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 And then she helped me...

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A. Caleb Obson
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A. Caleb Obson

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MessageSujet: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeJeu 17 Fév - 13:05

And then she helped me... 287hp34 And then she helped me... Lukeg21
" And then she helped me... "


J’étais loin d’être le genre de personne qui souhaitait faire pitié afin d’avoir de l’aide. Au contraire, m’en sortir seul avait été d’une importance capitale pour moi. Et j’y étais arrivé plutôt bien. Et ce n’était aujourd’hui que j’allais changer. Même si je n’étais pas dans un état « normal ». J’avais pourtant l’habitude de « faire la fête », de boire et de me retrouver totalement défoncé. A m’entendre, on dirait justement que je ne suis qu’un pauvre débauché. Que je vous rassure, je ne sors pas tous les soirs et je ne me mets pas à plat à chaque fois. Mais je ne nie pas que ça m’est arrivé. Cependant, en être malade ainsi, jamais.

Peut-être avais-je trop dormi sur ce sol. Peut-être avais-je trop attendu par rapport à d’habitude. J’avais toujours un paquet de gâteau ou de chips avec moi en général, près de mon lit. Ainsi qu’une bouteille d’eau. Or, là, je n’avais rien. Les habitudes qui changeaient, ce n’était jamais facile de s’y faire. Oubliant quelques secondes Elea qui, dans mon esprit venait de partir en me laissant presque mort, je tapais comme un dératé contre la porte. Surpris de ne pas entendre le chien de Simon. Cela voulait dire qu’il n’était pas là. Ma chance. J’allais tenter, vaguement vu les étoiles qui me brouillaient la vue et le sentiment que j’allais m’effondrer, de prendre mes clés afin d’ouvrir la porte, et à la limite de tomber sur le sol du salon. Mais on me les arracha, assez brutalement.

« Qu’est-ce tu fais ? Je peux le faire, tu sais. Je suis assez grand pour m’occuper de moi ». J’aurais voulu pour le coup être plus agressif, mais même ça, je n’en avais plus la force. Alors je la laissais faire. Étrange qu’elle veuille m’aider, même si ça semblait l’énerver elle-même. Le geste était « différent » et plaisant. La porte s’ouvrit et, encore plus étrange, elle passa un de mes bras sur ses épaules, si menues comparées à mon corps, que je faillis en rire. Elle sentait divinement bon. Comme d’habitude. Mais en comparaison à la mienne, qui empestait presque tout l’appartement à présent, c’était une source d’air frais. Et malgré sa « minceur », elle était assez forte pour me porter jusqu’au canapé du salon. Comme quoi, il ne fallait se fier aux apparences, je vous l’avais dit.

« Faudrait penser à maigrir ! »

« Faudrait penser à grossir, ma belle. Te remplumer un peu, ça ne te ferait pas de mal », arrivais-je à répliquer malgré mon état second. J’avais presque du mal à respirer. Je détestais me retrouver faible face à elle. Et surtout me rabaisser à lui demander de m’aider. Mais mes parents m’avaient appris que parfois, seulement parfois, en demander ne faisait pas de moi un « nul ». Alors je baissais les armes et décidais de ne plus penser à ce qu’elle pouvait faire ailleurs. Ni à notre « relation libre ». Mais à la femme qu’elle était.

« S’te plait… tu peux m’apporter un verre d’eau frais ? » dis-je en posant ma main sur mon front. J’avais l’impression que le marteau piqueur allait faire un trou et sortir d’une minute à l’autre, tel un film d’épouvante. « Merci », murmurais-je, sans penser qu’elle entendrait ou quoi que ce soit.

CREDITS - Castiells & Matchbox.
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeJeu 17 Fév - 18:50



please hate me but don't love me
J'aimais aider mon prochain cependant j'étais bien trop maladroite et bien trop impulsive pour bien aider une personne dans le besoin. Et pour dire vrai je n'étais pas Daphné. Daphy était patiente, douce et attentionné en même temps elle n'était pas infirmière pour rien. Jamais dans ma vie je n'avais eus la chance ou la malchance de m'occuper d'une autre personne. Les nourrices étaient là pour ça après tout et bien sur il avait été hors de question pour ma mère de venir au chevet de son ainée malade. « Qu’est-ce tu fais ? Je peux le faire, tu sais. Je suis assez grand pour m’occuper de moi ». Bizarrement je m'attendais à cette réaction de sa part car après qui était le mieux placé que mon double masculin pour me comprendre. Pour être franche je me demandais bien ce que j'étais en train de faire. Pourquoi lui ? Certes par le passé j'avais déjà tenu les cheveux de Daphy lorsqu'elle avait été malade, la gastro-entérite ne l'avait pas épargnée. Alors j'avais entendu patiemment à côté mais surtout derrière la porte, mes doigts dans les oreilles pour ne pas l'entendre sous peine de la rejoindre. Et non je n'étais pas très courageuse mais après tout on m'aimait aussi pour ça. J'étais pleine de défauts tout comme Caleb. C'est vrai il n'était pas tout blanc et moi toute noire. Et comme toujours je revenais à lui. Agaçant !!! Il puait le tabac froid ce qui me donna rapidement la nausée. Je n'aimais pas sentir l'alcool mais le tabac était dix fois pire, je n'étais pas une personne chiante vis à vis de la cigarette. Même si je n'étais qu'une fumeuse occasionnelle, la fumée ne m'insupportais pas mais le tabac froid, beurk !!! Les pas jusqu'à son canapé furent une torture alors que tant bien que mal je gardais ma mine impassible. Mon souffle court et la grimace qui se peignait sur mon visage était la preuve de ma souffrance mais ça Caleb était bien trop mort pour s'en apercevoir. Il devait croire que j'étais super forte au moins je pourrais toujours le menacer à ce sujet même si je me pensais peut crédible à ce sujet. Certes je pouvais être menaçante cependant de là à faire peur j'en doutais fortement. C'est vrai j'étais loin d'en avoir la carrure et mon visage plutôt doux était plus apprécié par les enfants que les adultes si vous voyez ce que je veux dire. J'aimais les enfants et il me le rendait bien. Nombreux étaient ceux qui me prenait comme modèle tout en me collant à mon plus grand regret. Vraiment il y avait largement mieux à Boston comme exemple que moi !

