-short, et un tee-shirt, en guise de pijama. Il devait être vingt-trois heures pas plus. Elle alla dans la salle, et s'enroula dans une couverture, pour regarder un DVD à la télévision. Encore quelque chose de déprimant. Elle soupira à nouveau, et une heure plus tard, elle décida d'aller se coucher. Quel triste samedi soir ! Elle s'enfonça dans son lit, et posa sa tête contre son oreiller. Décidément, elle ne faisait que penser au jeune blondinet. Elle regarda son Iphone, un message. Un SMS inutile, de Epiphanie, qui lui disait qu'elle était complètement sous le charme de Simon. Elle restait une heure, immobile, regardant le plafond, sans vraiment rien voir, car elle était dans le noir. Elle n'arrivait guère à dormir. Aaron se trouvait à l'étage d'au dessus, et elle ne supportait pas de ne pas le voir, alors qu'il était si près d'elle. Elle les entendait, marcher au dessus d'elle, comme des bourrins. Aaron n'était pas seul. Son cœur fit un bond, lorsqu'elle s'imagina le jeune homme accompagné d'une autre fille. Il fallait absolument qu'elle intervienne. Elle se releva alors, et regarda l'heure qu'indiquait son réveil : 2:04. Tant pis, il fallait qu'elle aille vérifier. Elle entendait aussi de la musique... Elle prit alors un sweat à elle, l'enfila, et sorti de son appartement afin de monter à l'étage du dessus, aussi rapidement que possible. Elle s'arrêta, immobile, quelques minutes au pied de la porte de l'appartement d'Aaron. Quelques minutes après, sa main vint frapper contre sa porte. Elle sentait son cœur battre à tout rompre contre sa poitrine. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien inventer, lorsque l'homme qu'elle aimait par dessus tout, allait ouvrir la porte ? Elle inventera, comme à son habite. Elle sursauta quand la porte s'ouvrit, et elle regarda le jeune homme en face, qu'elle ne connaissait pas. C'était un ami à Aaron. « Salut jolie blondinette... » commençait-il par dire. « Toi tu te tais, tu me touches même pas, et bouge de là bordel ! » disait-elle sur un ton froid et arrogant. Il se tut directement. « Où est Aaron ? » demanda la jeune femme au garçon. « Il est dans sa chambre... » répondit-il, toujours aussi abasourdi. « Ok, je dois lui parler, alors, pars, et... Et pars, c'est tout ! » fit-elle en le poussant dehors, fermant la porte à clef derrière lui. Elle se retourna et c'est maintenant qu'Aaron lui fit face. « Tu pourrais faire moins de bruit, j'essaye de dormir Aaron, c'est chiant ! » disait-elle, en le regardant. Elle semblait tellement convaincante. Pourtant, son argument était vraiment, nul. Il la regardait, avec cet air à moitié défiant, à moitié amusé. Contre son gré, il la connaissait trop. Elle le défia du regard. « Non mais tu te prends pour qui ? Il est deux heures du matin, j'entends tout ce que vous faites, c'est vraiment plus possible ! » Lena ne s'énervait pas pour le bruit qu'il avait fait, mais elle l'engueulait pour ce qui lui avait dit, une semaine auparavant : qu'il ne l'aimait pas. Elle cherchait un moyen pour lui faire comprendre qu'il l'avait poignardée sur le coup, et qu'elle avait encore mal. On appelle souvent cette douleur : le mal d'amour.





