KNOCK ON YOUR DOOR
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez | 
 

 BRIDIE's biography the road it's m who draw it

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:00

Bridie-Káča Nightinghàal
BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110214064903194078

T'ES COMMENT SINON DANS LA VIE ?
Moi c'est Bridie-Káča Cornella Nightinghàal-Rutherford mais on appelle B. ou Káča à prononcer Katcha, gare à celui qui l'écorche et j'ai 24 ans. Je suis née le 23 octobre 1989 à Birmingham' Michigan vers 04h27. En ce moment, je vis à Boston, Etats-Unis d'Amérique et je m'y sens formidablement bien, enfin un havre de paix. Je suis d'origine tchèques et on dit souvent que cela se remarque à mon prénom. Ma vie sentimentale, y a pas grand chose à en dire sérieusement, je suis célibataire, heureusement et j'avoue que parfois ça me casse les pieds. Pour m'occuper sinon je suis guide au Museum of Fine Arts de la ville et cela depuis déjà quelques mois. J'adore les animaux et je suis dans le groupe old woman with cats
TU ES GENTIL OU MECHANT ?
perfectionniste ★ têtue ★ indépendante ★ orgueilleuse ★ autonome ★ introvertie ★ attachante ★ obstinée ★ philosophe ★ obsédée ★ ambitieuse ★ distante ★ déterminée ★ solitaire ★ dévouée ★ cultivée ★ souple ★ impulsive ★ spontanée ★ franche
TON APPARTEMENT DE RÊVE IL SERAIT COMMENT ?
Toujours autant matérialiste n'est-ce pas ? Je me fiche pas mal de l'endroit où je vis, mon minuscule appartement me convient très bien. Quand on vit seul, on n'a pas besoin de grand chose. Tout ce que je demande, c'est de la propreté et de la praticité. Si vous tenez tant à savoir, je ne cracherais pas sur un duplex ou un hôtel particulier, lumineux très spacieux, avec design et entretien, et surtout une salle pour danser, enfin pour essayer.
TON VOISIN IDÉAL SI TU DEVAIS LE DECRIRE ?
Pas de voisin du tout ? lol Qu'il soit homme déjà. Homme qui ne me dérange pas, mais homme auquel ça ne dérangerait pas d’être appelé à n’importe quel moment du jour ou de la nuit par une folle, et tout cela pour tuer une araignée, même si elle est « petite ». Ou alors, un senior, homme ou femme. J’aime beaucoup les seniors, en fait nous avons beaucoup de points communs, je me sens proche d’eux, et puis je m’occuperais d’eux, on boirait le thé, on jouerait.