« Faudrait penser à grossir, ma belle. Te remplumer un peu, ça ne te ferait pas de mal » Ma belle ! J'allais le tuer vraiment ! Comme si j'étais la seule … Au moins j'espérais voir dans ses conquêtes des belles femmes qui pourraient me rendre verte de leur beauté pour me dire que dans un sens que Caleb ne prenait pas n'importe qui à moins que je ne sois l'exception qui confirme la règle. Je ne me trouvais pas foncièrement jolie, j'étais banale. C'est vrai tout un tas de fille dans mon genre courraient les rues de Boston et pour être franche je me moquais totalement de ça. Juger sur l'apparence, pathétique ! Cependant je semblais être apprécié de la gente masculine à moins que ce ne soit ma peur de l'engagement qui les attiraient à moi. Une fille qui ne rêvait pas de vous mettre la corde au cou, le pied vraiment. « Il me semblait pourtant que tu aimais chaque parcelle de mon corps et tu peux toujours mourir pour que je vienne à prendre du poids pour toi ! » Non je n'étais pas maigre, je n'avais juste que très peu de gras dans mon organisme. Je mangeais à ma faim et dans mon cas je mangeais énormément sans prendre le moindre kilos. Alors certes je n'avais pas une poitrine pulpeuse et généreuse mais mes petites mandarines me convenaient parfaitement, faut dire aussi qu'elles semblait appréciées le rembourrage de ma lingerie. Quand à mes fesses ben j'en avais mais fallait faire un léger effort pour les trouver. Bref là n'était pas la question j'aimais mon corps et cela me suffisait ! Il gisait sur le canapé alors que je détournais les yeux de son corps dans un état déplorable, je ne supportais pas de le voir ainsi. Pourquoi avait-il fait ça devant moi ? Pourquoi ? Sa vision me faisait souffrir pourtant au lieu de fuir comme mon instinct me le dicter, je restais là dans son appartement immobile tout en me demandant quoi faire pour le soulager. « S’te plait… tu peux m’apporter un verre d’eau frais ? » De l'eau j'aurais dû y penser plus tôt pourtant tout mon esprit s'embrouiller dans son appartement. Certes j'y étais déjà rentré cependant je n'y avais jamais porté attention bien trop occupé pour faire l'amour sauvagement avec un de ses habitants. Je ne connaissais que peu son colocataire un certains Simon assez charmant pour le peu que j'avais pus en voir. Je me mordais les lèvres tout en posant mon regard sur lui avant de me diriger vers la petite cuisine américaine proche de l'entrée. Soupirant j'ouvris de nombreux tiroir avant de tomber enfin sur un verre. Je me sentais honteuse de fouiller dans leur intimité même si au fond cela était dans le but de l'aider. Eau du robinet ou bouteille d'eau ? Je n'avais pas de bouteille d'eau sous la main alors je n'eus d'autre choix que de faire couler l'eau du robinet. Elle n'était pas si mauvaise que ça, c'est vrai j'en avais bu par le passé pourtant j'étais encore en vie et en pleine santé. Mon verre d'eau à la main, je décidais enfin de lâcher mon sac qui pris place sur un des meubles de la cuisine. Vu la main sur son crâne, la gueule de bois n'était pas loin. Et en tant que bourrée à mes heures perdues j'avais toujours mon remède miracle dans mon sac, un remède qui résidait seulement en des aspirines effervescent. Ignoble à avaler mais très efficace. Je laissais un cachet tomber dans le verre puis un second avant de m'arrêter, dans mon cas j'en prenais bien plus mais bon il n'était pas question de lui mais de moi.

« Merci » Il avait prononcé ses mots ou du moins murmurer alors que je m'approchais de lui mon verre pétillant à la main. Vraiment je n'étais pas du tout crédible en infirmière. Soupirant je lui tendais le verre tout en faisant mine de ne pas être touchée par ce simple mot. Ce simple mot qui m'avait attendrie, ce simple mot qui était si beau dans sa bouche. Je n'étais pas habituée à autant de gentillesse de sa part et encore moins de la mienne. Je voulais l'aider pour qu'il soit à nouveau sur pied non pour me faire l'amour mais juste pour le voir en forme et non comme un déchet gisant sur son canapé. « Tu veux autre … Et mince, je suis pas ta bonne, ok ! » Pourquoi ? Pourquoi je m'étais sentis obligée d'être une nouvelle fois infecte avec lui alors qu'il était dans un piteux état. J'aurais dû être près de lui pourtant je n'en avais pas la force. Je n'étais qu'un coup comme un autre pour lui et rien d'autre et l'idée d'être plus m'effrayait au plus au point.
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeJeu 17 Fév - 20:07

Je devais bien l’admettre, être malade était quelque chose qui ne m’arrivait jamais. Je crois bien que la dernière fois, je devais avoir 14 ans et c’était la varicelle qui m’avait mis KO. Depuis, les rhumes et les petites angines ou quoi, ça ne m’avait jamais arrêté. Ni mis dans un état aussi désastreux que cette soirée de débauche totale avec Théo. J’aurais bien aimé voir sa tronche également, à celui-là. Il ne devait pas être mieux, de ce que je m’en souviens. Il dansait d’une manière « mal assurée » et bégayais plus qu’il ne parlait, dans mes souvenirs. Non pas que je faisais mieux. Mais les images me revenaient petit à petit. On avait tout de même bien rigolé. Je tenterai de m’en souvenir une fois que j’irai mieux.

Je n’aurais pu rêver de meilleure infirmière qu’Elea. Pas parce qu’elle savait s’y prendre. A la voir aussi indécise et combattre ses sentiments (je le lisais sur son visage), il était évident qu’elle détestait faire ça, encore plus pour ma pomme. Mais elle le faisait quand même. Et ça comptait. Bordel, pourquoi ça comptait, hein ? Que je suis con. Ça aurait été Mila ou Bridie, j’aurais pu en rire et j’aurais pu être « détendu ». Mais avec Elea, je faisais toujours attention d’être au mieux. De l’envoyer chier et de lui balancer des horreurs, c’était une chose. N’empêche que je me faisais toujours « présentable » quand je la voyais. Je ne sais plus qui m’avait balancé un jour, sûrement un stupide voisin, en la voyant sortir de chez moi après un énième ébat : « Faut en avoir dans les idées avec celle-là, hein ? Y a rien à peloter ». C’en était suivi un éclat de rire de ma part. Avant que je ne lui foute mon poing en pleine poire. L’insulter, il n’y avait que moi qui avait ce droit. Les autres, je leur rentrais dans le lard. Surtout pour dire ce genre de conneries. J’en avais connu des femmes, plus qu’il n’en fallait. Aucune ne lui arrivait à la cheville. Mais ça, plutôt crevé que de le lui dire.

« Il me semblait pourtant que tu aimais chaque parcelle de mon corps, et tu peux toujours mourir pour que je vienne à prendre du poids pour toi ! »

J’arrivais à esquisser un léger sourire. Oh, ça oui, je pouvais rêver. Et en même temps, je m’en moquais éperdument. Son corps était parfait tel qu’il était. Sa peau était douce, trop douce pour être réelle. Et elle répondait tellement facilement à mes caresses. C’était un régal que de voir les frissons l’envahirent dans ces moments-là. Elle pouvait me balancer tant qu’elle voulait qu’elle simulait (parfois), elle ne me ferait pas croire qu’elle ne ressentait aucun plaisir dans mes bras. D’ailleurs, elle revenait toujours. Tout comme moi. Je connaissais ces parcelles de son corps dont elle parlait, par cœur. Je savais où la caresser pour la rendre dingue. Et elle en savait autant me concernant.

« Mes mains et ma bouche adorent chaque parcelle de ton corps, c’est vrai. Ils l’ont prouvé plusieurs fois, hein ? » divaguais-je un peu. Je ne parlais plus de manière agressive. Je n’avais même pas envie de me battre avec elle. Cela faisait plusieurs semaines maintenant qu’on devenait de plus en plus… hargneux l’un envers l’autre. Je me demandais pourquoi. Il suffisait juste de lui dire : « Écoute, j’ai une idée. Si on changeait un peu les règles ? Si on se disait… qu’on ne couchait plus avec personne d’autre que nous. Enfin, je me comprends… mais tant qu’on veut l’un de l’autre, ça serait cool de ne voir personne d’autre… dès qu’on en aurait marre, ça serait fini ». Mais bien sûr, je me secouais la tronche en pensant ça. C’était ridicule. Et elle me rirait sûrement au nez, comme pour me dire « Mais coco, si tu veux de l’exclusivité, c’est simple… trouve quelqu’un d’autre et oublie-moi ». Elle me l’avait bien fait comprendre lors de notre « première fois ».

Depuis, on s’appelait à chaque fois. Parfois même, on allait juste chez l’un ou chez l’autre. Sans être totalement sûr de le trouver… seul. Mais c’était plus fort que nous. Que moi. Ces derniers temps, et c’était l’horreur, il m’arrivait même de penser à elle « en pleine action » avec une autre. Quand c’était arrivé la première fois, j’avais halluciné. Ça m’avait coupé dans mon élan. Depuis, je me demandais pour quelles raisons elle me hantait ainsi. Je refusais d’admettre et d’y poser des mots. Des pensées. Je ne voulais pas qu’elle soit si « importante ». C’était aussi simple et aussi catastrophique que ça.