Dernière édition par Lena-Everleigh Fields le Mer 16 Fév - 16:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I don't want him to forget me.   I don't want him to forget me. Icon_minitimeMar 15 Fév - 23:45

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❝ c'est parce que tu refuses de l'admettre que je ne le dirai jamais. ❞



C'était une soirée des plus banales, mais qu'il appréciait à sa juste valeur. Ce genre de journée de cours qui se terminait dans la meilleurs des humeurs parce qu'un ami vient réclamer une petite fête entre copains avec bière, mauvaise bouffe − très mauvaise la bouffe puisque commandée dans un restaurant où même la pâte à pizza baigne dans l'huile − et discussions qui ne vont guère plus loin que les voitures et les sports en chambre. C'était exactement ce genre de soirée ; les notes de musique qui s'échappaient de l'enceinte de la chaîne hifi en plus. Aaron sortait précisément de la cuisine, une bière dans la main droite, l'autre plaquée dans sa crinière blonde. Une grimace vint se frayer un chemin sur les lèvres qui souriaient presque constamment, tandis qu'il observait son ami fouiller quelques affaires éparses dans un coin de la pièce. Quelques tableaux sans valeur qui avaient été subtilisés chez sa tante lorsqu'il lui avait rendu visite pour la dernière fois. Il n'était pas le style d'homme que l'on voyait s'extasier devant des peintures abstraites et, pourtant, c'était tout à fait ce qu'il était. Certes, plusieurs années auparavant, il aurait ri au nez de celui qui aurait prétendu qu'il deviendrait étudiant en histoire de l'art ; il n'en avait jamais vu l'intérêt, affirmait que les artistes étaient des gens sans avenir qui maudissaient la médiocrité de la vie parce qu'ils n'avaient aucune ambition, et qu'aucun ne valait un excellent homme d'affaire. Boston l'avait changé sur ce point, comme sur tant d'autres. Certes, il restait basiquement le même, trop fier pour admettre qu'il avait tort et pas suffisamment pour accepter de se séparer de sa carapace de sécurité. Son ami se retourna en lui adressant un regard abasourdi, comme s'il s'étonnait des découvertes qu'il faisait dans l'appartement. C'était normal, en réalité. Aaron se vantait plus de ses exploits avec les filles plutôt que des talents de sa tante, avec laquelle il avait vécu de ses dix-sept ans jusqu'à ses vingt-et-un ans, âge auquel elle avait fini par accepter le fait qu'il voulait son indépendance. Pourtant, elle lui avait fait promettre de ne pas louer un appartement trop luxueux, et de rester dans les moyens d'un jeune étudiant normal. Évidemment, il avait des efforts, il avait choisi un appartement avec une seule chambre, bien qu'il n'ait pu résister à l'appel des meubles de qualité et des vêtements hors de prix. Après tout, si ses parents avaient de l'argent et que c'était tout ce qu'ils souhaitaient lui donner, il n'allait pas cracher dessus.

