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 ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker

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Parker E. Ermes
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Parker E. Ermes

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MessageSujet: ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker   ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker Icon_minitimeVen 25 Fév - 0:21

The girls parade &
the slapping parade.


Après s'être réveillé, il était impossible pour Parker de retrouver le sommeil, du moins, il ne le désirait vraiment pas. À quoi bon ? Dormir signifiait rêver. Rêver signifiait faire des cauchemars. Cauchemar signifiait homme à la voix stupéfiante et grave frappant sans aucune raison apparente. Oui, ce genre de songes continuait à le hanter et ceci malgré le fait qu'il dormait que très peu en ce moment. En cette belle matinée d'hiver, le jeune homme ne travaillait pas. Son boss lui avait légué un jour de repos suite au trop gros nombre d'opérations établies au bloc dans la semaine. Parker revenait épuisé tous les soirs, cette journée de repos irait lui faire le plus grand des biens et ce serait avec avantage et profit qu'il irait passer cette merveilleuse journée. Au programme ? Virer son andouille de demi-frère de l'appartement et se mater le dernier épisode en date de sa série favorite. Le garçon ne désirait pas sortir, non ! Repos était synonyme de resterenpyjamadevantlatélévisionaccompagnéd'unpotdeglace. Il tourna machinalement la tête vers son réveil qui indiquait qu'il était seulement 7 h 18. Parker avait toujours été matinale, ceci depuis sa plus tendre enfance. Il ne comptait pas se lever, il avait une atroce flemme de le faire. Il contemplait son plafond en se posant cette question qu'il se posait tous les matins à chacun de ses réveils. « Que vais-je manger ? ». En effet, il ne pensait qu'à se rassasier, un vrai goinfre, un vrai mec quoi. Il tira faiblement ses draps au fond de son lit et bondit de son lit, gaiement mais périlleusement. Il mouva sa tête de façon à ce qu'elle se détente. Il faisait tirer ses bras et ses jambes à leurs maximum et fit remuer ses doigts et ses orteils pour détendre son corps au maximum. Il enfila rapidement le premier jogging qui lui passa sous la main. Il n'était pas d'une allure très élégante, vêtu d'un débardeur taché et qui moulait sa fine musculature et son jogging, il ne pouvait pas faire des émeutes. Sans compter sur sa tête de détérioré, tête qu'il tirait tous les matins. Les lèvres sèches, les yeux à demi-clos et le teint pâle comme la fumée. Il ouvrit la porte de sa chambre et fut ébloui par les rayons du soleil qui traversaient les vitraux de la salle de séjour/cuisine de l'appartement. Ce qui le fit naturellement ronchonner. Qu'une seule chose l'intéressait : manger. Il s'empressa vers le frigo et l'ouvrit pour se servir d'un yaourt chocolat/vanille. Oui, Parker mangeait de tout, la bouffe était de la bouffe et toute bouffe était bonne ! Il était si absorbé par la dégustation de ce "dessert" que ce fut qu'à la fin de celui-ci qu'il remarqua son frère affalé sur le sofa, nu comme un ver. « David, tu crains ! Cache moi cette horreur ! » grognait-il en jetant un coussin sur le sexe de son frère. Les deux frères vivaient ensemble, pour le meilleur et pour le.. pire. Ce fut leur père qui avait jugé bon de les faire vivre ensemble, idée que les garçons ne partageaient pas forcément puisqu'ils ne s'appréciaient pas, vraiment pas. David émergea rapidement de son sommeil et au même moment, une jolie brunette sortit de la salle d'eau, son corps entouré d'une serviette, de la serviette de Parker. Ce dernier ne connaissait nullement cette fille, il devina rapidement qu'elle était l'une des prétendantes de la longue liste de conquêtes de son frérot.. adoré.
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David-Sullivan Jones
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MessageSujet: Re: ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker   ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker Icon_minitimeVen 25 Fév - 1:56