Elle m’apporta mon verre d’eau. Toujours aussi mal à l’aise, ne sachant pas quoi faire de ses bras. Partir ? Ou rester ? Le combat qu’elle menait intérieurement était fasciné à voir sur son visage. J’avais beau être « à l’ouest », je pouvais encore la regarder. « Tu veux… Et mince, je suis pas ta bonne ! » finit-elle par me lancer. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je venais d’apercevoir cette douceur que j’avais déjà aperçu un millier de fois. Qu’elle s’obstinait d’effacer la seconde d’après. J’ignorais totalement ce qui l’avait « meurtri » à ce point. Au point de ne pas vouloir montrer de faiblesse. De ne pas s’ouvrir aux autres. Totalement. Je n’avais aucun conseil à lui donner, bien sûr, étant pareil. Mais de le remarquer chez quelqu’un d’autre me poussait à me poser la question. Avions-nous raison de nous barricader ainsi ? Quand je voyais les autres voisins, certains totalement heureux et épanouis dans leurs relations, qu’elle soit compliquée ou non. Une fois, l’une d’entre elle (que j’emmerdais à chaque fois parce qu’elle passait son temps à « coller » les nouveaux garçons avec qui elle sortait) m’avait balancé : « Peut-être que je m’attache trop vite et que je tombe trop vite amoureuse… mais au moins j’y crois. Et tu sais quoi ? Dans des années, quand je serai entourée de mes petit enfants… toi, tu seras seul chez toi, avec une bière à la main et des souvenirs de débauches pleins la tête ». J’avais ri. Mais ça m’avait fait tilt.

Voulais-je réellement être seul des années plus tard ?

« Non, tu n’es pas ma bonne… mais je te remercie pour le verre. Si tu veux y aller, je ne te retiens pas, El’. Je ne tiens pas à ce que tu me vois dans cet état de toute façon. ».

Première fois que je lui disais un truc vulnérable. Décidément, être malade ne me réussissais pas vraiment.
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeVen 18 Fév - 2:34

« Mes mains et ma bouche adorent chaque parcelle de ton corps, c’est vrai. Ils l’ont prouvé plusieurs fois, hein ? » Je levais les yeux au ciel face à sa remarque pour le moins réaliste. En même temps fallait dire aussi que le jeune homme savait user de ses mains et de sa langue pour me procurer un certains plaisir. Il savait où aller pour me faire de l'effet, pas que ce soit bien étant donné qu'il représentait à présent ma plus grande faiblesse en ce monde. En un claquant de doigts je devais le jouet de ses désirs, une simple poupée qui se laissait malmener tout en se sentant vivante comme jamais. Je voulais sentir sa peau palpitait sous mes doigts experts, je voulais me rendre sourde par les battements de mon cœur tout en sentant le souffle chaud et rauque de mon amant. Mais surtout je voulais prendre vie dans son regard l'espace d'une seconde. Cette seconde où je me laisser guider par mes envies et par mes hormones, cette seconde où je pensais qu'une histoire d'amour profonde et sincère était possible entre nous, malheureusement la seconde plus tard, la vie me percutait tout en rendant faible comme jamais. Je reprenais alors mon masque de sarcasmes, le cœur lourd entre regret et douleur. J'hochais doucement la tête en réponse à sa dernière question. Il me connaissait sous le bout des doigts, effrayant vraiment ! Je n'étais pas la femme faite pour un seul et unique homme. Je n'étais pas la femme faîtes pour lui, j'allais le ronger lentement tel un chien qui souhaite faire durer le plaisir. Et bien sur malgré tout mon comportement je ne voulais en aucun cas le faire souffrir. Par le passé quand l'amour était encore présent dans mon existence, la jalousie me bouffait tout en rendant la vie impossible à Allistair. Certes la jalousie me rongeait à petit feu concernant Caleb mais je souffrais seule sans l'emporter dans ma chute. Je le préserver en quelque sorte de la personne que j'étais. J'aurais aimé croire qu'un avenir florissant nous attendait main dans la main mais tout ceci n'était qu'un rêve et tout le monde sait que les rêves ne se réalisent jamais ...Je me sentais tellement impuissante face à l'état de mon amant, certes il n'était pas en train de mourir juste en train de décuver cependant voir une personne mal près de moi, me mettait les nerfs à fleur de peau. Surement l'une des nombreuses raisons qui me faisait détester les hôpitaux ainsi que les murs blancs impersonnels et surtout l'odeur de désinfectant qui y régnait. Je fuyais les hôpitaux comme la peste et je priais pour ne pas avoir l'appendicite. Au moins j'avais trouvé une bonne raison pour arrêter de me ronger les ongles. J'avais envie d'hurler mon désarroi mais il était là à me fixer avec sa mine absente que je ne lui connaissais guère. Son regard semblait s'égarer dans les courbures de mes formes tout en le laissant pensif. A quoi pensait il ? J'aurais tout donné pour être dans sa tête l'espace d'un instant. Je voulais savoir si ma présence l'indifférait tant que ça … Je me mordais la lèvre face la frustration qui inonda mon esprit et mon corps pour le rendre encore plus tendu. J'étais sur de trouver une petite culotte laissée par une de ses conquêtes en souvenir de leur nuit torride et rien que cette idée me mettait hors de moi. C'était mes shortys qui devaient peupler le dessous de son lit et non celle d'autres ! A l'avenir telle sera ma future mission, quoique non je n'allais pas me rabaisser à un chien ne souhaitant qu'une chose marqué son territoire. Il était de libre de ses choix et mon dieu que c'était pathétique, nul, horrible, dégoutant !

« Non, tu n’es pas ma bonne… mais je te remercie pour le verre. Si tu veux y aller, je ne te retiens pas, El’. Je ne tiens pas à ce que tu me vois dans cet état de toute façon. » Je frémissais de colère face à ses nouvelles paroles qui méritait franchement une bonne claque. Me pinçant l'arrête du nez je fermais les yeux en instant tout en laissant un murmure s'échappait de mes lèvres pourtant serrées. « Imbécile ... » . j'étais persuadée qu'il n'avait rien entendu vu son état cependant concernant Caleb je ne devais être sur de rien. Je soupirais bruyamment pour attirer son attention sur moi avant de répliquer sèchement. « Parce que tu penses avoir le choix ! Tu vas devoir me supporter encore longtemps car il est hors de question que je te laisse seul dans ton état pitoyable et garde s'il te plait tes merci pour attendrir une idiote que tu mettras sans problème dans ton pieux ! » Non vraiment il rêvait, il était hors de question que je vienne à le laisser pourrir dans son appartement alors qu'il n'était pas capable de se lever. La paix n'était pas pour tout de suite alors que je posais un regard pour la première fois dénudé de toute violence et de moquerie envers le jeune homme. « Où sont les couvertures ? » J'avais posé cette question sans même le regarder. Tout était à présent clair dans mon esprit, de un je devais tout faire pour qu'il ne meurt pas de froid (…) De deux je devais lui enlever ses habits puants sans avoir de pensées mal placées ce qui allait être mémorable en trois pourquoi pas lui faire prendre une douche (non là vraiment mes limites allaient vite être à bout) et en quatre, le faire manger tout en le forçant s'il ne le souhaitait pas. Bon vu comme ça le programme allait être dur à tenir mais je ne m'appelais pas Elea pour rien. Le défi était haut mais j'étais prête à le relever, juste une chose je devais juste ne pas trop le regarder tout en mettant de côté son identité. Voilà il n'était qu'un pauvre sdf inconnu à qui je portais secours … mais bien sur !
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeVen 18 Fév - 14:48

« Imbécile ... Parce que tu penses avoir le choix ! Tu vas devoir me supporter encore longtemps car il est hors de question que je te laisse seul dans ton état pitoyable et garde s'il te plait tes mercis pour attendrir une idiote que tu mettras sans problème dans ton pieu ! »

J’avais besoin de quelques secondes pour assimiler ses paroles. Quand on était totalement HS comme ça, les mots venaient avec un peu plus de lenteur que d’habitude. J’allais donc devoir la supporter ? Elle allait réellement « prendre soin de moi ». Ça ne lui ressemblait pas du tout. Mais je me retiendrais de faire ce genre de remarque. C’était une occasion unique de voir cette facette de sa personnalité. Et surtout une autre facette de notre relation. Voir s’il était possible de passer du temps ensemble sans se dépoiler.