La soirée se déroulait sans grands encombres, seul l'incident des tableaux avaient amenés une explication un peu foireuse, Aaron tenant comme à la prunelle de ses yeux à sa réputation de garçon que rien n'atteignait, excepté l'ambition et le sexe. S'il s'accrochait à ce dernier élément et qu'il avait une place importante dans sa vie, ce n'était pas seulement pour les passions et les plaisirs de la chair, mais également parce qu'il trouvait le sexe sûr, stable, une équation sans inconnue, facile à résoudre. Ce n'était pas comme les sentiments et la déception qu'ils apportaient. Ce n'était pas comme ces papillons dans le ventre qu'il tuerait si cela n'était pas seulement une métaphore. La preuve de cette théorie vivait un étage en dessous, possédait des cheveux dorés comme les rayons du soleil dans le ciel de midi et le rendait complètement incapable de penser logiquement lorsqu'il était en sa présence. Elle s'appelait Lena-Everleigh Fields, il la connaissait depuis plusieurs années et c'était le même manège qui se jouait et se rejouait sans cesse entre eux. Elle n'avait pas été la seule à résister à ses avances ; la gente féminine a ce fol espoir que l'homme volage se sent attiré par les femmes qui lui résistent, alors qu'il ne fait que se lasser et passer à une proie plus facile, qui ramperait jusqu'au lit sans qu'on le lui demande. Elle n'avait ainsi pas été la seule à résister à ses avances, mais elle avait été la seule à, par ce simple refus, attiser l'impatience du jeune homme. Agacé que ses pensées se dirigent toutes vers la même personne, Aaron laissa échapper un filet d'air d'entre ses lèvres en un soupir las, posa sa bière sur la table d'appoint devant le canapé, là où son ami venait de poser les pieds, et se redressa en s'avançant jusqu'à la salle de bain. Alors, il passa une main sur son visage, s'observa quelques secondes dans le miroir. Il entendit quelques coups distincts frappés à la porte d'entrée mais, déjà, il avait tourné le robinet d'eau et se passait le liquide clair sur le visage en cherchant à noyer les mornes pensées. Et ce fut là. Précisément au moment précis où il essuyait les dernières gouttes d'eau de son menton que la voix de son ami prononça le mot. « Salut jolie blondinette... » Blondinette ? Le visage de Lena s'abattit dans son esprit dans une clarté presque trop brutale, il s'approcha de la porte de la salle de bain, l'ouvrit et jeta un coup d'œil en direction de l'entrée. La silhouette de la jeune femme était cachée par la carrure sportive de John mais il reconnut immédiatement la voix hargneuse de celle qui le rendait complètement dingue. Pire que dingue : qui lui donnait envie de plus. « Toi tu te tais, tu me touches même pas, et bouge de là bordel ! Où est Aaron ? » L'interpelé ne sourcilla même pas, restant planqué là, immobile, en attente de la suite. Quelle suite ? Il ne savait pas, mais était définitivement dans l'expectative. John inventa quelque chose à propos de la chambre, et ce fut lorsque la jolie blonde prit les choses en main en fichant son ami dehors de l'appartement qu'Aaron daigna faire enfin acte de présence. De sa démarche assurée, il quitta sa cachette et s'arrêta à quelques mètres de la jeune femme, les bras croisés sur le torse, le regard vrillé vers elle, troublé par un amusement qu'il ne cherchait même pas à dissimuler. Elle referma la porte et se tourna, sous l'impulsion de se diriger vers la chambre d'Aaron, mais remarque finalement qu'il était déjà en face d'elle et qu'il demandait des explications à ce manège. Alors, le fauve bondit. « Tu pourrais faire moins de bruit, j'essaye de dormir Aaron, c'est chiant ! » Le sourire disconvenant qui ornait les traits de son visage s'agrandirent sous la naïveté d'un tel argument. Cela n'était peut-être que de la prétention, mais il jouait bien le jeu, faisait celui qui ne gobait pas son histoire, celui qui s'imaginait qu'elle avait d'autres choses en tête que de venir frapper à la porte de son appartement au beau milieu de la nuit. Alors qu'il ouvrait la bouche pour lui faire part d'une réplique cinglante, elle le coupa dans son élan, jugeant probablement qu'il valait mieux ne pas le laisser s'exprimer. « Non mais tu te prends pour qui ? Il est deux heures du matin, j'entends tout ce que vous faites, c'est vraiment plus possible ! » En seule réaction, il leva les yeux au ciel, agacé par tant de reproches. Son attitude n'était que passive mais, en lui, tout bouillonnait. Quoi qu'il fasse, elle n'était jamais contente. Elle ne le trouverait jamais assez bien pour elle, n'est-ce pas ? « La chambre est par-là... » fit-il en pointant une porte du doigt, alors qu'il avait retrouvé son sourire arrogant. « Tu n'as pas envie d'utiliser toute cette colère à d'autres fins qu'une dispute ? » Il avait ce don pour la mettre hors d'elle alors qu'il ne faisait rien. Mais, surtout, il avait ce don pour la provoquer davantage ; il savait qu'elle détestait lorsqu'il abordait des histoires de fesse. Et lui aimait la provoquer, parce que l'indifférence l'effrayait.
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MessageSujet: Re: I don't want him to forget me.   I don't want him to forget me. Icon_minitimeMer 16 Fév - 16:15