i'll be there for you when the rain starts to pour BRIDIE's biography the road it's m who draw it 80910
BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110214083518644982 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110214084347393580
Ce matin Ewenn était entré dans la chambre et déposant son menton sur la couverture de mon lit, passant son nez humide sur ma main, m’avait réveillé. « Chut ! » Lui dis-je, désireuse de prolonger ma « nuit » dans les bras de Morphée. Mais le berger allemand chiot ne démantelait pas. Enfin je conviens à m’extirper de mon lit, et sitôt fait, je regrettais la chaleur de ses draps. « Qu’est-ce que tu as ? » Lui demandais-je en la considérant, mais bien sûr elle ne répondait pas, comme d’habitude. « Tu veux que je te change ton eau ? » en sortant de ma chambre. Je parcourais le sol froid carrelé de mes petits pieds nus en me dirigeant vers la cuisine. Passant devant le couloir de la porte d’entrée, quelque-chose me fit reculer. Tout paraissait normal à part que maman n’était encore pas levé, or elle était toujours la première debout. Arrivés au couloir de la porte d’entrée, Ewenn se mit à renifler une forme noire. Je m’approchais sur la pointe des pieds, je n’avais absolument aucune idée de ce que cela pouvait bien être, un monstre ? Hésitante, je retournais ma tête vers mon chiot qui lui ne paraissait pas du tout inquiet par la chose, mais plutôt excité. Il s’avéra que la chose en question n’avait absolument rien d’inquiétant. Je m’étais encore un peu approchée, et un élan de joie m’avait parcouru. « C’est le sac de papa ! » m’écriai-je en reconnaissant la chose. Eween lui, avait reconnu l’odeur de son maître, et était venu de réveiller. Son sac de voyage, mais aussi sa valise de travail. Mon père était dans l’armée, je ne sais pas exactement ce qu’il y fait ni quelle est le titre de sa fonction exacte, seulement que c’est un assez haut-gradé. Je ne connais pas tellement le travail de papa mais je sais que c’est très dur et qu’il est obligé de partir loin souvent, dans des pays étrangers tout seul. L’armée je ne sais pas grand-chose dessus, mais à l’école la maîtresse nous a un peu expliqué. C’est une équipe qui travaille pour le pays, toujours habillés pareils et qui jouent tout le temps à se faire la guerre. Parce qu’à l’école on est tous ou presque des enfants de militaires, la maîtresse elle c’est son amoureux qui est à l’armée, mais il est mort il n’y a pas si longtemps alors elle est très triste notre maîtresse. Parfois en classe, tandis qu’on fait un exercice, elle se met à pleurer. Je n’aime pas voir les gens pleurer, ça me donne envie de pleurer à mon tour. L’autre jour, j’ai apporté à la maîtresse des biscuits que j’avais fais avec maman pour la consoler. Elle a été très touchée, et a dit qu’ils étaient très bons. Normal, maman c’est la chef des chefs. Elle est chef cuisinière, elle a même fait une grande école d’hôtellerie en Europe, parce que cuisiner c’était sa passion. Alors elle a voulut en faire son métier, et comme grand-mère vit en République Tchèque, ce fut facile pour elle de partir étudier là-bas. Et maintenant, maman elle a son propre atelier de cuisine et son propre restaurant. Elle ouvert un restaurant et puis plus tard elle a même décidé de créer sa propre entreprise traiteur. Bien sûr, elle ne peut pas faire les deux à la fois, c’est pour cela qu’elle a des employés, et puis elle alterne. Maman c’est la meilleure de toutes les cuisinières du monde, j’adore préparer à manger avec elle. J’avais donc écarquillé les yeux plein d’espoir, et entrouvert