« Oh… jalouse ? » ricanais-je en souriant. « Elles ne sont pas toutes idiotes, hein… regarde-toi », dis-je pour la complimenter. Mais je n’étais pas sûr que de parler des femmes qui visitaient mon lit soit une bonne idée. Ça semblait réellement l’énerver. Ça voulait dire quoi ? Était-elle vraiment jalouse ? J’aurais bien voulu savoir la vérité pour le coup. J’aurais pu rétorquer sur le nombre d’amants qui passaient dans le sien, mais je n’en avais même pas la force. « Pas besoin d’être jalouse de toute façon. Je n’en ai aucune dans mon répertoire, ni même aucune qui viendrait pour « m’aider ». Je ne suis qu’un « objet sexuel », ne l’oublie pas, » fis-je un clin d’œil, mais plus pathétique qu’autre chose. Je le voulais bien, de toute façon. Être leur « partenaire » et rien d’autre. Alors pourquoi se plaindre ? Les paroles de la voisine résonnaient en moi comme un mauvais disque rayé.

« En gros, t’es la seule à pouvoir tenir ce rôle… » ce qui voulait plus dire qu’elle était la seule à vraiment compter. Mais avec ma voix pâteuse et mes propos qui sonnaient incohérents, je n’étais pas sûr qu’elle comprenne la nuance. Mais plutôt qu’elle me grogne dessus, comme précédemment. Ce n’était pas du tout le moment de parler « relation », de toute manière. Peut-être mieux valait que je la ferme. Et que je laisse couler.

« Où sont les couvertures ? »

Elle l’avait dit tout doucement. « Dans ma chambre. Le placard ». Il n’y en avait qu’un seul, ça serait vite trouvé. Elle disparut un instant. Rusty vient alors se coller à moi en miaulant. Le caressant machinalement, j’attendis qu’elle revienne. Je n’avais pas spécialement froid. J’avais même trop chaud. Pourtant, en touchant mon front, je le sentais glacé. Je ne m’étais loupé, c’était le moins qu’on puisse dire. J’allais devoir me débarrasser de ces vêtements. Et pas seulement maintenant. Ils puaient tellement que jamais plus je pourrais les remettre. Je commençais donc à déboutonner ma chemise. Rusty commença alors à se frotter à moi, pour réclamer ses caresses.

« Roh, toi… t’es vraiment le seul être au monde à m’aimer ainsi, hein. Tu crois qu’elle peut être aussi douce que toi ? » demandais-je idiotement, alors qu’elle revenait.
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeSam 19 Fév - 12:43

« Oh… jalouse ? » ricana-t-il. « Elles ne sont pas toutes idiotes, hein… regarde-toi ». Non vraiment il pensait me complimenter en me comparant à ses trainées qui lui servaient de maitresses. Bien sur que j'étais jalouse à l'idée que d'autres puissent l'avoir pour elle. Je n'aimais pas partager et ce depuis ma plus tendre enfance. Certes avec le temps j'avais pris à prêter certaine de mes affaires mais j'avais toujours une retenue et une méfiance sans faille. Et bien que j'étais riche il était hors de question par exemple que je vienne à prêter de l'argent à un soit disant ami, non vraiment. Surtout que cet argent était mon salaire versé par mon père et oui salaire ce rend mieux qu'argent de poche à 24 ans. Mon père était parfaite bon d'accord un peu bête en ce qui concernait les femmes cependant il avait toujours été la pour moi. Souriant et compréhensif nombreuses avaient été nos disputes dans ma phase rebelle cependant jamais il m'était venu à l'idée de lui faire du mal. Du moins je me vengeais sur ses conquêtes, Martha avait été la plus résistante et même si elle était à présent marié à lui, je n'avais pas dit mon dernier mot, un divorce est si vite arrivée … Quand à ma mère plus elle était loin de moi plus je me portais mieux, de toute façon je n'existais pas pour elle. Un déchet qui était sortit de son ventre contre son gré. Tant qu'elle prenait soin d'Olivia, je me moquais du reste même de sa haine envers ma personne. En même temps j'étais persuadée à présent d'être bien plus belle qu'elle et je rêvais en secret de la revoir pour voir des rides se dessiner sur son visage. « Pas besoin d’être jalouse de toute façon. Je n’en ai aucune dans mon répertoire, ni même aucune qui viendrait pour « m’aider ». Je ne suis qu’un « objet sexuel », ne l’oublie pas. » Cette fois ci c'était prouvé, Caleb était un idiot ! Et pas un petit, un triple idiot. Pas besoin d'être jalouse, non à peine alors qu'il me parlait de ses conquêtes. C'est vrai depuis quand on parlait de ses plan cul à un autre plan cul ? Surement une nouvelle mode pathétique et in. Je soupirais tout en levant les yeux au ciel, l'alcool ne lui réussissait pas mais vraiment. Le pauvre divagué en que moi j'aurais pu être jalouse de ses conquêtes d'une nuit … Il n'était pas qu'un objet sexuel comme il le disait si bien cependant il était hors de question que je vienne à lui dire le contraire. « Je ne vois pas de quoi tu te plains. Des hommes payeraient cher pour avoir ta vie et désolé de te l'apprendre mais je n'ai pas besoin d'être jalouse. » Mes derniers mots me donnèrent la nausée en pensant que nous n'étions et ne serions jamais un couple. C'était une histoire de sexe entre nous, juste ça. Pour une fois je n'avais pas été violente dans mes propos au contraire même. Ma voix trahissait elle ma souffrance à travers ces quelques mots, j'en doutais cependant je n'aimais guère la tournure que prenait notre discussion. J'avais peur, peur de le voir s'attacher sur moi en prenant en pitié la pauvre fille que j'étais.

« En gros, t’es la seule à pouvoir tenir ce rôle… » Je rigolais un instant tout en posant mon regard sur le jeune homme dont l'état ne semblait guère mieux. « Surtout la plus conne. » Je pensais chacun de mes mots . Après tout comme il l'avait dit plus tôt aucune de ses conquêtes n'auraient pris la peine de l'aider dans son état pourtant j'avais agis différent en devenant son infirmière personnelle l'espace de quelques minutes qui s'avéraient bien plus longues que je le pensais. J'avais pensé le laisser sur con canapé pour ensuite reprendre le chemin de mon appartement cependant à présent vu son état je ne pouvais le quitter comme ça. J'étais devenue en quelque sorte responsable de lui.« Dans ma chambre. Le placard » En silence, je prenais la direction de sa chambre, son intimité qui mon dieu était bien mieux rangé que la mienne. Bon d'accord il n'y avait qu'un placard alors que la mienne en était pleine à craquer cependant on pouvait marcher les yeux fermés sans tomber sur un objet suspect ce qui n'était pas le cas de ma chambre (…) Ranger était juste pour moi une grande perte de temps. J'ouvris sans problème le placard alors que l'odeur de Caleb m'enivrait peu à peu. J'eus l'envie de saisir une de ses chemises pour la renifler et pourquoi pas la voler pour m'endormir avec pourtant je ne fis rien. Je fermais les yeux un instant pour savourer cet instant avant que je ne prenne la couverture perchée tout en haut de l'armoire. Je revenais victorieuse alors qu'il se mit à nouveau à parler. « Roh, toi… t’es vraiment le seul être au monde à m’aimer ainsi, hein. Tu crois qu’elle peut être aussi douce que toi ? » Pourquoi il ne pouvait pas se taire, surtout qu'à présent il parlait à la boule de poil coller contre lui. La sale bête pour qui je ressentais de la jalousie, lui au moins il avait de la tendresse de son maitre. Jetant la couverture à côté de Caleb tout en faisant fuir le chat alors qu'un sourire se dessina sur mes lèvres, mon regard descendit vers la chemise à moitié défaite de mon ivrogne préféré. Soupirant tout en me mordant les lèvres pour ne pas répliquer à son ancienne phrase, je m'approchais de lui en toute innocence. Il voulait que je sois douce, il allait être servi ! Je me penchais vers lui alors que mes doigts déboutonnaient les boutons de sa chemise avec une simplicité alarmante. Je m'attelais alors à lui enlever sa chemise cependant c'était sans compter sur la résistance du jeune. « Arrête de gigoter ! Je vais pas te violer, juste préserver mon odorat de ta puanteur ! » Il l'avait bien cherché celle là.
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeSam 19 Fév - 14:20