Je me demandais parfois – certaines nuits où je me sentais vraiment seul, ces nuits ou je finissais au bar enchaînant les whisky avant de trouver une jeune femme à ramener chez moi pour oublier ma solitude quelques heures – quel sens avait réellement ma vie. Bien souvent, l’alcool me faisait oublier mes interrogations au bout d’un moment, mais la grande question était toujours là : que faisais-je de ma vie ? Ou plutôt, qu’en avais-je fait ? Quand ma tête bouillait trop, je buvais à m’en faire mal pour faire taire les questions. Comme hier soir, en fait. J’étais sorti aux alentours de vingt-trois heures, ma journée de cours m’avait épuisé, mais je ne me sentais pas de passer la nuit seul. J’avais besoin de faire des rencontres. Une rencontre. Je suis allé traîner dans un bar plutôt « in » du moment, me suis installé au comptoir et me suis adonné à mon passe temps favori dans ces moments d’incertitude et de désorientation : observer les autres, mon ami le whisky m’aidant dans ma réflexion. Jusqu’à ce qu’une jolie brunette s’installe sur le tabouret à côté du mien. Je faisais toujours mine de ne pas les voir, ces filles qui tentaient une première approche avec moi. Elle avait d’ailleurs attendu un moment avant de demander au serveur de lui servir la même chose que moi – verre qu’elle avait descendu d’un trait, tout en en demandant un autre. Là-dessus, elle s’était tournée vers moi et avait choisi d’engager la conversation. C’était toujours comme ça que ça commençait. Je ne savais pas pourquoi – bien que je me sois très souvent interrogé à ce sujet – ces filles s’intéressaient à moi. Ou plutôt aux types seuls dans les bars en général, avec leur air triste et paumé, leur verre presque vide et leurs conversations très réduites. Parce que oui, je ne leur parlais pas bien longtemps, avant qu’elles ne montent chez moi, juste assez pour qu’elles tombent sous le charme, quoi. Voilà comment j’avais rencontré ma conquête de ce soir – ainsi que toutes les autres, d’ailleurs, et la liste était vraiment longue.

Dix heures. La nuit avait été vraiment courte. Je ne sais pas à quelle heure nous étions rentrés, mais je sais que nous n’avions même pas atteint ma chambre, puisque je me trouvais sur le canapé, à demi conscient. J’entendais le bruit de la douche, ce qui laissait supposer deux scénarios : soit c’était la jeune femme de la nuit dernière, soit c’était mon frère. Je priais pour que ce soit la jeune femme, car la vision de mon frère en serviette de bain n’était pas aussi sympathique que la sienne. Je haussais un sourcil – je ne pouvais pas ouvrir les yeux, à travers mes paupières je devinais aisément que la lumière dans l’appartement était très forte. La porte du frigo venait de s’ouvrir. Un temps se passa, jusqu’à ce que j’entende la douce voix de mon frère me lancer quelque chose comme « David, tu crains ! Cache-moi cette horreur ! » tout en recevant un coussin du salon en guise de projectile. Ah oui, c’est vrai, j’étais nu, sur le canapé. J’esquissais un sourire, mais intérieurement je jubilais. Taquiner mon frère de cette façon était un art de vivre. « Jalousie mal placée, mon pote. » lui lançais-je en utilisant le coussin pour me couvrir très légèrement alors que je me redressais pour m’asseoir sur ledit canapé. « Et puis, personne t’a forcé à regarder, crétin. Va te faire foutre » ajoutais-je en baillant, me levant, tout en gardant précieusement mon coussin.

Au même moment, la jeune femme qui avait passé la nuit avec moi sortit de la salle de bain vêtue d’une simple serviette. Je vis Parker lui jeter un coup d’œil, je ne cherchai pas à comprendre ce qu’il pensait. « Salut, hmpf... » avais-je déclaré d’un ton que je voulais sympathique, cherchant son prénom une demi seconde avant de laisser tomber, de toute façon je ne le connaissais pas. Je haussai les sourcils et tordis ma bouche en une mimique qui signifiait clairement que je m’en fichais, et j’avais donc remplacé son prénom par « hmpf » en lui adressant un signe de la main. Je me dirigeai vers la cafetière, poussai mon frère pour attraper un bol et me servit. Je ne pris même pas la peine d’en proposer à mon « amie », ce n’était pas mon genre.


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MessageSujet: Re: ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker   ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker Icon_minitimeVen 25 Fév - 14:09

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the slapping parade.