les lèvres, fixant Ewenn. Lui aussi semblait attendre, impatient. Un, deux, trois … et nous nous ruèrent dans la chambre de maman. « Papa ! » Il avait du rentrer cette nuit et avait rejoint maman dans le lit conjugal. Ewenn et moi-même nous jetèrent sur le lit. Les parents dormaient encore, papa était tout rouge, on aurait dit qu’il était passé dans un toaster. C’était parce qu’il était parti dans le désert, le soleil lui avait brûlé la peau. « Eh les enfants ! » Il parlait ainsi d’Eween et de moi-même, il considérait son chien comme son enfant, son bébé, avec moi bien sûr. Eween m’avait été offert la veille du premier départ de Papa. Non que c’était son tout premier départ en mission à l’étranger, seulement son premier depuis qu’il m’avait eu moi, sa fille, son seul enfant, unique. Il avait eu droit à un peu de répit suite à ma naissance, mais la Défense l’avait rappelé. C’était la première fois que je voyais Papa partir, s’éloigner, alors pour me réconforter, il m’avait offert un chien. Pour nous protéger et veiller sur nous Maman et moi avait-il dit. Sauf que c’était un tout petit chien, je ne voyais pas comment il pourrait nous protéger. Et pourtant, Eween fut une véritable source de réconfort, j’étais très proche de lui, beaucoup plus de Maman. D’ailleurs, elle avait vu d’un mauvais œil l’arrivée de cet animal dans sa maison, puis s’en était accomodée. Eween était en fait, le chiot d’un ami de Papa. Un de ses coéquipiers noirs, mort au combat. Papa avait récupéré son chien et m’en avait fait cadeau, en la mémoire de son maître qui avait donné sa vie pour la nation, au lieu que le pauvre chien erre ou se retrouve dans un refuge. Maman rigolait, on se serait cru dans une pub comme à la télé, ne manquait plus que le produit destiné à la vente, des brioches par exemple. « Doucement, doucement mes chéris, papa a encore un peu mal. » Le retour de Papa avait tout de l’arrivée du Père Noël. Papa devait souvent partir en missions, on ne le voyait que très peu et quand il rentrait c’était toujours la grande joie. Dans une relation comme celle qu’entretenaient papa et maman, pas le temps de se disputer, les retrouvailles étaient si rares, quand on passe peu de temps ensemble, on apprécie plus l’autre. Et puis il ne restait jamais très longtemps vous savez, jamais un an continu. Après tout, les vrais moments de bonheur se doivent d’être rares, sinon ce serait le paradis tous les jours. Comme on dit, c’est trop beau pour être vrai, là c’était bel et bien vrai, alors je crois qu’il faut mieux dire c’est trop beau pour durer. J’ai longtemps pensé que papa était quelqu’un de très important, pour que la nation ai autant besoin de lui. Nous avons toujours vécu à Birmingham, dans la base militaire qui accueillait les familles, tout du moins depuis assez longtemps pour que je ne me souvienne que de ma vie ici. C’est ici qu’avec maman et tous les autres, nous attendons nos frères, nos sœurs, nos fils, nos filles, nos amoureux, nos amoureuses, nos pères, nos mères … tous ces être chers engagés pour servir les Etats-Unis d’Amérique. Une vie à attendre, un quotidien d’angoisse perpétuelle, une routine bien ennuyeuse et épuisante qu’est celle des proches de militaires. C’est pour ça que je m’étais toujours jurée, pour ne jamais faire souffrir les gens que j’aime, ni maman, ni papa, ni Ewenn, ni mon futur amoureux, ni mes futurs bébés, de ne jamais travailler dans l’armée, et tant pis pour la nation. Non moi ce que j’allais faire, c’était de danser, comme les danseuses dans les ballets, je voulais être un petit rat de l’opéra.