FLASHBACK

Mes parents me rendaient rarement visite, étant donné leur emploi du temps chargé. Mais quand ils le faisaient, je tentais de les accueillir chaleureusement et dignement. Ils prenaient ma chambre, et je dormais sur le canapé. Il y a un peu plus d’un mois, j’ai reçu leur dernière visite du moment. Ils étaient à Boston pour deux jours. Ils semblaient « épanouis ». C’était le mot qui m’était venu à l’esprit. Et pour la première fois, j’avais pensé : « Et moi, je serais épanoui un jour ? » Bizarrement, quand ils n’étaient pas là, je me complaisais entièrement dans mon style de vie. Je ne croyais pas en l’amour. Mais quand je les voyais, aussi heureux ensemble et aussi complémentaires, je remettais mes principes en doute.

Pendant ces deux jours, évidemment, les questions avaient fusés. « Alors, le boulot ? Ça se passe toujours aussi bien ? Tu as un charmant colocataire, ça se passe bien aussi ? Et les amours, mon chéri ? » Ma mère rêvait de me voir avec quelqu’un. Que je me marie et que je lui donne des petits enfants. Je résistais de lui rétorquer « Pour quoi faire, tu n’es jamais là ». Mais c’était un coup bas. Seulement, cette fois, j’avais failli parler d’Elea. Spontanément. Sans réfléchir. Puis à la dernière minute, je m’étais arrêté. Et j’avais froncé les sourcils, irrité d’y avoir pensé. Au final, ils étaient partis sans savoir qu’elle existait. Et une part de moi le regrettais, mais je la camouflais bien profondément au fond de moi pour ne plus y penser.

END FLASHBACK

« Je ne vois pas de quoi tu te plains. Des hommes payeraient cher pour avoir ta vie et désolé de te l'apprendre mais je n'ai pas besoin d'être jalouse. »

Du progrès. Elle n’avait pas été « agressive ». Et au fond, je pense qu’elle était sérieuse. C’était vrai, les hommes rêvaient tous d’avoir la vie que je menais. Des aventures, des tas d’aventures sans lendemain, sans prise de tête avec des femmes consentantes. Pas d’attache, libre. Ouais, c’était tout ce dont on pouvait rêver… pendant un temps. Au bout d’un moment, on finissait par se poser les questions qui nous gâchent la vie. A se dire que c’est peut-être cool pendant un temps. Mais que ça lasse, parce qu’à la fin de la journée, au bout du compte… on est seul. Et la solitude, c’est nase. Je m’en contente, ayant souvent besoin d’être seul quand je bosse. Mais je mentirais si je disais que ça ne me pesait pas.

« Non. Pas besoin. Pourquoi le serais-tu ? Entre nous, il n’est pas question de ça. Bien sûr que non ». Je parlais, parlais dans le vent mais en disant des choses vraies et qui me brûlaient de l’intérieur. L’alcool vous faisait dire tout ce que vous pensiez, on me l’avait dit tellement de fois. Mais je me rendais compte que c’était vrai. « J’aimerais bien que tu le sois… » BAM, encore une fois. Vas-y mec, enfonce-toi plus. Ridiculise-toi. N’importe quoi. « T’es pas conne… t’es gentille, en fait. Tu te caches sous tes airs de « tigresse » qui s’enflamme mais… au fond, y a un cœur qui bat là-dedans », lui dis-je en souriant. Je la taquinais peut-être, mais tout en disant ce que je pensais réellement. Je savais à l’avance qu’elle n’aimerait pas. Elle détestait parler d’elle. Elle détestait l’idée que je puisse en apprendre plus sur elle et surtout que je puisse la comprendre. J’avais bien compris qu’elle avait été « meurtrie » par le passé et qu’elle ne laisserait jamais plus personne l’approcher d’aussi près. Mais par moment, j’avais l’impression que je pouvais être celui qui briserait ce rempart. Peut-être que je me faisais des illusions. N’empêche que ça me traversait l’esprit.

A son retour de ma chambre, pendant que je caressais Rusty, elle déposa la couverture de telle manière que mon chat déguerpi aussi vite. « Hey… doucement, j’ai dit » protestais-je pour la peine. J’avais du mal à défaire les autres boutons, ayant pitié de moi elle se mit à l’œuvre de m’aider. Intéressant. Habituellement, on s’apprêtait à faire autre chose dans ces cas-là. En souriant niaisement, je gigotais pour tenter de me débarrasser de cette chemise que je rêvais de brûler.

« Arrête de gigoter ! Je vais pas te violer, juste préserver mon odorat de ta puanteur ! »

« Oui, je comprends, ça serait dommage, tu sens si bon… Tu peux la jeter. Je la remettrais pas de sitôt ». Le verre étant encore rempli, je le pris et me versait le reste sur le visage. J’avais chaud. J’avais froid. Mais fallait que je me rafraichisse un peu. Et comme me diriger vers la salle de bain était mission apocalyptique… « C’est la première fois que tu me déshabille sans mauvaise intention », rigolais-je néanmoins. Me retrouvant à moitié nu face à elle, pour la première fois je me senti réellement vulnérable et mal à l’aise.

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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeLun 21 Fév - 1:42

« Non. Pas besoin. Pourquoi le serais-tu ? Entre nous, il n’est pas question de ça. Bien sûr que non ». Il avait une raison, je n'avais pas de quoi le contrer. Lui rabâcher qu'il n'était qu'une question de sexe entre nous pour enfoncer le couteau un peu plus dans la plaie. Dans cette plaie sanglante qui me faisait gémir de douleur à chaque battement. Oui cet homme comptait plus que les autres et mon comportement à son égard en était la preuve. Cependant il était hors de question que je vienne à tout oublier pour lui. Les hommes et la vie m'avait changé pour me faire devenir le genre de fille insensible que j'étais. « J’aimerais bien que tu le sois… » Je faillais rire de sa blague de mauvais goût cependant je tournais le regard pour laisser mon regard s'évader par la fenêtre où le temps maussade semblait avoir une influence sur mon humeur. Je n'aimais pas comment tourner la situation, je ne voulais pas aller jusqu'à ce point de non retour. Prendre la fuite était la chose que je faisais le mieux et malheureusement telle était ce que j'allais faire pour me protéger. Caleb aimait les femmes et je n'avais pas le droit de lui demander d'être la seule et l'unique. Non je ne pouvais pas lui faire ça mais surtout je n'avais plus la force de plonger corps et âme dans une relation où l'autre deviendrait mon monde. Un monde bien trop instable pour que je vienne à prendre ce risque. Peureuse ? Ceci n'est un secret pour personne que je le suis et encore le mot était faible. Plus jeune je suivais à la lettre mon horoscope tout en forçant mon père à ma garder à la maison quand celui-ci était négatif. Ne jamais prendre de risques et pourtant les seules fois où je l'avais fait tout m'était revenu dans la figure avec une douleur insoutenable. Non je n'allais pas me faire avoir une fois de plus. Je devais simplement oublier mes pensées à son égard et cet avenir à deux. Finirais-je seule ? Cette pensée m'effrayais plus que nécessaire. Un dilemme dont aucun choix ne me satisfaisait pour représenter l'un comme l'autre mes plus grandes peurs. « L'alcool ne te réussis pas. ». A chaque parole il touchait un point sensible qui me forçait à lutter pour ne pas sombrer. Comment pouvait il trouver les mots pour me rendre plus docile, des mots que j'attendais depuis tellement de temps mais surtout des mots qu'il n'avait pas le droit de dire. L'amour était interdis dans notre relation alors pourquoi voulait il que je sois jalouse, après tout la jalousie aussi moche soit elle reste une marque d'amour. Non je n'étais pas heureuse de lui, la jalouse que je ressentais était simplement dû à mon envie infernale et malsaine de tout garder pour moi et les meilleurs amants en faisant partis. Comme si Moi je pouvais tomber amoureuse, la bonne blague !