Aaron & Lena


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« Si je te disais la vérité, tu prendrais sûrement les jambes à ton cou, comme d'habitude. »


Ce sentiment était fort désagréable. D'un côté, il y avait cette envie, de lui sauter dessus, et de lui avouer qu'elle était folle amoureuse de lui, et ça, depuis le premier regard qu'il lui avait lancé. Mais elle le désirait tellement trop, qu'elle en avait peur. Peur de s'attacher, et d'être, par la même occasion, dépendante d'un homme. Elle savait ce que c'était que d'être en couple, et elle n'arrivait jamais à tenir ces promesses, qu'un couple se faisait toujours : l'amour éternel. Elle n'en croyait guère un mot, et savait que ces contes de fées où tout se terminait parfaitement bien, n'étaient pas réel. Car dans toute relation : il y avait une faille. Leur caractère faisait qu'ils ne réussissaient pas à s'avouer leurs sentiments, mutuellement. Lena pensait que si elle se mettait avec Aaron, elle changerait. Elle deviendrait surement sentimentale, très jalouse, possessive, et rien qu'à cette pensée, elle préférait sa liberté. Elle savait aussi que si elle se mettait avec lui, elle lui donnerait le droit de la blesser. Mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le voit, en allant chez lui. Elle se fichait du bruit, bien évidemment, mais ce qui la gênait, c'était le fait de le savoir, avec, peut-être, une autre fille qu'elle. Elle était tellement en colère, tellement jalouse depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu. Oui, c'était à cette fête, où elle était accompagnée de Swann. Elle le savait là-bas, elle se sentait observée, mais n'avait pas osé le regarder : il aurait pris cela pour une victoire, et elle voulait que se soit lui qui vienne vers elle. Mais ce qui l'apeurait, c'était qu'un jour, il tourne la page sur la blondinette, et qu'elle ne puisse plus revenir en arrière.
Elle le regardait d'un air colérique, puis se mit à marcher dans le salon. On aurait pu croire qu'elle lui faisait une scène de ménage. Bon, c'était presque cela, sauf qu'ils n'étaient pas ensemble. Aaron ne semblait pas surpris de l'arrivée de la jeune femme. Il restait donc fidèle à lui-même. « La chambre est par-là... Tu n'as pas envie d'utiliser toute cette colère à d'autres fins qu'une dispute ? » dit Aaron, avec un petit sourire interrogateur. Il l'exaspérait plus qu'autre chose, à vouloir toujours mettre la blondinette dans son lit. C'était donc ça ? Il la prendrait et la jetterais ? Ce n'était pas ce que souhaitait la jeune femme, même si elle a souvent agi comme cela, avec la gente masculine. Elle n'était pas du genre à s'attacher facilement, donc les relations d'une nuit, ça la connaissait. Mais elle s'était calmée depuis qu'elle avait Swann, et bien évidemment, le blond qui se tenait en face de lui. Et puis, elle ne tenait pas à avoir une réputation de prostituée, alors qu'elle était Duchesse d'Angleterre, même si ça, tout le monde l'ignorait. Elle n'arrivait pas à avoir d'autres relations masculines, sans penser à son voisin d'en dessous. Après quelques minutes à tourner en rond, elle reprit enfin. « Aaron, tu es exaspérant ! » soufflait-elle. « Tu veux tout le temps du cul, tu pourrais pas... Je sais pas, tu m'énerves ! » fit-elle en rehaussant le ton. Elle avait pourtant essayé de ne pas crier, mais c'était plus fort qu'elle. Elle lui en voulait terriblement d'être rentrer dans son petit cœur, et ce qui la terrorisait, c'est qu'elle n'arrivait pas à le faire sortir de là-dedans. Il était omniprésent dans sa tête, et tout cela la rendait folle. C'était la première fois qu'un homme arrivait à la rendre dans un pareil état. Elle s'arrêta net, face à lui. Elle paraissait toute petite, et fragile, face au jeune homme, mais elle préféra ne pas le remarquer. Elle haussa un sourcil, ouvrit la bouche, mais aucun son ne sorti sur le moment. Quelques secondes après, elle déclara enfin. « Je comprends pas un truc. » fit-elle en le regardant. « Pourquoi tu continues tout le temps à me reprocher d'être avec Swann. Pourquoi tiens-tu à tout prix que j'attérisse dans ton lit, alors que tu en as rien à foutre des filles ? Tu peux me le dire ça ? Parce que là, ça me tue de ne pas savoir. Et ce qui m'énerve par dessus tout, c'est que tu me reproches d'être avec Swann, alors que t'en as rien à foutre ! », répétait-elle. Ce qui lui pourrissait par dessus tout la vie, c'était de ne pas réussir à le cerner. Elle le connaissait très bien, voir mieux que ses amis, mais à ce niveau là, elle se sentait comme inutile. Elle n'arrivait pas à le percer, ni à savoir comment il réagirait. Il était si imprévisible. Elle se sentait terriblement impuissante face à lui. Elle ne pouvait s'empêcher de le scruter secrètement, tombant à nouveau, sous le charme de la beauté qu'il dégageait. Car même quand il réagissait comme cela, il plaisait toujours autant à la demoiselle.
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MessageSujet: Re: I don't want him to forget me.   I don't want him to forget me. Icon_minitimeMer 16 Fév - 23:50