L'idée même de savoir que mon frère avait fait je ne sais quoi avec cette fille m'écœurait quelque peu. C'était l'appartement à David, certes, mais aussi le miens et je ne supportais pas l'idée que mon frère s'était approprié les lieux aussi fermement. David n'avait aucun respect, aucun savoir vivre. « Salut, hmpf... » ajouta-t-il en regardant sa proie qui sortait tout juste de la douche. Cet idiot semblait n'avoir pas retenu le prénom de la jeune gazelle. Puis d'ailleurs, pour qui se prenait-elle celle-là de se laver chez les gens, comme ça ? Je n'eus le temps de réfléchir que je m'approchai d'elle d'une démarche et d'un sourire qui dégageait toute ma malice que j'embourbais au fond de mon être. Tout en lui tapotant l'épaule -faussement- amicalement je citai quelques propos à mon frère en ne détachant pas mon regard de la demoiselle. Des propos plus effrayant les uns que les autres. « C'est génial frérot, tu as enfin trouvé quelqu'un qui accepte enfin de coucher avec toi malgré l'herpès présente sur ton gland ! Mais comme je te le dis souvent, il ne faut pas en vouloir aux autres, c'est une maladie extrêmement transmissible et voilà que tu as trouvé une fille gentille, belle et totalement compréhensive ! Bienvenue dans la famille ! » conclus-je en prenant dans mes bras la jolie brune. J'avais bien accentué le mot "enfin" pour lui faire comprendre que toutes les filles refusaient de s'envoyer en l'air, ce qui était naturellement faux mais par bonheur, elle y crut. Elle se mit à pleurer, se rhabilla à une vitesse impressionnante et baffa David en le traitant de gros con. Elle partit en claquant la porte, tandis que moi ; je pouffai de rire, content de ma ruse. « Adios, hmph » lançai-je en imitant la mimique qu'avait faite mon frère en la saluant, alors qu'elle sortait seulement de la douche. Je jetai mon pot de yaourt à la poubelle avant de partir dans la chambre de mon frère. Quel bordel monstre. Des chaussettes, des slips, des t-shirts, à terre. Des posters de femmes nus et des bouteilles de bières à moitié vide. J'avais parfois l'impression de vivre avec un adolescent ! Puis ne parlons pas de l'odeur, je compris de suite le pourquoi de leur escapade faite au salon et non ici ! Une odeur de mâle, de bière et de chaussettes sales. Je réussis à braver les montagnes de vêtements à terre et atteignis sa fenêtre que j'ouvris dans le but d'aérer. Un délicieux courant d'air s'empara de la chambre, ce qui me fit finement sourire. Je pris de quoi l'habiller, -car oui, il était toujours nu et ce n'était pas lui qui irait chercher ses vêtements- et je lui tendis après m'être rendu au salon. « Habilles toi » lui ordonnai-je. Je n'étais pas sa mère, ni son père mais je devais me comporter tel que. Ce mec n'était qu'un gamin, la seule différence était qu'il avait terminé sa puberté, c'est tout. « Tu laveras ta chambre, l'aspirateur est dans le placard à balais juste à côté de l'entrée. Tu sais, un aspirateur, c'est ce qui sert à aspirer tout ce qui fait que ta chambre est horriblement sale. ». Je lui souri en pointant du doigt le placard à balais. À priori, David savait où se trouvait la "pièce", mais bon, avec lui ; je m'attendais à tout. « On voit vraiment que ta mère ne t'as pas élevée hin » dis-je en soupirant, ce fut après coup que je remarquai que mes paroles étaient tout bonnement odieuses. Je tenus à m'excuser, ma bouche était entre-ouverte mais aucun son ne sortait. Je fis demi-tour sur moi même et partis en direction de ma chambre pour faire mon lit et aérer à mon tour ma pièce.

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David-Sullivan Jones
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MessageSujet: Re: ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker   ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker Icon_minitimeSam 26 Fév - 2:16

Émergeant à peine, réveillé par la lumière qui inondait le salon et par le vacarme que faisait Parker – j’avoue que mon mal de crâne accentuait certainement le véritable volume sonore de ce qu’il faisait, mais quand même – j’avais eu le plaisir de commencer ma journée en envoyant mon frère se faire voir. Merveilleux. Quand j’ai eu suffisamment lutté pour réussir à m’extraire du canapé ou j’avais passé la fin de ma nuit, j’avais foncé droit vers le frigo, ignorant Parker et le fait qu’il venait de découvrir la jeune femme qui avait passé la nuit avec moi lorsque celle-ci était sortie de la salle de bain. Je m’étais d’ailleurs empressé de la saluer, faisant un gros effort pour trouver son prénom – même si ces efforts furent vains. Je n’eus pas le temps de comprendre ce qui se passait, que mon frère se dirigeait vers elle, et la prenait par l’épaule en s’adressant à elle d’un ton condescendant qui sonnait extrêmement faux dans sa bouche, à mon gout – si bien que lorsqu’il eut terminé son discours je faisais une grimace si convaincante qu’on aurait réellement pu croire que la comédie de mon frère me filait la gerbe. « C'est génial frérot, tu as enfin trouvé quelqu'un qui accepte enfin de coucher avec toi malgré l'herpès présente sur ton gland ! Mais comme je te le dis souvent, il ne faut pas en vouloir aux autres, c'est une maladie extrêmement transmissible et voilà que tu as trouvé une fille gentille, belle et totalement compréhensive ! Bienvenue dans la famille ! » Waow. C’était réellement du grand Parker, ça. Je ne trouvais pourtant pas nécessaire de répliquer : ce serait gaspiller de l’énergie à trouver une réplique cinglante à lui lancer alors que je ne reverrais jamais cette fille, aucun intérêt. Pour une raison que je ne comprenais pas – car je ne trouvais pas mon frère crédible le moins du monde – la brunette crut à cela, et rassembla ses affaires en quatrième vitesse avant de foncer vers la porte d’entrée qu’elle claqua derrière elle avec violence – tout en ayant sympathiquement pensé à m’imprimer la marque des ses doigts sur la joue gauche. Remerciant mon frère d’un regard exaspéré tandis qu’il riait comme un idiot, je portais ma main à ma mâchoire tout en la faisant bouger de gauche à droite.