Spoiler:



Dernière édition par Bridie-Káča Nightinghàal le Mar 15 Fév - 2:44, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:01


BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110214093012902667 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110214093048769145
Papa est mort. Je n’avais que neuf ans. Un monsieur de l’armée est venu sonner un jour à la porte de la maison. Maman était en train de se laver les cheveux, c’était le début du printemps et il faisait beau. Ca a sonné, deux fois. Je regardai pour la millième fois au moins le film d’animation Alice au Pays des Merveilles, que j’adorais plus que tout. Maman m’avait disputé, parce qu’elle n’aimait pas me voir campée devant la télévision, d’autant plus qu’il faisait beau ce jour-là, comme elle me disait. J’ouvris la porte d’entrée, un militaire en costume officiel me faisait face, il avait l’air très solennel. En me voyant, il fut à la fois, surpris, puis la tendresse laissa place à la gravité, et à l’inquiétude. Il venait annoncer une mauvaise nouvelle, et qui plus est, allait rendre un enfant orphelin -de père-. « Bonjour, tu es bien Melle Nightinghàal ? » me demanda t-il en s’accroupissant avec beaucoup de douceur dans la voix. Mademoiselle, il m’avait appelé Mademoiselle, aussitôt un élan sentimental de fierté et de grandeur m’envahit, et avec un air à la fois malicieux et qui se voulait grand, je répondis « Oui, c’est bien moi. » L’homme en costume sourit, mais à la réflexion, c’était un sourire triste, espérait-il sûrement s’être trompé de maison. « Ta maman est là s’il te plaît ? » Sitôt dit, je partis en courant en appelant ma mère dans toute la maison. « J’arrive, j’arrive. » marmonnai cette dernière en fixant un linge sur sa chevelure mouillée tout en arrivant. « Que se passe t-il … » demanda t-elle, avant de prendre pleinement conscience, avant même que le soldat n’est eu à s’exprimer de la raison de sa venue. Le vêtement de cérémonie voulait tout dire, quand un monsieur en vert venait sonner chez vous, c’était pour vous annoncer la mort de celui pour qui vous passez votre vie à attendre le retour, sain et sauf. Le sort choisit Papa, terrassé par une mine anti-personnelle. Il faut croire qu’avait besoin de lui là-haut. En tous cas, c’est que qu’à dit le pasteur à la messe en son hommage. Bien sûr, il y eu cette messe, et la cérémonie d’enterrement avec drapeau, tirs … Mais ça n’en enlevait pas moins la douleur. Et le fait que dans les deux mois suivant, nous devions quitter la base militaire, libérer la place. On gênait maintenant qu’on n’avait plus de raison d’être encore là, plus de proche à attendre. Ce fut le commencement de la fin pour Maman et moi, pour le reste de famille que nous formions encore à toutes les deux. Les pertes ont une puissance très paradoxale. Le décès pour autant rapprocher et intensifier les liens, que de les éloigner à l’extrême. Avec Maman, ce fut celui-là, le plus destructeur des deux. Chacune devait affronter seule son chagrin, on se croisait sans se voir, on vivait seules, on cauchemardait seules, on pleurait seules. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus, et par-dessus tout, je ne supportais les regards de pitié des gens. Maman m’en voulait. Je voyais de l’animosité dans ses yeux, de la rancœur, du mépris. Elle m’en voulait, elle me jalousait, elle m’enviait. Je lui avais piqué son mari, je lui avais volé l’amour de son mari pendant toutes ces maigres années. Comme si tout le temps qu’il passait avec moi quand il rentrait de ses missions, c’était autant qu’il ne passait pas avec elle. Je l’avais privé du son homme. Papa rentrait de temps en temps, mais toujours sur des intervalles très brefs. Il passait beaucoup de temps avec moi, pratiquement tout son temps avec moi. Elle m’en voulait de n’avoir pas pu pleinement profiter de son mari, que si elle n’avait pas eu d’enfant, que si elle ne m’avait pas eu. Elle regrettait de m’avoir eu. Je finis de grandir seule, apprenant à supporter les paroles blessantes, les regards noirs, l’absence totale de communication et le régime totalitaire qu’elle m’imposait. Le temps passait et n’arrangeait pas nos malentendus. Je subissais en silence, les reproches malheureux de ma propre existence. Maman passait de moins en moins de temps à la maison, je passais le plus de temps possible à l’école, au lycée, dehors, avec mes amis. Elle me fuyait, fuyait ma vue qui lui rappelais trop son mari perdue, en partie par ma faute. Je redoutai chaque soir mon retour à la maison, ses crises, ses gestes, ses mots, mes maux. Nous ne firent que vous éloigner de plus en plus. Je ne supportais plus son caractère tyrannique, d’autant plus que je restai impuissante face à ce qu’elle me reprochait, je ne pouvais l’aider. Elle refusait toute approche de ma part, comme si c’était encore une ruse pour lui dérober au moment où elle s’y attendra le moins, ce qui lui tient le plus. Elle rentrait tard le soir, parfois ne rentrait pas du tout. Pas la peine de lui demander où elle était, je n’osai même pas. J’ai toujours tout fait pour lui causer le moins de soucis possible. Penser tout d’abord qu’elle était trop ravagée par la mort de Papa, elle devait tout d’abord guérir, avant de se remettre à s’occuper de moi. Mais elle ne redevint jamais une mère, elle ne redevint jamais ma mère. Il lui arrivait bien souvent de jouer en public, le rôle de la bonne mère, de m’appeler par des mots doux … Mais sitôt rentré à la maison, tout redevenait comme avant, si ce n’était pas pire. Je détestai ce jeu là, je détestai ces faux-semblants. Cette mère là n’était pas la mienne. Si les gens savaient … Je dû apprendre très tôt à me débrouiller seule, même financièrement. Ce n’était pas que l’argent nous manquait particulièrement, mais elle ne me donnait rien. Je me mis donc à travailler, de la baby-sitter à la serveuse. Je savais tout faire, bricoler, réparer, laver, cuisiner … je n’avais besoin de personne. Indépendance furieuse que je garde encore farouchement aujourd’hui. J’ai la fâcheuse tendance de refuser toute aide proposée, et pire, de l’envoyer balader. Encore plus maintenant, avec cette connerie -de maladie-.

BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110215103249126493 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 110215103346829241
Je foulais les rues pavées de la ville Lumières, la capitale de la mode et de la gastronomie, Paris. De Birmingham au Michigan à Paris en France. Il y a du chemin ça c’est sûr. Partir, fuir. Etait-ce la meilleure des solutions ? Etait-ce la solution ? Je n’ai pas affronté le problème en face, je suis lâche. J’étais tellement assommée sur le coup de la découverte. Je n’ai pas réfléchis, je n’ai pas agit de manière raisonnée. Je suis partie sur un coup de tête, j’ai suivie une pulsion plutôt que d’écouter ma raison. Mais je ne regrette rien. De toutes façon, il ne faut rien regretter dans la vie, c’est une preuve de maturité, accepter et endosser la responsabilité et les conséquences de tous nos choix. Cette année en France fut merveilleuse, à refaire sans aucune hésitation. Toutes ces merveilles du vieux-continent, amplement plus riche que notre Amérique du Nord, qui n’a guère plus de deux cents ans … C’est tellement plus historique et culturel. J’aurais passée un an en France, à la fois fille au pair et assistante d’anglais. J’étais logis, nourrie, blanchie, par une famille, tandis qu’en contre partie, je m’occupais de tout ce qui était de l’ordre du ménage, de la cuisine, des enfants … Ca peut paraître rébarbatif comme ça, mais en réalité, c’est très enrichissant. Les débuts sont compliqués de part la langue, mais j’ai très vite progressée. Et puis pour me faire un peu d’argent, je suis devenue l’assistance de langue anglaise dans un lycée, « Bridie-Káča l’américaine », « l’assistante du prof’ d’anglais ». Tout parti d’une tromperie, pas d’un simple quiproquo, mais bien d’une tromperie, d’un mensonge. L’infidélité. Jaimie. Nous étions fiancés depuis six mois maintenant, mais étions en couple depuis bien plus longtemps. Le couple parfait comme nous désignaient nos amis. Jaimie n’était pas mon premier. Il y en avait eu avant lui. Un, un seul. Il faut dire que je ne suis pas une fille facile, ni un coureur de jupons au féminin, enfin avant. J’étais une jeune fille sage, sérieuse, je faisais tout pour causer le moins de soucis à Maman, lui faciliter les choses, qu’elle soit fière de moi. Mais rien n’allait, jamais. Rien n’était jamais assez bien pour elle. Je me vouai à une quête perdue, comme les Templiers avaient voué leur vie à la quête du Saint Graal, je sacrifiais mon enfance et toute mon adolescence à cette quête, la quête ultime de la perfection. Sasha, mon petit ami quand j’étais au lycée. C’était une idylle de jeunesse, mais comme tout premier amour, on y tient énormément, même s’il n’a pas beaucoup de valeur sentimentale. Nostalgiquement c’est très précieux, mais à cet âge, est-ce vraiment de l’amour, de l’amour profond ? Je soupçonnai depuis longtemps Maman de multiplier les amants, en secret, quoique vers la fin de ma « cohabitation » avec elle, elle n’avait plus du tout peur de se montrer avec. Mais le summum, ce fut qu’elle couche avec. Avec Sasha. J’étais jeune, bien trop jeune pour coucher encore, tout du moins suivant la morale que je me soustrayais. Je me souviens encore d’arriver à la maison, et de les surprendre. « B. ce n’est pas ce que tu crois. » entama Sasha le refrain de l’infidèle prit en flagrant délit. « Je crois que c’est assez évident non. » « B. je te promets je ne le fais pas exprès … » « Ah bon, parce que ce n’est pas la première fois peut-être ?! » La colère m’envahissait comme un venin parcourant mes veines. Le paradoxe avait voulu que Sasha se fût relevé, nu dans la pièce, cachant de ses mains ses parties intimes. Je laissai tomber lourdement sur le sol mon sac de cours accroché à mon épaule. Me penchant, je ramassais son caleçon et l’a lui jetai à la figure en lui sommant de dégager. Sasha fila sans demander son reste, au passage, il voulu déposer un baiser sur ma joue, le comble, je le repoussai du plus brutalement que j’étais capable de le faire. Je toisai Maman, toujours confortement installée dans le lit, elle ne baissa jamais les yeux. Soutenant mon regard, elle se leva et s’en alla. C’était sa victoire, sur la mienne. Elle avait véritablement décidé de me pourrir la vie jusqu’à mon petit ami même. Un sourire de fierté s’esquissa sur son visage, par substitution, elle m’empêchait à son tour de profiter de mon petit ami. Le soir, je passai la nuit chez Tibby, devant un nouveau visionnage d’Alice au Pays des Merveilles. Pire que mon ennemie, Maman était devenue ma rivale, c’était littéralement la guerre. Et puis maintenant Jaimie. Il m’avait demandé en fiançailles, tout allait bien dans le meilleur des monde. Je l’aimais tellement. Il suffit qu’un jour, j’oublie un CD pour mon cours de danse. Je retournai à l’appartement pour le récupérer et je vis. Je suis venu, j’ai vu, et j’ai