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❝ je ne t'aurai jamais et tu ne m'auras jamais. c'est ce que tu veux, non ? ❞



N'était-ce pas paradoxal, cette façon toute particulière qu'elle avait de le déstabiliser ? Et encore, la déstabilisation n'était pas le seul symptôme. Dès que Lena-Everleigh se trouvait dans les parages, c'était un tout nouvel Aaron qui prenait vie ; en apparence, il n'était pas bien différent de celui que tout le monde connaissait. Son arrogance redoublait même d'intensité, parce qu'il n'avait pas d'autres moyens de répondre à la distance qu'elle mettait entre eux que cette insolence qui le faisait paraître insensible, passif. Ses jeux de mots devenaient de plus en plus lourds, comme si elle avait ce don de réveiller l'homme toujours insatisfait qui se terrait en lui. Cependant, ce n'était pas l'apparence qui importait ; Aaron avait toujours été le roi des jeux d'apparence, des faux-semblants et il n'était pas étonnant qu'il cache ses véritables sentiments bien en lui. Ce qui se transformait lorsque Lena se trouvait face à lui ? C'était son sang qui bouillonnait dans ses veines, comme une théière d'eau portée à cent degrés, c'était sa gorge qui devenait soudainement sèche, la difficulté à déglutir parce qu'il se sentait presque mal à l'aise, gêné. N'était-ce pas paradoxal, cette façon qu'elle avait de provoquer des réactions en chaîne sans même s'en apercevoir ? Elle était en colère contre lui, énervée comme jamais elle ne l'avait été, et il n'était même pas persuadé de connaître les raisons de cette furie. La dernière conversation qu'ils avaient eu, dans l'appartement de Lena, s'était terminée malheureusement mal. Il lui avait encore reproché sa relation avec Swann, puis lui avait fait comprendre qu'il ne courrait plus après elle. Il abandonnait. L'ambitieux jeune homme baissait les bras, parce qu'il sentait la voie sans issue. Elle s'était donnée à Swann, alors qu'elle lui refusait tout, et cette pensée était intolérable. Elle, elle ne voyait en lui qu'un homme blessé dans son orgueil de mâle, mais c'était bien plus : Lena n'était pas n'importe quelle fille. Elle était cette blonde qu'il observait parfois du coin de l'œil, parce que ses moindres gestes l'hypnotisaient. Elle était cette voisine qu'il épiait souvent, les yeux plissés, pendant qu'elle récupérait son courrier au rez-de-chaussée. Mais elle ne comprenait pas. Elle ne savait pas. Parce qu'il se refusait à le lui avouer.