Parker venait de prendre la direction de ma chambre – qui, j’en avais conscience, était dans un état pitoyable en ce moment. Je n’avais pas le cœur, ni la tête à faire le ménage, pas ces jours ci. La preuve en était mon escapade de cette nuit, et le réveil merveilleux que m’avait offert mon frère. Je n’étais pas en état. Je l’avais regardé faire – je le voyais s’affairer à enjamber mes fringues qui jonchaient le sol – tout en me réinstallant sur le canapé, attendant qu’il ait terminé sa comédie. « Habille-toi » m’avait-il lancé en me jetant un jean et un tee-shirt au visage – que j’avais tout de même intercepté, mes sens s’étant enfin réveillés après cette bien courte nuit. J’ai cru rêver quand il s’est lancé dans un discours sur le fait que je devais ranger ma chambre et nettoyer, j’ai d’ailleurs complètement décroché à ce moment et n’ai pas réellement entendu – écouté – ce qu’il m’avait dit. En général, j’avais beaucoup de mal à rester concentré sur ce qu’il pouvait dire, je déconnectais très vite. « On voit vraiment que ta mère ne t'as pas élevé, hein. » Aïe. Alors que j’étais en train de passer mon jean, je me figeai, levant les yeux vers lui. Il savait pertinemment que ce sujet était sensible : ma mère. Oui, je l’avais quittée alors que je n’étais encore qu’un gosse pour venir m’installer chez mon père, parce que ma mère était trop jeune pour m’avoir. C’était du moins ce que j’avais toujours pensé, toujours cru, car oui elle ne s’était pas montrée à la hauteur avec moi, et dans mon éducation ; mais elle m’aimait, j’en étais certain. Non, mon enfance n’avait pas été des plus belles. Alors parler de ma mère, à fortiori avec cet idiot qui ne savait pas de quoi il parlait, ça m’énervait. Je lui lançai un regard noir. « Ne parle pas de ma mère, crétin. » lui dis-je de mon ton le plus froid. Je me dirigeai vers la salle de bain, passant à côté de lui – qui partait vers sa chambre au même moment. J’ai laissé un temps s’écouler, histoire de me calmer un peu ; je m’étais passé un peu d’eau sur le visage et avais brossé mes dents. Et puis merde, il m’avait provoqué, je me devais de me mettre à son niveau. Depuis la salle de bain, on voyait l’intérieur de la chambre de mon frère, qui avait ouvert sa fenêtre d’ailleurs. Je m’appuyai dans l’encadrement de la porte, prenant mon air le plus nonchalant possible, avant de laisser échapper un éclat de rire – moqueur, évidemment – pour attirer son attention ; car je savais que même s’il ne me regardait pas, il serait bien obligé de m’entendre. « Sérieux, mec. Une MST ? Nan, t’as rien trouvé de moins débile ? T’avais qu’à le dire, tu sais j’suis partageur ; je suis sur qu’en faisant un effort – ok, un gros effort – t’aurais pu lui plaire et te la faire. Si tu me l’avais simplement dit au lieu de te rendre ridicule, j’aurais pu t’arranger le coup.. » Je ris de nouveau. « Enfin maintenant c’est clair qu’elle voudra plus coucher avec le frère du mec à la prétendue MST, tu t’es grillé.. » Puéril, stupide, mais digne de lui. Il allait très certainement répondre par un truc à la Parker, mais je m’en foutais complètement. Ma journée avait mal commencé, et c’était sa faute.