compris. « B. ! Qu’est-ce que tu fais là ? » « Je ne sais pas, c’est peut-être mon appart’ non, mais je vois que je dérange, je vais vous laisser » « Non, Bridie attend, je vais t’expliquer, c’est juste du sexe. » « Justement, vous avez l’air bien parti, ne t’arrêtes pas. » J’empoignai fiévreusement mon CD et partie en claquant la porte virulemment. « Au fait, quand je rentre, tu auras bien entendu vidé l’appartement de tes affaires. » Criai-je en rouvrant la porte d’entrée avant de la claquer encore à en faire trembler tout l’immeuble et déclencher un nouvel effondrement comme celui du World Trade Center. Le soir, Jaimie était toujours là, je ne pouvais plus contrôler mon courroux. J’arrachai impétueusement la bague de fiançailles que je portai au doigt depuis près de six mois maintenant et l’a lui lançai à la figure. L’altercation fut très vive, ameutant tout le quartier il n’y avait rien à expliquer, rien à justifier, rien à comprendre, rien à excuser. « Tu te fous vraiment de ma gueule là. » « Mais non … » « La ferme, la ferme ! A peine je m’en vais, que déjà cette pute que je venais de croiser dans la rue en sens inverse rapplique ?! Ca fait combien de temps Jaimie ? Combien de temps ? Combien de temps que tu attends juste le moment où je m’en vais pour la faire venir, elle ou d’autres ? Mon Dieu mais tu ne sais même pas contrôler tes pulsions ? C’est odieux, c’est dégueulasse. Casses-toi. Sale bâtard ! Espèce de salaud ! » Lui crachai-je à la figure, tout en faisant le ménage dans l’appartement en me débarrassant de ses affaires par la fenêtre. « Calmes-toi, calmes-toi Bridie mon amour. » Il emprisonnait mes poignets dans ses mains comme des étaux. « Lâche-moi, t’es qu’une sale bite torpilleuse ! » Je me débâtai de toutes mes forces, les larmes perlant sur le coin des yeux, quand je lui crachai avec insolence au visage. Il me répugnait, son contact m’horripilait. Alors il convient à partir. J’étais effondrée. Je ne pouvais m’empêcher de m’interroger. Etait-ce à cause de mes croyances religieuses ? J’ai toujours été une catholique pratiquante, prônant la génération no-sex et me préservant pour le mariage. Etait-ce à cause de ma maladie tout récemment déclarée, avait-il pris conscience de mon futur, de ce que j’allais devenir, et que ça lui faisait peur… Peut-être qu’il chercha à me recontacter, je n’en sais rien, le lendemain même, j’embarquais dans un avion pour l’Hexagone. Je n’ai jamais dit à Maman que j’étais atteinte d’une sclérose en plaque, je cherche à tout prix à fuir son existence. Tout commença au plein milieu d’une chorégraphie, où je m’effondrai de tout mon long. S’en suivit, les multiples visites, dans les multiples hôpitaux, les multiples heures, dans les multiples salles d’attente, les multiples analyses, les multiples prises de sang, les multiples scanners, les multiples radios… Ils mirent un certain temps avant de décréter que j’étai atteinte de la maladie dégénérative SEP. Il n’y a pas de traitement efficace, seulement des traitements pour tenter de limiter son évolution destructrice. Je dois apprendre à vivre avec, en tentant de ne pas penser à mon avenir, à comment je serais dans quelques années quand la maladie aurait pris possession de mon corps sculpté pour la danse. La France m’a offert comme une seconde vie. Avec le professeur d’anglais que j’assistai, je découvrais les premiers plaisirs de la luxure. Rapidement je tombai dans le vice, en me damnant de ne pas avoir cédé plus tôt aux plaisirs de la chair. J’avais même fini par coucher avec un élève, il voulait des cours particuliers d’anglais, mes ses intentions allaient bien plus loin que le simple apprentissage de la langue. Ce fut une histoire d’une nuit, je multipliai les histoires d’une nuit. A l’exception de Maël, le professeur dont j’étais l’assistante. Je finis de nombreuses fois dans son lit, mais tout ça n’était qu’amical. Un matin, alors que je réveillai, je le vis me regarder dormir alors qu’il buvait son café. « Arrêtes. » « Quoi ? » « Ne me regarde pas dormir. » « … Pourquoi ? » « C’est comme ça, c’est tout. » « D’accord, si tu y tiens. » « J’y tiens. » Dès ce moment, j’aurais du m’en douter, j’aurais du sentir ce qui allait arriver. Au fond je le savais, mais je ne refusai d’y croire, je me mentais à moi-même. Et c’est ce qui se passa. « Je t’aime. » une voix me susurra ces mots doux à l’oreille, tandis que je sommeillai encore un peu tandis que je sentais des bras nus m’enlacer. « Pardon ? » J’écarquillai mes yeux, pensant à un rêve, ou plutôt à un cauchemar. Non il n’avait pas dit ça, il n’avait pas pu dire ça. « Je t’aime. » Maël souriait, il le répétait en plus, il en était fier. Je me relevai du lit, et me mit à m’habiller. « Ca ne va pas ? » demanda t-il inquiet en cherchant à plonger son regard dans le mien en vain. « Tu es amoureux de moi. » décrétai-je insensiblement. « Je