Au début, il avait pensé à un prétexte. Elle s'était arrangée pour qu'il veuille bien croire qu'elle désirait trouver le sommeil et que sa musique l'en empêchait, mais, en réalité, c'était tout simplement qu'elle voulait le voir, qu'elle voulait lui parler, s'assurer qu'il était toujours fasciné par ses traits et sa silhouette. C'était le cas ; évidemment qu'il était toujours obsédé par cette fille qui se refusait à lui ; par la seule qu'il désirait sincèrement, du plus profond de son être. Malheureusement, il s'était trompé : elle semblait réellement exaspérée, comme à bout de nerfs, à fleur de peau. Il prit le temps de l'observer quelques secondes, détaillant la petite étincelle qui dansait au fond de ses iris ; l'étincelle d'une colère non dissimulée, d'une colère qu'il attisait, comme un petit vent venait donner sa force à un incendie. Elle réagit à sa provocation de la manière qu'il l'avait imaginée, en levant les yeux, agacée par un répondant aussi lourd que cela. N'avait-elle pas compris que c'était sa seule façon de réagir face à elle ? D'être plus arrogant encore ? Était-elle donc si puissamment aveuglée par tout ce qui constituait leurs différences qu'elle ne remarquait pas son manège ? Il aurait probablement dû s'en réjouir. Après tout, c'était exactement pour la semer dans ses détours qu'il jouait à ce jeu dangereux. Néanmoins, il était déçu. Déçu qu'elle ne le connaisse pas aussi bien qu'il l'avait imaginé, déçu qu'elle ne pût lire ne lui tout ce qu'il aspirait à lui hurler et qui restait pourtant profondément caché en lui. « Aaron, tu es exaspérant ! Tu veux tout le temps du cul, tu pourrais pas... Je sais pas, tu m'énerves ! » reprit-elle lorsqu'elle recouvra toute sa fougue. Sa provocation n'avait pas été assez efficace, visiblement. Ou alors peut-être était-elle tout simplement très tenace ce soir-là, prête à tout pour lui faire comprendre qu'il n'avait aucune chance ? En réaction, il se contenta de hausser nonchalamment les épaules, lui tournant le dos en s'avançant dans l'appartement. Il s'arrêta à l'entrée de la salle de séjour, s'apercevant qu'elle avait fait quelques pas pour le suivre et l'interrogea du regard. Il était à bout. Sincèrement, il n'avait jamais été aussi lassé d'une telle situation. S'il n'avait pas été aussi fier, il l'aurait supplié de s'en aller, parce que sa présence et sa distance étaient incompatibles dans son esprit. Si elle était là, alors il la voulait pour lui, et la voir si éloignée de lui devenait une douleur qu'il ne voulait plus supporter. Qu'il ne pouvait plus supporter. « Je comprends pas un truc. » recommença-t-elle en attisant la curiosité du jeune homme. Il arqua un sourcil, l'invitant à poursuivre, sans prononcer un mot. « Pourquoi tu continues tout le temps à me reprocher d'être avec Swann. Pourquoi tiens-tu à tout prix que j'atterrisse dans ton lit, alors que tu en as rien à foutre des filles ? Tu peux me le dire ça ? Parce que là, ça me tue de ne pas savoir. Et ce qui m'énerve par dessus tout, c'est que tu me reproches d'être avec Swann, alors que t'en as rien à foutre ! » La question était plus que pertinente. La réponse était plus que secrète. Jamais il ene lui avouerait les raisons de son obstination ; jamais il ne s'abaisserait au niveau de l'amoureux transi.