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Parker E. Ermes
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MessageSujet: Re: ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker   ▬ The girls parade. Slapping parade. DavidandParker Icon_minitimeSam 26 Fév - 14:13

The girls parade &
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« Sérieux, mec. Une MST ? Nan, t’as rien trouvé de moins débile ? T’avais qu’à le dire, tu sais j’suis partageur ; je suis sur qu’en faisant un effort – ok, un gros effort – t’aurais pu lui plaire et te la faire. Si tu me l’avais simplement dit au lieu de te rendre ridicule, j’aurais pu t’arranger le coup.. Enfin maintenant c’est clair qu’elle voudra plus coucher avec le frère du mec à la prétendue MST, tu t’es grillé.. » me glissa mon idiot de frère, adossé contre l'encadrement de la porte et qui me regardai froidement. J'étais de dos à lui, mais la glace en face de moi nous permettait de nous regarder, de nous détester du regard. Je ne savais même pas ce que je pouvais lui répondre, il était si gamin que ça me refroidissait fortement. Mais ne pas lui répondre serait signe de soumission, et je détestais être inférieure aux autres, surtout à mon frère -qui entre nous, n'était qu'un incapable- . Je n'irais pas lui répondre quelque chose avec du mordant, quelque chose d'hostile, non. J'allais lui faire comme à mon habitude un triste constat de sa vie actuelle et une morale au passage. « David, pour qui te prends-tu ? Tu crois vraiment que ramener un tas de filles à l'appart', va t'amuser toute ta vie ? » lui dis-je. Je sus rien qu'en citant mes propos qu'il allait me répondre par un "oui" accompagné de l'une de ses mimiques débiles. « Ne me réponds pas oui ou je t'en colle une. » J'avais finis de faire mon lit, je commençais à m'habiller. J'avais prévu de rester toute la journée ici, mais à quoi bon, pour me taper l'autre débile de service ? Non merci. « Grandis un peu, merde à la fin ! J'en ai marre, marre de devoir jouer ton père ! Si personne n'a été là pour t'élever, c'est ton problème, pas le miens ! Mais ne viens pas me faire chier à longueur de journée ! Ta crise d'adolescence, tu l'as fait ailleurs ! ». Vêtu d'un t-shirt marron accompagné de bretelles noires en cuir, d'un jean straight bleu clair et de mes converses blanches, je partis dans la cuisine, au passage, j'étais passé vers mon frère et j'en avais profité pour lui rentrer dedans et lui lancer le plus noir des regards. Je comptai reprendre quelque chose à bouffer, mais non, l'autre con m'avait coupé l'appétit. « Je me casse » conclus-je en prenant le pas, j'appuyai violemment sur la poignée de la porte d'entrée. Cette dernière me resta dans la main. Voilà que j'avais trouvé le moyen de rester enfermé toute la journée avec l'énergue humaine qui me servait de frère. « Putain de merde de sa mère la russe ! » hurlai-je de rage ! « Regarde ce que tu m'as fait faire ! ». Je jetai la poignée à terre, ce qui provoqua un bruit sourd et strident qui résonna dans tout l'appartement. J'avais cette particularité de toujours mettre la faute sur les autres lorsqu'il m'arrivait une bricole de ce genre.

Je tournai en rond dans l'appartement, en soufflant fortement pour décompresser de cette dose de stress matinale. Je m'assis donc sur le canapé, le fameux canapé où David avait dormi, nu. À cette pensé, je lui soufflai alors « Je te déteste. ». Ce qui était faux, car oui, j'aimais mon frère, oui notre père avait raison, avoir cette appartement à deux m'avait rapproché de lui, mais bon sang qu'il m'agaçait. Mais c'était de sa faute, il ne me respectait pas. Il n'en faisait qu'à sa tête, il était digne d'un ingrat abrutis ! Parfois, j'avais envie de le prendre dans mes bras, quand j'allais pas bien ou quand je comprenais qu'il n'était pas dans son assiettes. Parfois, j'avais envie de lui proposer d'assister à un match de basketball avec moi. Parfois, j'avais envie de le battre à la console. Parfois, j'avais envie de souper paisiblement avec lui et de discuter de notre journée. Mais j'avais compris -depuis longtemps- qu'avec lui, tout ceci était impossible, que c'était que de la pure et simple utopie. « Appelle le serrurier, s'il-te-plaît David ».
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