crois bien oui. » et il tenta de s’approcher mais je le repoussai. « Quoi qu’est-ce que j’ai dit ? J’ai fait quelque-chose qu’il ne fallait pas ? » « Tu es amoureux de moi. » répétai-je inlassablement, comme pour me persuader moi-même. « Mais putain Bridie c’est quoi ton problème ?! Dis-moi, parles-moi merde ! » « Je dois partir. » « Tu te fous de moi là, je t’avoue mes sentiments et toi tu te casses ? C’est bien ce que vous voulez vous les femmes, qu’on vous dise qu’on vous aime, le prince charmant, le mariage, les relations sérieuses, le grand amour … » disait-il en me rattrapant par le bras. Je baissai les yeux sur sa main entourée autour de mon bras puis les relevait vers lui. « Ne me touche pas. » « Pardon, excuse-moi. » en desserrant son enceinte de mon bras. « Putain mais merde quoi, tu fais chier ! On était pas bien là, à tirer des coups quand ça nous chantait, sans aucune ambigüité, juste une histoire de sexe. C’est bien ça que vous voulez vous les hommes, juste des coups d’un soir ou des histoires de sexe, rien d’autre. Et voilà tu viens tout foutre en l’air avec tes foutus sentiments à la con … T’en es vraiment sûr ? » Je ne pouvais rester, pas avec lui, pas avec quelqu’un qui m’aimait. Je ne saurai très bien l’expliquer. Je préfère abandonner les gens avant qu’ils ne m’abandonnent. La peur de souffrir. La peur de sa réaction face à ma maladie que je cachai, car un jour où l’autre il l’a découvrirait. La culpabilité de lui faire endurer ma souffrance, mes crises, mes rechutes, mon humeur, ma maladie … La crainte de voir se transformer dans ses yeux la lassitude, l’ennui. Devenir le boulet. Voir son amour se transformer en pitié, en obligation face à une malade … Je ne voulais pas de tout, je ne veux pas de ça. Alors je parti. De retour au pays, par le premier avion, emménageant dans la première ville où j’atterrissais. Et je continuai, les aventures d’un soir, que des histoires de sexe, redoutant l’engagement. Je n’avais pas prévenu Maman de mon retour, je ne voulais plus la voir de toutes manières, et encore moins lui avouer ma maladie. Ma vie était brisée en tous points. Je n’avais plus d’avenir, mes rêves de devenir danseuse professionnelle s’étaient vu anéantir par l’arrivée de cette maudite maladie. Je maudissais Dieu de me faire autant souffrir. Alors je vivais au jour le jour, puisque de toute façon je n’avais plus beaucoup de temps à vivre pleinement. Je haïssais ce reflet dans le miroir, ce corps de danseuse qui allait être voué à se détériorer progressivement, jusqu’à devenir une masse informe, infirme. J’avais deux catégories de coups, ceux avec qui je gardai le contact et qui devenait des amis, et les autres, que je ne reverrai jamais. Mais des deux, ça se l’acte se terminait toujours par un « Tu peux partir maintenant. » Je ne voulai rien de plus, ni qu’il reste, ni qu’ils me recontactent, si je on était amené à se revoir, c’était de ma seule initiative. Les premiers me rendaient toujours service, comme la fois où j’avais appelé Camdem pour refaire l’électricité chez moi. C’était juste amical entre nous, même quand il entra et m’embrassa mais nous recouchèrent ensemble, et c’était souvent comme ça avec cette catégorie. Un jour, je fis le voyage jusqu’au Michigan, mon Etat natal. J’étais revenue d’Europe changée, autrefois j’aurais évacué la douleur de l’affront de mon ex-fiancé par le chagrin. Plus maintenant, je retrouvais en partie ses amis, nos amis … Et je couchai avec, c’était ma vengeance. Je connaissais encore l’adresse de Jaimie, ce con-là y habitait toujours. Il vivait toujours en collocation avec Owen, décidemment il ne prenait pas sa vie en main. « Bridie ? Qu’est-ce que tu … » me demandait t’il en m’ouvrant la porte. « Tu es venu voir Jaimie … il n’est pas là mais ne devrais pas tarder, si tu veux tu peux entrer pour l’attendre. » Sans un mot j’acceptai l’invitation. « En fait c’est toi que je suis venue voir Owen … » lançai avec d’une voix langoureuse « Moi ? Vraiment, tu veux dire … » et nous finîmes dans son lit. Jaimie rentra que j’étais toujours là. Depuis le couloir, il lança sur un ton rieur et jovial « Alors Owen, tu t’es enfin trouvé une fille qui veut bien de toi. »[/color] A demie nue, je sorti de la chambre pour récupérer mes affaires éparpillés un peu partout dans l’appartement, croisant celui avait qui j’avais été censé me marier. « B. !? Mais qu’est-ce que … » « Salut Jaimie ! » lui répondais-je radieuse. « Tu … » « Et avec tous tes potes aussi, Connor, Dan, Will, Nohlan, Jeremiah etc. » commençai-je à énumérer. «Mais te t’inquiète pas, c’est juste une question de sexe. » Lui envoyai-je à la figure la même réplique qu’il m’avait lancé un an auparavant. Et tandis qu’Owen apparaissait maintenant dans l’encadrement de la chambre, je refermai la porte derrière moi « Waouh, elle est … » « Ta gueule Owen ! » lui lança Jaimie.