Il avait une parfaite conscience des relations amoureuses, ayant eu le parfait exemple du couple foireux avec ses parents. Ils se trompaient dès qu'ils en avaient l'occasion. Les sentiments étaient faux, instables, changeaient avec le temps, disparaissaient parfois même. Le sexe, c'était facile et certain, constant. Il préférait tomber dans ce schéma, plutôt que dans l'absurdité d'un sentiment qui s'en irait trop rapidement. « Peut-être parce que je suis têtu ? » proposa-t-il avec une voix morne, sans intonation aucune. Elle ne sembla pas gober cette histoire, ce qui ne l'étonnait pas. Elle voulait du vrai, du concret, quelque chose qui lui paraîtrait vraisemblable, possible. Le prénom de leur ami commun résonna longuement dans sa tête, tandis qu'il cherchait une autre phrase toute faite à lui balancer à la figure, juste pour se venger d'avoir amené un sujet si délicat sur la table. Ça lui plaisait, non ? De lui faire perdre la tête de cette façon ? Pour l'instant, il n'était pourtant pas capable de mieux. Il ne pouvait pas lui dire toutes ces pensées qui lui traversait l'esprit, le rendant brumeux, faisant de son cerveau une espèce de brouillard épais à travers lequel il ne pouvait rien percevoir. C'était l'un des principaux symptômes de sa trop grande proximité. Il ne réfléchissait plus comme le Aaron que tous connaissaient ; drôle et sûr de lui, confiant de ses valeurs et de ce qu'il valait. Lorsque Lena était là, tout devenait flou. Pourtant, il ne résista pas à l'envie de se rapprocher. Juste de quelques pas, mais suffisamment pour qu'il sent la chaleur de son corps se diffuser autour d'elle et atteindre le sien. « Laisse Swann en dehors de tout ça, tu veux ? » reprit-il lorsque ses iris se déposèrent dans ceux de la jeune femme. « Cette fois, c'est toi. Je veux tout le temps du cul ? D'accord, très bien. Mais toi, qu'est-ce que tu veux ? Et qu'est-ce que tu penses ? Et qu'est-ce que tu cherches ? Parce que jusque-là, tu es celle qui reproches, mais j'aimerais bien savoir ce qui te donne le droit de reprocher. » Pourquoi s'était-il rapproché encore ? Peut-être parce qu'il avait envie de faire ça, ce geste duquel elle s'écarterait certainement immédiatement, cette main qu'il tendait vers son visage pour le débarrasser de quelques mèches dorées éparses. Ses yeux papillonnèrent rapidement des lèvres de la jeune femme jusqu'à ses prunelles, mais ne bougea pas. Se contenta simplement de murmurer : « Si je ne te savais pas éternellement indécise, je parierais que tu as envie que je t'embrasse. »
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MessageSujet: Re: I don't want him to forget me.   I don't want him to forget me. Icon_minitimeSam 19 Fév - 0:46

Aaron & Lena


I don't want him to forget me. Tumblr_lgizwtqIfo1qbfc1xo1_500
« J'ai l'impression d'aimer dans le vide. Aide-moi à m'en sortir. »



« Cette fois, c'est toi. Je veux tout le temps du cul ? D'accord, très bien. Mais toi, qu'est-ce que tu veux ? Et qu'est-ce que tu penses ? Et qu'est-ce que tu cherches ? Parce que jusque-là, tu es celle qui reproches, mais j'aimerais bien savoir ce qui te donne le droit de reprocher [...] Si je ne te savais pas éternellement indécise, je parierais que tu as envie que je t'embrasse. »
Immobile, face à lui, son regard se perdait dans le sien. C'était une des rares fois ou elle laissait Aaron être aussi proche d'elle. Elle s'apercevait, en ce moment-même, que le blond était vital pour son quotidien : c'était sa bouffée d'oxygène. Et si elle ne le voyait pas, elle avait comme un manque, comme si elle étouffait. Que ferrait-elle si elle ne l'avait jamais rencontré ? S'il n'avait jamais existé dans sa vie ? Mais aussi, comment réagirait-elle si demain, elle apprenait qu'elle ne reverrait plus l'homme qu'elle chérissait tant ? Elle ferma les yeux une fraction de seconde, profitant du silence, qui envahissait la pièce, et de la fine proximité qu'il y avait entre eux. Elle sentait son souffle régulier sur son front, et ses yeux posés sur elle. La jeune blondinette rêvait qu'il la prenne dans ses bras, et qu'il lui dise que tout serait aussi facile. Il la rassurait, et lui dirait qu'elle n'aura pas besoin d'avoir peur, car tout ira bien. Everything is gonna be alright, comme disait Bob Marley. Elle voulait goûter à ses lèvres, elle voulait connaître cette sensation, de caresser amoureusement les lèvres de quelqu'un, avec les siennes. Aaron était sûrement son « premier amour », et elle espérait désespérément qu'il serait le dernier, de peur de revivre cette difficulté à aimer autant une simple personne.
Elle rouvrit ses yeux, et le scruta longuement. Elle avait du mal à rester immobile, et impassible. Elle essaya de se faire à l'idée, que là, à ce moment même, elle pouvait passer une nuit torride avec le blondinet, mais ce n'était pas ce qu'elle recherchait. Elle voulait juste qu'il lui dise ces trois mots, ce qui paraissait simple. Mais c'était généralement les trois mots les plus difficiles à prononcer. Ceux que tu ne disais pas à la va vite. Ces trois mots qui t'engageaient à respecter tes sentiments. Et si il lui disait, c'était sûre qu'elle se donnerait à lui, corps et âme. Mais elle lui en demandait certainement de trop. Lena se rapprocha doucement de son visage, son regard toujours planté dans le sien, évitant pour le moment, les questions que le jeune homme lui avait posées. La blondinette adorait jouer avec le feu, et un sourire angélique vint se dessiner sur son visage. « Et toi ? Tu aimerais aussi ? » demandait-elle en portant une main sur le visage du jeune homme. « Je sais que j'en ai tout autant envie que toi. Mais c'est jamais le bon moment. » reprit-elle en caressant une dernière fois les lèvres d'Aaron et en laissant retomber sa main contre sa cuisse.
Elle voulait tellement qu'il soit aussi amoureux qu'elle ne l'était de son côté. Ils se ressemblaient trop à ce niveau là : ils ne voulaient pas avouer leurs sentiments mutuels, préférant sans doute leur liberté. Ou bien, étaient-ils tout simplement pudique ? Avaient-ils peur de ce que l'avenir pouvait leur réserver si jamais ils se disaient « Je t'aime » ? Pouvaient-ils devenir différents l'un envers l'autre, si jamais ils se mettaient ensemble ? Pensaient-ils qu'il valait mieux en rester ici, être moins sérieux, et continuer à profiter de la vie ? S'attendront-ils éternellement ? Se tourneront-ils autour jusqu'à ce que l'autre finisse par craquer ? Depuis que Lena avait passé le seuil de la porte, elle s'était drôlement calmée. Elle ne savait pas si c'était Aaron qui avait réussi à l'assagir, mais elle se sentait bizarrement apaisée. Le blond rentrait dans son jeu, et c'était ce qu'elle aimait par dessous tout. Elle adorait aussi le fait de partager un moment, seule, en sa compagnie. C'était tellement rare. Elle le voyait généralement en soirée, et cela faisait bien longtemps qu'elle n'était pas passée chez lui, pour une quelconque raison. Il la regardait, d'un air exaspéré. Sûrement las de jouer toujours au même jeu, depuis qu'il la connaissait. Jamais. Voilà, ce n'était jamais le bon moment avec elle, Lena était si difficile ! « J'arriverais jamais à te cerner Aaron. J'arrive pas à savoir ce que tu penses, en ce moment-même. J'arrive pas à le savoir, et ça m'énerve. Et tu sais très bien pourquoi je te reproche toutes ces choses là. » soufflait-elle d'un air désolé. « Je ferrai mieux de partir, il est tard... » ajoutait-elle en regardant l'heure qui était affichée dans le salon, et qui affichait : 3:21 AM.



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