« T’es pas conne… t’es gentille, en fait. Tu te caches sous tes airs de « tigresse » qui s’enflamme mais… au fond, y a un cœur qui bat là-dedans » Niah niah, voulait il des baffes pour dire des paroles comme celle-ci. Et encore une fois il avait raison sur toute la ligne. Oui je me cachais derrière un masque que peu de personne avait la chance d'outrepasser. Je n'aimais pas être le centre d'attention de tout le monde et surtout je détestais qu'on vienne à parler de moi. A croire que l'humilité faisait partie de mes qualités car oui j'étais merveilleuse ou pas. « Dis moi, tu as encore d'autres conneries comme celle là en réserve pour que je puisses me préparer monsieur jecoucheavectoutlemondepouroublierquejesuisseul ? » Pourquoi fallait il qu'on soit aussi similaire. Je pouvais comprendre chacun de ses piques alors qu'il décryptait sans la moindre gêne mon attitude. Je n'aimais pas qu'on vienne à lire en moi comme dans un livre ouvert, vraiment je détestais ça. Dans un sens j'aimais être une énigme pour tous même si cela ne m'apportait plus du mal qu'autre chose. « Hey… doucement, j’ai dit » N'était il pas mignon en essayant de faire genre que monsieur était un grand. Un grand assez bête pour boire jusqu'à oublié son identité. Certes quand je lui enlevais sa chemise ce n'était pour une seule et unique raison qui n'était pas mais pas du tout d'actualité en cet instant, il puait bien trop pour ça bien que ça pourrait rajouter du piment (chuttt). « Oui, je comprends, ça serait dommage, tu sens si bon… Tu peux la jeter. Je la remettrais pas de sitôt » Étais-ce un compliment ? Car vu comme il sentait même la naphtaline sentait bon à côté. Soupirant j'arrivais à bout de sa chemise que j'attrapais pour la jeter sur le sol le plus loin possible de nous. Je l'aurais bien gardé … Elle puait bien trop et une chemise lavée de son odeur n'aurait plus aucune valeur à mes yeux. Sous mon regard ahuri, il renversa son verre d'eau sur sa tête tout en lui donnant un côté encore plus tentant. L'eau dégoulina sur son visage pour suivre le contour de sa mâchoire pour le moins viril et ô combien envoutante. Combien de fois ma bouche avait suivit ce contour pour descendre plus bas. Non toutes pensées de ce genre étaient mal placées voir même malsaine vu l'état de mon amant. « C’est la première fois que tu me déshabille sans mauvaise intention » Il avait raison une fois de plus même si c'était à moitié faux. L'envie de me laisser aller à mes pulsions me traversa de nombreuses fois l'esprit. « Qui te dis que mes intentions sont bonnes ? » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que je tentais de me prendre à son pantalon. J'étais plus que mal à l'aise de la situation alors que je détournais sans cesse le regard de son corps, pourquoi ? Il n'était pas question de mon amant mais seulement de Caleb.
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A. Caleb Obson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeMar 22 Fév - 11:58

« L'alcool ne te réussis pas. »

L’alcool ne réussissait à personne. Soit il vous rendait violent et instable. Soit il vous rendait joyeux et vous faisait parler n’importe comment. Soit il vous faisait dire des choses que vous n’auriez jamais dites en temps normal. Comme moi à cet instant. Le pire étant que je le réalisais lorsque mes paroles sortaient de ma bouche. Une partie de moi était donc « content » qu’elle soit là à s’occuper de moi. Une autre aurait souhaité qu’elle soit loin. Très loin. Comme elle, je n’étais pas du genre à me lier, ni à parler de sentiments. Je n’avais pas connu de mauvaise relation, non. Je n’avais pas eu le cœur brisé. Ni quoi que ce soit qui puisse justifier mon choix de vie. A moins que mon enfance « aventureuse » ait eu un rôle dans mon comportement ? Après tout, j’avais appris à ne pas me lier au fil des années, car je quittais tout le monde à chaque fois. Pas par choix, cela dit. Aujourd’hui, j’aurais pu changer les choses.

Et je les avais un peu changé, non ? Je n’avais pas que des « amantes ». J’avais également des « amis ». Du moins, je les considérais tels quel. J’avais toujours eu du mal à donner ce nom aux gens. Mais depuis deux ans que je vivais ici, je devais reconnaitre que de les voir tout le temps, rigoler, parler, s’emmerder et tout le reste… bah on finissait par apprécier les uns et les autres. J’avais Théo, évidemment. Depuis peu, mais notre complicité s’était immédiatement installée. Bonnie, sacrée Bonnie qui me faisait rire et me faisait sortir de mes gonds à chaque fois. Mais sans elle, ma vie serait bien terne, n’empêche. Sans compter Bridie, Mila, Epiphanie, Jones… et Elea.

« Pourquoi tu dis ça ? Tu n’aimes pas que je te dise ce genre de choses, hein ? » lui dis-je plus que je ne lui posais la question en souriant. « T’inquiète… je ne suis pas dans mon état normal. Un bon sommeil et j’aurai même oublié que tu m’as déshabillé sans en profiter et que tu m’as bordé avec ma couverture », terminais-je en lui donnant un sourire plus ou moins sarcastique. Le fait est que j’aurais peut-être oublié. Ou que je prétendrais l’avoir oublié. Elle devait sans doute préférer que ça soit ainsi. Que nous pouvions être compliqués, c’était un truc de fou.

« Dis-moi, tu as encore d'autres conneries comme celle-là en réserve pour que je puisse me préparer monsieur jecoucheavectoutlemondepouroublierquejesuisseul ? »

« Oh, tu sais bien que j’en ai toujours une tonne en réserve… Mais je vais essayer de me taire pour ne pas t’effrayer. Ah, on a le même surnom, c’est drôle », lui répliquais-je à son « insulte ». Les pics étaient de retour. La vérité pouvait faire mal parfois, même si on ne le montrait pas forcément. Dans ma tête, ce n’était pas le cas, je ne couchais pas pour ne pas être seul mais juste parce que j’aimais le sexe. C’était aussi simple que ça. Autant que j’adorais les femmes. C’était un calcul simple. Mais quelque part sa petite insulte m’avait atteint.