Dernière édition par Bridie-Káča Nightinghàal le Mar 15 Fév - 15:03, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
A. Caleb Obson
CALEBknock, knock, knockin' on heaven's door

A. Caleb Obson

✂ EMMÉNAGEMENT : 12/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 270

LET'S EXCHANGE RECIPES
✂My age: 25
✂My job: It's a secret ...
✂My neighbors:

BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:01

Leighhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh :)
Bienvenue ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:04

    LEIGHTON EST SUPERBE I love you BRIDIE's biography the road it's m who draw it 855789
    Bienvenue à toi & merci de ton inscription. BRIDIE's biography the road it's m who draw it 74394
Revenir en haut Aller en bas
Alec Adler-Castelword
NEW ARRIVANTBack off ! You're standing in my aura.

Alec Adler-Castelword

✂ EMMÉNAGEMENT : 05/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 125

BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:06

    LEIGHTY BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945 Bienvenue sur le forum & amuses toi bien I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:39

HELLO EVERYBODY !
Thanks BRIDIE's biography the road it's m who draw it 507338
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:52

LEIGHTOOON BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945 Garde moi un lien BRIDIE's biography the road it's m who draw it 74394
Bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:59

Of course baby BRIDIE's biography the road it's m who draw it 603415
Thank you BRIDIE's biography the road it's m who draw it 507338
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 0:38

LEIGHTY BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 227357
Bienvenue :)
Revenir en haut Aller en bas
Elea Hawkes-Fergusson
ELAthree words, eight letters. say it and i'm yours maybe.
Elea Hawkes-Fergusson

✂ EMMÉNAGEMENT : 13/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 129

LET'S EXCHANGE RECIPES
✂My age: 24 ans
✂My job: etudiante en droits internatinaux
✂My neighbors:

BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 0:46

LEIGHTON LA PARFAITE I love you
Bienvenue BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 0:49

THANKS BRIDIE's biography the road it's m who draw it 507338
Et que dire de Keirra : le monument BRIDIE's biography the road it's m who draw it 141388
J'avoue que je suis fière de moi sur ce coup là, avoir réussi à réserver Leighton sur un forum a avenir prometteur BRIDIE's biography the road it's m who draw it 811783
Revenir en haut Aller en bas
Teddy Hurtwood-Johns
EVERY BREATH GETS HARDER TO TAKE.

Teddy Hurtwood-Johns

✂ EMMÉNAGEMENT : 05/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 93

LET'S EXCHANGE RECIPES
✂My age: 22 ans.
✂My job: infirmière.
✂My neighbors:

BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 1:54

    LEIGHTY. I love you
    un énorme bienvenuue o.o (aa)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 2:09

Et un énorme merci !
Revenir en haut Aller en bas
Daisy S. White
NEW ARRIVANTBack off ! You're standing in my aura.

Daisy S. White

✂ EMMÉNAGEMENT : 13/02/2011
✂ TAPAGES NOCTURNES : 146

BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 3:51

    Bienvenue I love you je veux un lien, parce que j'adore Leighton (a)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 9:55

THANKS Bien sûr :)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 12:47

TERMINE BRIDIE's biography the road it's m who draw it 126204
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 20:37

Très très jolie fiche BRIDIE's biography the road it's m who draw it 318575 BRIDIE's biography the road it's m who draw it 600945 je valide I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitimeMar 15 Fév - 21:45

Merci beaucoup Harlow ♥
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




BRIDIE's biography the road it's m who draw it Empty
MessageSujet: Re: BRIDIE's biography the road it's m who draw it   BRIDIE's biography the road it's m who draw it Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

BRIDIE's biography the road it's m who draw it

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KNOCK ON YOUR DOOR :: CONTACT LE NOTAIRE :: Ici, c'est le tri sélectif-
Sauter vers: