Sujet: When i'm pissed of | With Daisy | Jeu 17 Fév - 7:55
❝ The skies are blinking at me I see a storm bubbling up from the sea ❞
La vie ça va , ça vient. Parfois, on se prend des coups dans la gueule, d'autres fois on la trouve si précieuse. Quoiqu'il en soit, nous sommes tous daccord, elle vaut la peine d'être vécue et quoiqu'il en soit, on a pas vraiment le choix de rester là, à affronter nos propres démons intérieurs, d'y faire face un jour ou l'autre. Telle était ma philosophie, enfin.. les trois quarts du temps, je me croyais invincible. Avec la mort de ma soeur, la disparition de mon père, et le côté un peu dérangé de ma mère, je croyais être apte à tout affronter, les bons moments comme les moins agréables. Mais, en cette soirée glaciale du mois de février, à deux heures du matin, j'avais un peu perdu cette idéologie. Je ne savais pas vraiment où je me trouvais, ni comment je m'étais retrouvé ici. Cette soudaine amnésie devait sans doute venir du fait que j'avais picollé toute la soirée, tentant de littéralement noyer mon désespoir , me défoulant sur une bouteille de whisky et quelques remontants qui m'ont vite engourdi les nerfs. J'adorais l'alcool, j'adorais cette essence, ce délicieux parfum et cette sublime sensation de brûlure lorsqu'elle descendait doucement dans ma gorge. Mais ce que j'appréciais le plus était l'effet , l'impression que tous les soucis n'existaient plus, que la vie était belle, et qu'il n'y avait que le plaisir, la joie, l'hilarité générale oserais-je dire même, qui comptait. Pouvait-on m'accuser d'être ivrogne? Sans doute oui. Depuis deux ans, ma vie se limitait uniquement à la fête, l'alcool et les filles. J'étais peut-être un minable, mais je m'en fichais. L'alcool me permettait d'oublier, et ça m'était largement suffisant. Nombreuses sont celles qui ont tenté, en vain, de m'arracher la bouteille à la main. Elles n'y sont jamais parvenues, pour la simple et unique raison que j'étais aussi têtu qu'une mule pouvait l'être... Personne ne peut vraiment me changer, car je n'en ai jamais eu la volonté. J'étais bien ainsi, que Dieu me condamne, je m'en tape!
J'avais donc passé la soirée à boire, à enfiler les verres à la vitesse de l'éclair. J'avais une capacité d'absorption assez phénoménale, l'habitude sans doute, et il m'arrivait parfois de mettre une somme astronomique dans ces soirées de beuveries sans fin. Mais à chaque fois, je passais toujours du bon temps, pouvait-on réellement m'en vouloir? Le visage plaqué contre l'asphalte encore humidifiée de la pluie de la veille, un filet de bave écumant la commissure de mes lèvres légèrement bleutées, je m'endormais dans un sommeil si profond que même le bruit des voitures, passant dans la rue d'en face, ne me réveilla pas. J'avais pourtant l'impression, malgré la dureté de l'endroit, que je me trouvais dans mon lit, bien emmitouflé dans ma couverture de laine, des millions d'oreillers sous la tête, à rêver de tout et de rien. Je serais sans doute rester là si elle ne serait pas passée par ici pour se rendre chez elle. Et au fond, j'aurais voulu qu'elle me regarde et qu'elle passe son chemin, qu'elle m'ignore, ou du moins qu'elle essaie. Mais elle était accrochée à moi, peut-être pas dans le sens où moi j'étais accrochée à elle, mais elle tenait à moi, ça c'était sûre. Ainsi, du bout de ses talons aiguilles , elle me tapota le dos. Je mis un certain temps à réagir, l'alcool avait endormi tous mes sens, et les membres de mon corps du coup. Je grommelai en agitant le seul bras qui était encore valide dans les airs « Poupée, vas donc jouer ailleurs! » Comment avais-je su que c'était elle? Aucune idée, peut-être sa délicieuse effluve, l'odeur de son eau de Cologne, ou peut-être aussi parce que je rêvais d'elle, comme je le faisais souvent ces temps-ci, de son corps entièrement nu, au dessus de moi, de la meilleure nuit de ma vie, la nuit où j'ai enfin compris que j'étais éperdument amoureux d'elle. Je relevai difficilement la tête, affichant un sourire niais, puis la rebaissant tout aussitôt, ayant trop de mal à la tenir droite. J'appréhendais sans peine les réprimandes, ou le ton de reproche qui allait venir. Mais je m'en foutais, mon coeur était engourdi par le délectable arôme du whisky.
Daisy S. White
NEW ARRIVANT → Back off ! You're standing in my aura.
Sujet: Re: When i'm pissed of | With Daisy | Lun 21 Fév - 1:13
c. tumblr
Le destin fait très bien les choses, il vous mets des obstacles dans la vie pour que vous remonter cette pente la tête haute, il mets sur votre chemin des gens que jamais vous n'aurez penser aimer cette personne. Le destin fait ce qu'il doit faire pour nous aider dans nos vies merdique. C'est la vie, voilà tout. Par moment, il faut essuyer les larmes qui coulent sur notre visage et continuer la bataille que nous avons, parce qu'au fond, la vie se résume souvent à un combat pour tout. Même pour l'amour, une chose est certaine dans ma vie c'est que l'amour j'en connais un paquet sur ça. Parce que premièrement, je suis tomber amoureuse d'un garçon, qui je pensais allait être l'homme de ma vie pour ensuite avoir des sentiments envers mon meilleur ami. Même qu'un soir, nous avons couchés ensemble pour qu'ensuite je le regrette en partie. Pourtant, je ne devrais pas, j'aime Jackson depuis quelques semaines déjà et avant c'était un amour fraternel qui nous unissait. C'était mon meilleur ami, voilà la simple raison du pourquoi je n'ose pas le lui avouer, ayant la peur de gâcher notre amitié. Pourtant avant il n'était pas comme ça, il couchait avec toute les blondes platines qu'il pouvait trouver dans un bar ou dans une fête. Tout avait chamboulé quand il m'avait embrassé dans cette piscine à cette stupide fête organisé par une personne que je connaissais pas.
Je ne savais pas trop ce que je fesais là, dehors en pleine nuit, la seule chose dont je me souvenais était que avant que j'enfile cette paire de talons hauts j'étais couchée dans mon lit, tournant en rond ne trouvant pas réellement le sommeil. J'avais, à plusieurs reprises, pris mon portable dans mes mains pour composer le numéro de Jackson, seulement à chaque fois je refermais mes contacts et déposais mon portable près de moi. Et vers 1h30 du matin, j'avais repousser ma couverture et avait enfiler les premières choses que me venaient dans les mains. Alors une paire de jean bleu usé, un chandail gris qui s'arrêtait au coude et ma paire de talons. J'étais allée me promener dans les rues de Boston dans l'espoir d'oublier la tentation de voir Jackson, en bref. Alors que je revenais vers chez moi, j'avais vue dans la ruelle près de celle-ci, une corps sur le sol. Je m'approchais et surprise, c'était Jackson. Il n'allait pas bien et disait n'importe quoi en levant son seul bras de libre dans les airs. Pathétique de sa part. « Poupée, vas donc jouer ailleurs! » fût la seule chose qu'il dit pendant que j'essaiyais de lever son poids pour l'emmener dans mon appartement. Seulement, n'ayant pas réellement la force je restais plantée là près de lui. « T'es qu'un crétin, tu sais ? » lâchais-je en lui donnant une légère claque sur le bras.