« Qui te dis que mes intentions sont bonnes ? »

Je haussais un sourcil, interrogateur. Enfin, je savais que c’était juste pour rétorquer à ma dernière remarque. Cependant, avec Elea on pouvait s’attendre à tout. Elle s’attaqua à mon pantalon, avec autant de délicatesse que pour la chemise. Et je remarquais son regard « fuyant ». Si j’avais dû la déshabiller également dans cet état, sûrement que j’aurais eu le même comportement. Elle arriva enfin à bout de ce dernier, et je me retrouvais en boxer. Vulnérable et presque nu. Combien de fois m’avait-elle vu ainsi ? Je ne comptais plus. Seulement, cette fois, c’était différent. D’où le malaise. « Tu pourrais peut-être te mettre dans la même tenue que moi… on serait quitte pour le coup », proposais-je toujours en souriant. Ouais, mon sourire c’était mon arme fatale et la seule que je pouvais réellement détenir. « Ça me réchaufferait peut-être en plus ».
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeMer 23 Fév - 22:49

Si la vie était aussi simple ça se saurait pourtant moi qui avait lutté pour vivre dans la simplicité je me retrouvais face à un mur que tout le monde nommait amour. Je ne voulais pas de ce fichu amour et encore moins de le ressentir. Je me sentais faible et vulnérable à cette simple idée que je puisses m'attacher à une personne et à un homme comme s'il était celui qu'il me fallait. Bien sur que je ne voulais pas finir seule cependant en me protégeant de l'amour j'en prenais tout le droit le chemin. Je voulais aussi des enfants pourtant j'avais la certitude que jamais je n'aurais la chance de pomponner, je pourrais toujours me retourner sur mes neveux et nièces. « Pourquoi tu dis ça ? Tu n’aimes pas que je te dise ce genre de choses, hein ? » Et encore il se foutait de ma figure sans la moindre gêne alors que je levais les yeux au ciel. Entendre votre vérité dans la bouche d'un autre ne fait jamais plaisir et encore moins lorsque cela vient d'une personne qui vous hante à chaque seconde de votre existence. Car oui Caleb me hantait même jusque dans mes rêves les plus retranchés de mon esprit à croire qu'il aimait me faire souffrir. Son comportement et ses mots en étaient la preuve pourtant malgré toutes mes tentatives pour le fuir rien à faire, je revenais sans cesse vers lui à croire qu'au fond j'étais bien plus maso que je le pensais. J'avais tenté de partir loin de son influence mais malheureusement pour moi sa peau contre la mienne, sa voix me manquait. Je me transformais en une adolescente stressée pour son premier rencard. Je passais dix fois dans la journée devant ma porte dans l'espoir de le croiser, je m'arrêtais même devant la porte, la main suspendue pour toquer mais dès que son visage s'imposait dans mes pensées, je repartais bredouille folle de rage de me montrer aussi faible face à lui. Je voulais qu'il me haïsse pour me prouver que je n'étais rien pour lui et surtout qu'il ne méritait pas autant d'attention de ma part. J'essayais de le pousser à bout mais à chaque il encaissait quitte à le voir me rendre mon venin pour ensuite gouter avec violence à ses lèvres. « A ton avis ?! Ne me force pas à te rappeler notre marché ? » Marché qui me rendait malheureuse. Mais ça bien sur il était hors de question que je vienne à lui demander de tout changer. Non, non et non ! Je n'étais pas la femme d'un homme comme il n'était pas l'homme d'une femme. Je me morfondais en silence, en ne pensant pas à demain dans ses bras. Ses bras qui allaient serrer une autre femme après mon départ. Cette idée me répugnait et je n'avais aucun autre moyen de l'oublier que dans les bras d'un autre. Un autre qui me ferais oublier son souvenir, un autre à l'odeur si différente de la sienne que je rejetterais le matin suivant comme une vielle chaussette. « T’inquiète… je ne suis pas dans mon état normal. Un bon sommeil et j’aurai même oublié que tu m’as déshabillé sans en profiter et que tu m’as bordé avec ma couverture » Je ne voulais pas qu'il m'oublie je voulais que cet instant soit jamais à graver dans sa mémoire. J'aurais aimé qu'il se souvienne d'une Elea plus douce envers sa personne. Mais d'un autre côté il était préférable pour tout le monde s'il venait à tout oublier. « J'y compte bien, j'ai une réputation à tenir, Moi ! » Mon dieu que mes mots me brulaient la gorge en passant le barrage de mes lèvres. Je pensais tout le contraire mais ça Caleb ne le découvrirais jamais. Je m'en voulais d'être aussi faible en choisissant la fuite au lieu d'affronter la triste réalité de notre existence.

« Oh, tu sais bien que j’en ai toujours une tonne en réserve… Mais je vais essayer de me taire pour ne pas t’effrayer. Ah, on a le même surnom, c’est drôle » Très drôle … Je laissais un rire échappait de mes lèvres alors que j'étais penchée au dessus de lui. Décidément je ne supportais pas dans le voir dans cet état car de un il était bien trop romantique et surtout bien trop doux pour moi. Depuis quand il retournais mes insultes contre moi. Prenant une inspiration je m'exclamais avec un large sourire moqueur. « Lamentable ! Depuis quand tu n'es plus capable de me cracher ton venin au visage. La récupération c'est moche, très moche et pathétique ! » Et paf ! C'était mon pic et il n'avait pas le droit de le retourner contre moi. D'accord je ressemblais à une grande gamine mais c'était lui qui me rendait comme ça par son comportement et ses paroles. Il récoltait simplement ce qu'il avait semé. Je n'étais pas une amie pour lui juste une fille qu'il sautait pour passer le temps. Je ne pouvais le blâmer car nous étions dans le même cas. Tournant le regard je m'attelais à son pantalon à croire que j'étais devenue une experte dans comment déshabiller un homme les yeux fermés, pathétique. En quelques minutes glissa le long de ses cuisses alors que je prenais soin de ne pas toucher sa peau qui battait à quelques centimètres de mes doigts. Non je n'avais pas le droit. « Tu pourrais peut-être te mettre dans la même tenue que moi… on serait quitte pour le coup » Je levais les yeux au ciel à croire que même bourré, Caleb resterait Caleb. Le pervers !!! En même temps je ne pouvais pas lui en vouloir de regarder ce qui est beau. « Vu ton état, j'aurais trop peur que tu me fasses un arrêt. » non vraiment je n'allais pas me déshabiller étant donné était une des raisons qui me permettait de ne pas céder. Mes habits me séparaient de lui et je les en remerciaient. « Ça me réchaufferait peut-être en plus » Au moins il n'avait pas tord sur ce point cependant il pouvait toujours courir sous peine de le forcer à ma faire sauvagement l'amour sur le canapé. Me décalant de lui, je le forçais à s'allonger tout en posant une couverture sur lui. Chaud ? Froid ? Il ne le savait pas lui même. « Tu devras te satisfaire de la couverture. » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Il était temps pour moi de prendre congés pourtant je ne pouvais me résoudre à quitter l'appartement. Un soupir s'échappa de ma gorge alors que je le forçais à se relever pour que je vienne à poser mes fesses sur le canapé. J'attendais que sa tête vienne se reposer contre mes cuisses qui seraient toujours plus moelleuses que rien. Je murmurais. « vas-y profite ... »
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeVen 25 Fév - 15:34

« A ton avis ?! Ne me force pas à te rappeler notre marché ? »

Oh, je ne risquais pas d’oublier notre « marché ». Il avait été établi dès nos premiers ébats. A moitié nus au milieu du salon, totalement épuisés, elle avait juste décrété que ça avait été génial, qu’il serait « intéressant » de recommencer. Sans se prendre la tête, sans engagement et surtout sans tomber amoureux l’un de l’autre. J’avais ris et j’avais répliqué que c’était parfait pour moi. Et ça l’était. La jalousie que je ressentais envers tous ces types qu’elle voyait à part moi, ce n’était rien. Juste humain. N’est-ce pas ?

C’était il y a plusieurs mois. Et nous voilà aujourd’hui, aussi passionnés qu’au début concernant nos parties de jambes en l’air. Quoi ? Je vous choque ? Je ne fais qu’utiliser ses propres mots. Qui furent les miens aussi, je l’avoue. Que voulez-vous ? Le romantisme et les petits câlins, ce n’est pas notre truc. Du moins, je le croyais. Ces derniers temps, j’y pense souvent. Et croyez-moi, c’est plus perturbant que d’avoir dormi la moitié de la nuit, ou du matin, sur le pas de ma porte tel un clochard. Entre nous, ce n’était que physique. Jamais on n’allait chez l’un ou chez l’autre pour autre chose. Aujourd’hui donc était une sorte de « première ».

« Pas besoin de me le rappeler… il revient à chaque fois comme un boomerang dans ma tête. Purement sexuel, dude. Purement sexuel. Tu ne peux pas m’en vouloir donc de me demander ce que tu fais là, et surtout pourquoi tu me bordes ? »

C’était un peu plus agressif que je ne l’avais prévu. Depuis quelques semaines, nous étions devenus beaucoup plus « violents » et « brutaux » dans nos propos. Il était évident qu’elle détestait les femmes que je voyais. Et que je haïssais ceux qu’elle fréquentait. Ça revenait tout le temps sur le tapis. Il devait bien y avoir une raison, non ? Mais ce n’était réellement pas le moment de parler de tout ça… je n’étais pas en mesure d’assurer la conversation et je perdrais inévitablement.

« Lamentable ! Depuis quand tu n'es plus capable de me cracher ton venin au visage. La récupération c'est moche, très moche et pathétique ! »

« Depuis que je dois avoir 2 à 5 grammes d’alcool dans le sang », répliquais-je mécaniquement. Je commençais à fermer les yeux. Non seulement j’étais crevé et rêvais d’une bonne cure de sommeil. Mais la gueule de bois n’était pas prête de s’en aller. Je souriais à sa remarque sur mon cœur qui ferait un arrêt si elle venait à me réchauffer… « Faudrait déjà qu’il s’emballe… Je suis bien trop amorphe pour ça ». Quoi ? Elle ne me ferait aucun effet pour une fois ? Coup bas ? Non, justifié. Je pensais qu’après ça, elle partirait. Sans remord, sans regarder en arrière. Après tout, ça faisait partie de notre marché. J’eus encore la force d’être surpris lorsqu’elle vint s’assoir sur le canapé, déposa ma tête sur ses cuisses et me conseilla d’en profiter.

« Not as dumb as she looks, folks… » dis-je en me laissant aller, en oubliant qui nous étions l’un pour l’autre. Aujourd’hui, elle était mon amie, celle qui s’inquiétait pour mon état désastreux et celle qui veillait à ce que j’aille mieux. J’ignorais ce que ça pouvait vouloir dire, mais j’étais certains que c’était un changement conséquent. Et la dernière pensée qui me traversa l’esprit, alors que je sombrais dans ce sommeil tant attendu fut que ce changement ne me serait pas désagréable.
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Elea Hawkes-Fergusson
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MessageSujet: Re: And then she helped me...   And then she helped me... Icon_minitimeMar 8 Mar - 19:38

« Pas besoin de me le rappeler… il revient à chaque fois comme un boomerang dans ma tête. Purement sexuel, dude. Purement sexuel. Tu ne peux pas m’en vouloir donc de me demander ce que tu fais là, et surtout pourquoi tu me bordes ? » J'avais avec peine ma salive tout en essayant de paraître la plus stoïque possible. Était il trop bête pour comprendre qu'il était bien plus pour moi et que je lui en donnais la preuve. Malgré tout je lutter de toutes mes forces pour essayer de chasser de mon esprit son image qui se voilait sans cesse devant mes yeux. Ses paroles étaient agressives tout en me rendant encore plus froide à son égard. Ce n'était pas une partie de plaisir d'être ici cependant lorsque mon regard s'était posé sur lui, je m'étais sentie obliger de lui apporter mon aide. J'avais été idiote de croire que j'étais capable de l'aider. Ce type était un poison pour ma personne. Tu coules dans mes veines tel un poison mortel … Je n'avais aucun échappatoire à présent. Malgré tous mes efforts, je m'étais attaché au jeune homme qui me faisait face dans un piteux état. Il m'était devenu vital comme ma dose de café le matin. Le premier jour sans le voir, j'étais souriante en repensant à nos ébats mais plus les jours passés plus je devenais odieuse, aigrie. Il me manquait j'en avais besoin. Je tenais une semaine, deux semaines et dès qu'il venait à croiser ma route, je lui crachais directement mon venin sans prendre la peine d'échanger en premier lieu les politesses. Je me vengeais de son absence qui était une part entière de notre contrat. Contrat qui résonnait sans cesse dans mon esprit avec des allures sadiques. Mais bon cela semblait plaire à Caleb même si je n'attendais qu'une chose qu'il vienne à me dire que ce contrat était à chier mais surtout qu'il tenait à moi. Que je n'étais pas une fille qu'il sautait pour passer le temps … Mais ça bien jamais je n'aurais la chance de l'entendre. J'étais idiote de l'espérer, normal en même temps venant d'une idiote. «  La pitié tu connais ?! » J'avais été gentille l'espace de quelques secondes mais voilà qu'à présent le naturel revenait au galop et pas qu'un peu ! Soupirant j'essayais de trouver le meilleur moyen de fuir de ce lieu et de son emprise. Lui qui croyait qu'il n'était qu'un vulgaire amant pour moi, lui qui croyait que je ne ressentais absolument rien pour lui si ce n'est qu'une grande attirance. J'avais Caleb dans la peau et cette perspective me fit frémir.

« Depuis que je dois avoir 2 à 5 grammes d’alcool dans le sang. Faudrait déjà qu’il s’emballe… Je suis bien trop amorphe pour ça »
. Et paf dans tes dents Elea. A présent je n'arrivais même plus à faire bander un homme même bourrer. Je serrais les dents pour ne pas hurler qu'après tout ce que je faisais pour lui, il devait mieux me parler mais au fond je ne récoltais que ce que je semais. Je le haïssais de dire de telles en sachant qu'en cet instant malgré son état lamentable j'avais le besoin de sentir ses bras entourés mon corps. Je voulais souffrir et gémir sous ses doigts. Je voulais être sienne l'espace de quelques secondes qui me permettraient de rêver mais non. La réalité à chaque en pleine tête avec violence. J'avais envie de hurler, de pleurer et de fuir cependant je restais en face de lui, telle une idiote qui encaissait avec peine les commentaires de son amant. « Tu fais chié ! » Pour la première fois je me dévoilais avec peine alors que l'envie de pleura serra mon âme dans un étau d'acier. Pourtant je tenais bon en prenant place sur le canapé. Sa tête posée sur mes cuisses je regardais droit devant moi comme plongée dans mes pensées.« Not as dumb as she looks, folks… » Je soupirais une nouvelle fois sans pour autant baisser la tête pour le regarder. Non j'en avais plus que marre de lutter en vain, j'en avais marre de ses remarques blessantes à mon sujet. J'en avais marre des sentiments que j'étais seule à ressentir et que j'essayais sans cesse de refouler pour le bien de tous. Tout aurait été si simple si nous avions été des personnes si différentes, des personnes qui auraient s'aimer tout simplement. Or nous passions notre temps à se déchirer pour un rien tout en étant rongé par la jalousie. Certes je le retrouvais à chaque fois mais notre petit jeu allait il durer aussi longtemps. « Tais toi et dors ! » Malgré le léger sourire qui se dessina sur mes lèvres, ma voix sonna légèrement froide alors que j'essayais en vain de sortir du piège de mes pensées. Quand à Caleb il tomba dans les bras de Morphée rapidement. Il ne restait plus que moi dans l'appartement alors que la poitrine de mon amant se soulevait doucement. Ma tête pencha et mes yeux se fermèrent doucement. Et si pour une fois il m'était possible de le rejoindre ...
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